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28/10/2020

Lu ce soir à propos de Simon Abkarian ♣♣♣ Poème anglais

J'écoutais ce soir une émission où l'invité était Simon Abkarian. D'origine arménienne il a été accueilli au Liban dit-il, puis en France. Il aime Shakespeare... "il y a tout dans Shakespeare", la finesse, l'intelligence etc...

Bonne idée de lire ou relire cet auteur, durant le confit, et de lire Simon, car lui aussi est auteur, en plus d'être acteur.

 

Simon Abkarian :

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_Abkarian 

 

♣♣♣

 

 

Restful, joyful, feasting the eye...

Gazing at clouds that forever go by...

Under the blue of the vaulted sky...

 

 

~ Hattie Tyng Griswold

"Assigné à dissidence"

Extrait de l'article de Nathalie Crom dans le Télérama 3693 du 21/10/20 :

 

"Défini comme noir, comme bâtard, comme homosexuel... Beaucoup d'étiquettes apposées sur le corps et sur l'avenir d'un jeune homme qui avait compris la puissance délétère de ces assignations : "Il m'a fallu beaucoup d'années pour vomir toutes les saletés qu'on m'avait enseignées sur moi-même, et auxquelles je croyais à moitié..."  Paru trois ans après La Conversion, son deuxième roman, La Chambre de Giovanni (1956), met en scène un jeune Américain découvrant son homosexualité dans le Paris des années 1950. Des décennies plus tard, dans un article célèbre où il décortique le stéréotype de la masculinité américaine, Baldwin soulignait la libération qu'il avait ressentie lorsque "toutes les catégories américaines de mâle, femelle, hétéro ou pas, noir ou blanc volèrent en éclats, Dieu merci, très tôt dans [sa] vie [...]. Dès lors que vous avez aperçu la signification d'une étiquette, elle peut sembler vous définir aux yeux des autres, mais elle n'a pas le pouvoir de vous définir vous-même." Cette exhortation, lancée à chaque individu, et à la société dans son ensemble, à se défier des identités univoques et des normes, et à tenter de s'en extraire, fonde la singularité de James Baldwin."

 

Merci pour ce bel article sur James Baldwin, Télérama, et merci Baldwin non seulement pour avoir osé être lui-même mais aussi pour avoir aidé les autres, homosexuels et ceux  désignés comme différents pour x raisons. Un énorme travail, une œuvre.

04:23 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

La rêverie ♣♣♣ à la Réflexion...

 

To make a prairie it takes a clover and one bee,
One clover, and a bee,
And revery.
The revery alone will do,
If bees are few.

~ Emily Dickinson

 

Le rire, la rêverie, les larmes, la vie est faite de tout cela.

 

♣♣♣

 

Pour en revenir à l'interview de Gérard Depardieu avec le journaliste bienveillant, j'ai trouvé que le parcours de l'homme  pose question lorsqu'il dit par exemple qu'il a été exclu du catéchisme. On voit un homme aussi qui est passé par l'aphasie. Il a fait de belles rencontres, et il s'est construit. Il est bienveillant avec qui l'a été envers lui. Il sait reconnaître la main tendue, ne lui crache pas dessus... c'est ce qui transparaît dans l'interview.

 

Alors que Pierre Desproges (mis en ligne dans post précédent) dresse un personnage mondain et parfois mesquin à l'extrême tout en gardant une apparence d'élégance (par son maniérisme saisissant), Depardieu serait le contraire du personnage inventé par Desproges : d'apparence éléphant dans un magasin de porcelaine quant à Depardieu, mais élégant en vrai.

 

Qu'est-ce qui a inspiré à Pierre Desporges ce personnage au fait ? L'ont inspiré, je pense, un peu de ce qu'il se reprochait à lui-même, et aussi ce qu'il voyait et entendait autour de lui.

 

Je pense que Desproges devait aimer Depardieu, pour revenir à celui-ci, car en effet le père Depardieu ne lui a pas donné de fil à retordre.  Cet acteur est juste reconnaissant, et finalement très reconnaissant envers qui l'a tiré de la galère. Pour lui ce furent la police, des auteurs, d'autres artistes... et voilà le travail : quelqu'un de réconfortant en somme. Et c'est énorme de pouvoir l'être (sans doute sans le vouloir, par simple façon d'être lui-même).  

03:54 Publié dans Note, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)