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10/07/2021

Ce matin

J'ai lu le dernier post à la date d'hier soir du blog intitulé Le jour où je me suis réveillée. La personne auteure de ce blog, on la sent honnête. Elle ne se cache pas d'écrire d'abord pour faire le point sur ses expériences.

 

Celle qu'elle raconte, dite de la paralysie du sommeil, est redoutable. Passant par des moments difficiles ces temps-ci une sorte de charge négative, une énergie faite de colère, s'est formée en elle, une boule d'énergie face à laquelle elle s'est retrouvée et qu'elle a vue et sentie sous la forme d'une ombre maléfique.

 

Je ressens l'ombre comme de l'eau la plupart du temps, elle  rafraîchit à l'instar de celle que dispensent les feuillages des grands arbres en pleine canicule, mais cette ombre visualisée par elle était chargée de choses si oppressantes qu'elle en étouffait, en était paralysée.

 

Cette personne n'est pas pleutre, elle est même carrément dotée d'un courage plutôt hors norme à mes yeux, courage grâce auquel elle admet et explique à ses lecteurs que cette charge si négative qui se présente à elle, comme une sorte de démon (elle ne nourrit pas de croyance envers eux dit-elle), cette forme obscure donc, c'est sa colère. Dès qu'elle se rend compte de cela, disparaissent la vision et le malaise. 

Je salue le courage de cette personne dont j'ai lu l'expérience avec intérêt. Socrate qui demandait à ses écoutants de se connaître eux-mêmes avant toute chose aurait salué lui aussi sa démarche. N'est-ce pas Socrate ?

07:08 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

09/07/2021

Only love can do that, only light... can drive out darkness

 

Darkness cannot drive out darkness, only light can do that. Hate cannot drive out hate, only love can do that.



~ Martin Luther King Jr.

22:20 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Laisser décanter et renouveler la réflexion

Le fait de vouloir écrire une deuxième roman m'oblige.

Je relis par exemple certains articles conservés en vrac avant de les ranger pour mieux accéder ensuite aux relectures éventuelles de ceux-ci.

 

Parmi les articles relus ce matin, j'en retiens un pour le poster en partie sur Regards. Il ne me servira pas pour le livre, mais écriture oblige. Oblige à une  réflexion toujours renouvelée.

 

Il s'agit de l'article d'un Télérama d'avril 2018 parlant du livre intitulé Le Lambeau, de Philippe Lançon, rescapé de l'attentat de Charlie Hebdo :

 

"Le Lambeau n'est pas un document sur la violence, encore moins sur le terrorisme, islamiste ou autre ("Je n'ai aucune colère contre les frères K, je sais qu'ils sont les produits de ce monde, mais je ne peux simplement pas les expliquer. Tout homme qui tue est résumé par son acte et par les morts qui restent étendus autour de moi. Mon expérience sur ce point déborde ma pensée...")"

 

Philippe Lançon dit Télérama, s'emploie à sonder, sans culpabilité, "la solitude d'être vivant".

 

♣♣♣

 

Face à certains deuils on est d'aucun recours pour celui qui vit accompagné de ses morts mais sans pouvoir communiquer avec eux. 

Pour certains le recours est la foi. Quand on se rappelle que c'est au nom de la foi que ces actes ont été commis, on se dit que la foi peut se retourner contre les croyants étant donné ce qu'elle a provoqué en cette circonstance. 

Il y a la foi qui fait du bien, et celle  qui, mal assimilée, fait couler le sang dans les cas les plus terribles.

   

04:50 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)