04/03/2021
Aujourd'hui ♣♣♣ Les Médias en question
Aujourd'hui, je me sens de faire ce qi gong pour commencer la journée :
Je marque une pause de cinq minutes et je ferai ensuite celui-ci :
Partager ces liens me fait plaisir !
J'ai écouté et je vais ré-écouter ce que disait la rabbina au sujet du deuil (lien post précédent). C'est à la fois touchant et intéressant.
En ce qui concerne le sujet du laïc, en effet c'est une chance. Cependant beaucoup de personnes reviennent au religieux. Il semblerait que dans le domaine du laïc c'est la rationalité qui prime sur tout, et il vaut mieux en effet être raisonnable dans la vie mais on trouve un certain amour dans la religion, un amour qui fait place à l'intuitif car c'est un amour éclairé que suscite la religion. Si bien que l'on peut se laisser toucher par ce que dit quelqu'un appartenant à une autre religion que la sienne.
En ce qui concerne les bigots, je ne pense pas qu'ils soient religieux, mais plutôt le contraire.
Je me laisse également toucher par lui. Si cela vous dit :
♣♣♣
J'écoute la radio quand cela me dit, quand je me sens du "cerveau disponible" pour cela à un moment donné, cela fonctionne un peu comme une envie "tiens, j'écouterais bien la radio" et je pointe mon oreille vers les ondes. Idem pour la télé.
Je ne suis accro à aucune émission. Je peux avoir de bonnes surprises sans pour autant retourner à cette même émission le lendemain. Pour les médias, c'est comme si dans mon subconscient quelque chose me prévenait que j'ai à entendre et voir tel truc à un moment donné. Ce truc peut être agréable ou désagréable. Aujourd'hui, c'était désagréable : un gars de la radio s'est pointé pour sa chronique et ça n'a pas été terrible. Je l'ai déjà entendu à l'occasion. Aujourd'hui, il fait de l'ironie sur un homme qui s'occupe de développement personnel et qui après certaines épreuves serait devenu banal à pleurer. Le chroniqueur prend un ton incisif pour citer un homme qui aurait dit que ceux qui ont raté leur épanouissement s'en prennent à la société (sous entendu, alors que la société n'y peut rien).
C'est père Ubu sévissant sur les ondes en somme. La société n'est pas idéale insiste-je en moi-même, sans pour autant perdre de vue l'importance d'entretenir la forme malgré tout, du moins essayer. Il y a des famines, des SDF, et tout ça... "ce n'est pas tout de leur faute". J'en appelle à Benoît Hamon pour être leur porte parole sublime. Le pire est que l'homme a fait cette chronique dans le cadre d'une émission qui ne parle que de guerres et autres conflits dans le monde.
L'auditeur se reçoit des bêtises dans l'oreille et doit après, soit, prier, s'il est catholique ou de toute autre religion, ou encore faire du footing pour évacuer le stress enduré par inadvertance, ou bien faire une séance de qi gong Mood Lifter, ou Purge and detoxify, ou toute autre séance relative au foie.
Pour ma part, j'opte à l'instant pour une micro sieste. Pour autant je reviendrai dès ce soir à mes séances bien aimées sans oublier de remercier You Tube et évidemment ceux qui animent ces séances.
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03/03/2021
Le CAPES ♣♣♣ Présence des morts
Encore une réforme :
https://www.franceculture.fr/emissions/etre-et-savoir/etr...
♣♣♣
Présence des morts, on en parle dans le livre Vivre avec les morts de Delphine Horvilleur :
https://livre.fnac.com/a15596642/Delphine-Horvilleur-Vivr...
Je l'ai écoutée parler de son livre, ici :
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-id...
15:26 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)
Vu hier après-midi
Hier en faisant du classement de doc je mets d'un coup la 2 et je tombe sur l'émission où les gens racontent leur histoire ou quelque chose qui leur a posé problème un temps dans leur parcours de vie et qu'ils veulent partager avec parfois l'intention de retrouver des gens.
Je ne regarde pas souvent l'émission, n'étant régulière avec aucune en fait. Une jeune fille à belle figure y est en train de raconter son abandon. J'ai pu déduire par ce qu'elle disait, qu'à peine née, elle a été abandonnée seule dans une maison à l'écart de la route. Elle aurait donc pu en mourir, loin de tout comme cela. À moins que celle qui a accouché cachée des autres savait qu'un certain Maurice passerait dans les parages à un moment donné et serait alerté par les cris du bébé. Maurice est bien passé et a recueilli l'enfant.
La jeune fille a très envie de retrouver d'éventuels frères et sœurs et donc celle qui lui a fait le coup de la laisser dans la maison, dans les mains de la providence.
J'ai pensé tout de suite quant à moi aux aïeux. Ne pas connaître ses grands parents, (pas pour une histoire d'arbre génétique généalogique, mais juste histoire de faire leur connaissance), cela doit créer de la frustration. Des enfants qui ont été recueillis à la DDAS, j'en ai rencontrés pour ma part. Notamment Lucienne, en colère de ne pas connaître sa mère. Finalement on a fini par lui donner l'identité de celle-ci et quand elle l'a rencontrée cela s'est tellement mal passé que Lucienne s'est reçu une énorme gifle de la part de sa génitrice, en plus de propos très peu affectueux. Mais peut-être avait-elle besoin de la recevoir cette gifle, et même cette violence verbale, quoique... les mots soient plus dangereux. Toujours est-il que Lucienne a pu se rendre compte, s'assurer qu'il n'y avait pas de regret à avoir quant à sa relation avortée. Mais j'ai conscience que Lucienne est un cas parmi d'autres, peut-être plus porteurs.
J'ai fait part à mon mari, qui a déboulé peu après dans la salle, de la question de la belle jeune fille : "comment une mère peut-elle faire cela à son propre bébé : l'abandonner ?" et un mot a jailli de la bouche de Patrick : "elle a paniqué, c'est tout."
Je le lui fais répéter. "La panique ?" insiste-je. "Bien sûr, la panique dit-il, elle a eu très peur et dans ces cas-là on ne réfléchit pas." En d'autres termes : immaturité. J'aurais pu y penser toute seule au lieu d'imaginer un couple de jeunes paumés. Ce qui est en effet bien moins probable, après réflexion.
Alors moi d'imaginer dès lors une jeune fille peut-être encore lycéenne, élevée dans un milieu sévère, sachant que l'enfant serait rejeté par son milieu du fait qu'on n'a pas le droit de tomber enceinte hors mariage dans les milieux sévères. Mais il se peut aussi que le contexte soit celui d'un milieu pauvre, où les parents de la jeune fille n'ont pas voulu "d'une bouche de plus à nourrir". Il faut aussi se remettre dans le contexte de l'époque, où le statut de fille mère avait changé depuis peu. Une "fille-mère" endurait le bannissement ou l'ostracisation à une époque pas si lointaine.
Je pense pour ma part, étant donné l'élément "panique" apporté par mon mari, que le milieu de la toute jeune maman devait être sévère. J'imagine que le père du bébé abandonné était le garçon à ne pas fréquenter absolument. Par exemple je sais, ayant été élevée par des catholiques à l'école, qui m'ont bien traitée et plus encore, et fréquentant donc d'autres enfants, je sais disais-je par ces enfants en question, que la fille du gros fermier du coin par exemple n'avait pas le droit en principe, d'adresser la parole à une "fille d'ouvrier" (mais les fillettes le faisaient dans le dos de leurs parents). Les ouvriers étaient alors des nègres blancs, comme un peu les gilets jaunes dans la France d'aujourd'hui.
Revenons à Belle figure, la jeune fille qui fut un bébé abandonné durant quelques heures, aux mains de la providence. Le ressort psychologique de la mère au moment de l'abandon : la panique, d'après mon mari. Pourquoi en est-il si sûr ? Cela est une autre histoire.
En fait la jeune fille n'a été abandonnée que quelques heures ; après, comme elle plaît beaucoup physiquement (ses traits sont harmonieux et ses couleurs châtains rappellent la noisette), elle a toute une "cour" autour d'elle. Il ne lui reste qu'à enquêter sereinement. Une collégienne en panique, d'éventuels gros fermiers évoluant dans un climat de bigoterie extrême et quelques familles d'ouvriers dans le coin, et l'enquête n'est pas si difficile à mener. Ne parlons pas de l'ADN, qu'on ne pouvait pas relever à l'époque sur les habits du bébé. Peut-être que si, tout de même. Vérifier à quelle période on a pu se servir de L'ADN donc.
Mais retrouver des aïeux, s'ils n'ont pour vous que défiance, est-ce bien nécessaire ? Et puis, côté fratrie qui manque tant à la jeune fille, se rappeler que les fratries ne sont pas toujours idylliques. Il y a des frères et sœurs qui ne peuvent pas se blairer : c'est fréquent. Ce n'est pas mon cas. Je suis contente d'avoir connu les quatre autres, chacun m'a apporté quelque chose à sa façon, même sans le vouloir. Mais je sais néanmoins à l'âge que j'ai que les fratries n'ont souvent rien d'idyllique : rivalité, coups bas, cela arrive fréquemment dans les fratries (il n'y à qu'à lire l'histoire de Caïn et Abel pour s'en souvenir).
Concernant les aïeux en question, c'est le témoin numéro deux de l'émission qui a apporté une réponse. Il est génial ce petit garçon devenu adulte, qui a été retrouvé par une religieuse, nouveau-né perdu au fond d'un sac à Beyrouth, en plein bombardement. Heureuse famille qui l'a recueilli. Ses ancêtres, j'en déduis que ce sont les Libanais dans leur ensemble. Il dit simplement Merci à la vie, à ceux qui l'ont adopté. Voilà sa réponse. L'amour.
La troisième personne invitée à l'émission était Indienne d'origine. Belle figure aussi. Un peu ronchon, on sent qu'elle a un cœur d'or. Elle a un bébé de quelques mois et est très bien entourée. Pas de souci pour elle.
Pas de soucis pour ces trois-là si j'ose dire.
Extrait du poème lu sur le Blog Regards sur une vis sans fin de Loup Francart :
La présence est existence
D’une fraction du Tout
Sans que rien ne remplisse
L’absence de rien
13:46 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)