20/12/2021
Les mystères joyeux
Il y a de belles surprises au cours de ce chapelet des Mystères joyeux. Sœur Emmanuel, à un moment donné, dit les paroles de l'ange Gabriel à Marie en hébreux, ou encore, les récitants peuvent se mettre à chanter. Ce sont des chanteurs très talentueux. Un ravissement pour les oreilles et le cœur. Les mystères joyeux :
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19/12/2021
Éric Vuillard rend hommage aux Indiens ♣ La méditation
Éric Vuillard a écrit le livre Tristesse de la terre. En rétablissant la vérité du sort qui fut réservé aux Indiens d'Amérique, Éric Vuillard leur rend hommage.
Quatrième de couverture : "Tristesse de la terre raconte deux histoires : la naissance du spectacle de masse à travers l'épopée du Wild West Show de Buffalo Bill et les derniers massacres d'Indiens. Ces deux histoires sont contemporaines l'une de l'autre. Il existe même entre elles des rapports consanguins. Durant de longues années, le Wild West Show se produisit dans le monde entier. Rescapés des massacres, des Indiens y tenaient le rôle de figurants dans la mise en scène de leurs propres malheurs. Ainsi, falsifiant les événements historiques qui venaient d'avoir lieu, Buffalo Bill Cody donnait naissance à la grande fable américaine. Éric Vuillard
Je lis aussi ce matin sur Hozana, cette belle méditation chrétienne. Les hommes qui ont perpétré des massacres contre les Indiens n'avaient pas compris le message de l'Évangile, assurément.
La méditation : Ici
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18/12/2021
Pierre Emmanuel
De Pierre Emmanuel, je lis ce soir un poème dédié à Claude Vigée. Le poème est intitulé Interrogatoire. Je recopie ici la troisième partie du poème :
Est-il besoin d'océans de semence
Pour contenir la postérité d'Abraham ?
Il y suffit d'un pleur de la rosée
Encore faut-il que ce pleur soit versé
Pour que s'infuse en lui l'aube première
Celui qui laisse une femme au matin
Fraîche et mouillée comme rose au jardin
Il est le père de tous les hommes
Il est fondé sur l'orgueil de ses reins
La glorieuse humilité de ses reins
Il est le même innombrable il est Un
Multiplié par le ciel plein d'étoiles
Et par l'écume au ventre de la mer
Homme debout telle une forêt d'hommes
Quand il dit Je chacun se nomme en lui
Sa frondaison bourgeonne de visages
Quêtant ses yeux pour s'y voir définis
Oui vraiment Je que nul moi n'incarcère
Centre parfait qui rayonne et s'oublie
Il a le temps d'être un dans tous ses frères
Et tout entier ici et maintenant
Foyer infime et raison de la sphère
Il est élu de l'éternel présent
(Versant de l'Age, éd. du Seuil)
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