09/07/2021
Laisser décanter et renouveler la réflexion
Le fait de vouloir écrire une deuxième roman m'oblige.
Je relis par exemple certains articles conservés en vrac avant de les ranger pour mieux accéder ensuite aux relectures éventuelles de ceux-ci.
Parmi les articles relus ce matin, j'en retiens un pour le poster en partie sur Regards. Il ne me servira pas pour le livre, mais écriture oblige. Oblige à une réflexion toujours renouvelée.
Il s'agit de l'article d'un Télérama d'avril 2018 parlant du livre intitulé Le Lambeau, de Philippe Lançon, rescapé de l'attentat de Charlie Hebdo :
"Le Lambeau n'est pas un document sur la violence, encore moins sur le terrorisme, islamiste ou autre ("Je n'ai aucune colère contre les frères K, je sais qu'ils sont les produits de ce monde, mais je ne peux simplement pas les expliquer. Tout homme qui tue est résumé par son acte et par les morts qui restent étendus autour de moi. Mon expérience sur ce point déborde ma pensée...")"
Philippe Lançon dit Télérama, s'emploie à sonder, sans culpabilité, "la solitude d'être vivant".
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Face à certains deuils on est d'aucun recours pour celui qui vit accompagné de ses morts mais sans pouvoir communiquer avec eux.
Pour certains le recours est la foi. Quand on se rappelle que c'est au nom de la foi que ces actes ont été commis, on se dit que la foi peut se retourner contre les croyants étant donné ce qu'elle a provoqué en cette circonstance.
Il y a la foi qui fait du bien, et celle qui, mal assimilée, fait couler le sang dans les cas les plus terribles.
04:50 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
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