17/08/2019
Regardé ce soir : l'Église, endroit où tout le monde peut entrer
L'Église serait notamment selon moi le mémorial du Christ potentiel en chacun,
de quelque religion que l'on soit, et même sans.
Ainsi, l'église est un lieu où tout le monde peut entrer.
Le 15 de ce mois, j'ai assisté à la messe de l'assomption à Berck. Le prêtre, dans cette vidéo, qui parle de l'église de Notre Dame des Sables a célébré la messe avec un autre prêtre. Il y avait un orchestre de jazz (instruments à vent + batterie), qui reprit notamment une chanson de Nougaro. L'orgue jouait sa partie pour accompagner le chant. Une femme chantait debout non loin de l'autel et invitait tout le monde à faire de même.
"La paix en Christ", se disent les gens dans le courant de la messe, et ils se serrent la main.
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Des femmes furent sciemment condamnées à mort ♣♣♣ Poem a Day
Leur beauté n'a pas attendri leurs bourreaux. L'appât du gain fut le plus fort, côté bourreau. Et ces femmes quant à elles avaient juste, via ce travail, un peu plus d'argent que d'ordinaire... elles visaient à devenir autonomes pécuniairement parlant, c'est tout, mais ce simple désir d'autonomie allait s'avérer fatal pour elles.
À leur mémoire :
♣♣♣
Je n'ai pas réussi à le mettre en ligne correctement.
Un extrait de ce fait :
"The sensation of decision-making won’t stay put. I forget who I am and wake up exhausted. I had a teacher once who died, it was as if she removed herself into the forest. I scatter leaves to read them like pages as if she’s speaking. She was in love. I don’t know if I’m worried I will or won’t ever give up my fictional autonomy. I’m choosing between two trees with two hollows. One begins breaking as I step inside, as I try to sleep. The other is already inhabited by a rooster. I pluck a feather and run to the pawn shop. How much is this worth? Can I buy it back for my Sunday best, for the suit I never wear? Maybe if I go to the church I don’t believe in I’ll meet a man I can. I’ll wear my Jewish star and pray for his belief to convince me that I too want someone to hold my stare."
S. Brook Corfman
La sensation de prendre des décisions n'allait pas résister. J'oublie qui je suis et me réveille épuisé. J'avais une fois une prof qui mourut, c'était comme si elle s'en allait dans la forêt. J'éparpillais les feuilles pour les lire comme des pages comme si elle me parlait. Elle était amoureuse. Je ne sais pas si j'étais préoccupé du fait que j'abandonnerais ou pas mon autonomie fictive. Je choisis entre deux arbres à deux trous. L'un commence à se briser alors que je mets un pied à l'intérieur, comme j'essaie de dormir. Le second est déjà habité par un coq. Je prélève une plume et je cours à la boutique. Combien vaut-elle ? Puis-je la racheter pour mes habits du dimanche, pour le costume que je ne porte jamais ? Peut-être que si je vais à l'église en laquelle je ne crois pas je rencontrerai un homme en qui je peux croire. Je porterai mon étoile juive et prierai pour sa croyance à me convaincre que moi aussi je veux que quelqu'un soutienne mon regard.
Comment : métaphore, allégorie. Il me semble que le poète parle de sa relation complexe avec une personne d'une autre religion et parle aussi de son homosexualité à lui, le poète, qui ne peut pas pas choisir, aller contre son désir d'un côté, qui est de dormir et non de faire l'amour lorsqu'il est allongé près d'une femme ; par contre l'autre arbre est habité par un coq donc un mâle. Là il y a un désir de répondre à son désir... tout en restant soi-même, c'est-à-dire, pour lui, en portant son étoile juive.
La vie est parfois compliquée. Pour les SS, un homme "ainsi fait" porterait l'étoile et le triangle, par contre ils ne pourraient pas le tuer deux fois.
Cela dit pour se rappeler à la tolérance, au non jugement. C'est une personnalité qui s'exprime en confiance et moi, je ne fais qu'interpréter, peut-être à côté de la plaque, d'ailleurs.
C'est si compliqué que j'ai envie de dire : et si l'on transcendait les religions ?
Par contre, pour le sexe, peut-on ou pas transcender ? That is the question. Une question intime. Peut-on ou pas commander aux puissantes hormones ? Dieu peut-il intervenir à ce sujet... oui ou non ? Je vous abandonne à cette épineuse réflexion. Ne vous perdez pas en chemin, j'ai confiance en vous.
01:37 Publié dans Lecture, Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
16/08/2019
Lu ce matin au réveil
"L’Assomption ne nous redit pas simplement que Marie est montée « au Ciel », mais qu’elle n’y reste pas assoupie dans une béate inactivité. Son écoute de son Fils, « en agonie jusqu’à la fin des temps » (selon l’intuition de Blaise Pascal), demeure le modèle que non seulement elle nous propose, mais encore qu’elle désire et prie que nous soit donné la grâce de suivre. Et notre espérance, c’est son destin, qui ne se limite pas à trouver le bonheur auprès de Dieu, mais d’amener notre prochain à l’accueillir."
Mon commentaire : Blaise Pascal, quand je lis ça et là ce qu'il a dit de l'homme roseau pensant, cela fait tilt. Mais pas ici, son "en agonie jusqu'à la fin des temps", je le rejette. Qui voudrait cette condition pour lui-même et pis encore, son fils ? Après, peut-être que le méditant voit une agonie comme une euphorie, mais si c'est du lent étouffement par exemple, bouh ! Il faut à mon sens transcender l'image du Christ. Merci pour lui, merci pour nous. Il a traversé. Il est passé de l'autre côté. Il a vaincu la mort.
Suite de la méditation du site Marie de Nazareth : "Décidément, le culte de la Vierge Marie n’est pas un accessoire folklorique ni une tradition marginale. Ce n’est pas un moyen parmi d’autres, mais le moyen qui nous est donné de comprendre pleinement ce que nous sommes et notre vocation en tant qu’êtres humains qui avons besoin d’un Père et d’une Mère dans les Cieux."
Commentaire à moi : parce que nous reconnaissons que nous sommes faillibles. Et voulons nous dépasser. Dans ce mouvement, nous levons les yeux au ciel en soupirant "my god ! Je me suis déçu(e), rends-moi plus fort." Ou ce genre de choses. Pour moi, c'est un réflexe de survie. Pour se pardonner soi-même lorsqu'on s'est senti merdeux ou merdeuse par exemple.
Suite de la méditation du site Marie de Nazareth : "Et s’il entre là-dedans une part de sentimentalité, voire de naïveté puérile, tant mieux ! Réjouissons-nous : cela prouve que nous ne sommes pas des idéologues desséchés, car c’est aux enfants et aux simples d’esprit que le Royaume est promis (Matthieu 18, 1-5) ainsi qu’à ceux qui sentent qu’en Marie, la Sagesse divine a le trône qui la rend visible. En Marie, en effet, même les savants et autres myopes qui se prennent pour des aigles peuvent voir et reconnaître la Sagesse divine sans devenir idiots, bien au contraire."
Mon commentaire : n'y aurait-il pas de l'irritation dans ce propos ? Le méditant dit "eh bien, je préfère me sentir puéril tel un enfant que totalement desséché. Les "simples d'esprit"... par contre ont plus facilement accès à la félicité. Sans ironie aucune, je pense que c'est sûrement la vérité. Mais plus loin nous est dit "sans devenir idiot". Car l'idiot du coup serait celui qui n'aurait aucun feeling.
C'est du ressenti et non du ressentiment. Cet exercice me sert à mieux me connaître moi-même.
07:28 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)