25/08/2019
Lu et écouté cet aprèm
Pour une prise de conscience toujours plus vive de la réalité :
http://miiraslimake.hautetfort.com/
Précision : Dieu donné va dans le sens du chroniqueur de Marie de Nazareth quand il parle de la récupération du nazisme, mais il aborde le sujet dans un tout autre style.
Dans les deux styles je vois un humour certain. Ou alors il s'agit d'une énergie communicative qui, donc, vous donne la pêche. Suffisamment la pêche (ou la banane) pour pouvoir rire ou sourire. Mon rire n'est jamais méchant (il peut être nerveux quand je suis hyper fatiguée, mais jamais méchant).
Par contre pour la subversion des babas cool californiens dont parle le chroniqueur de Marie de Nazareth : je ne vois pas.
Qu'est-ce que la subversion ? Cela dépend de quel angle on regarde. Jésus ne fut-il pas accusé de subversion quand il laissait faire certaines choses le jour sacré du sabbat chez les Juifs ?
Quant au conservatisme dont il est aussi question sur le site de Marie de Nazareth, quant à moi, je ne suis pas conservatrice dans beaucoup de domaines mais je ne crois pas aux révolutions sanglantes.
Il reste que les Gilets ont du courage. Un courage que je respecte.
Le blog Défense de rire vient à point :
Extrait :
"A l’autre bout, la collapsologie. Tirant le constat que la société est incapable de se réformer, le possédant mais aussi l’aspirant possédant s’accrochant à ce confort et cette consommation qui fonctionnent comme une drogue - je consomme pour oublier la frustration du nihilisme qu’est la consommation, c’est redoutable, c’est comme boire pour oublier qu’on est alcoolique - les collapsologues considèrent qu’homo sapiens est relativement indécrottable, que la civilisation va s’effondrer et qu’il faut créer les conditions d’une nouvelle société, d’une résilience. Permettre aux générations présentes et surtout futures de trouver non pas le paradis terrestre mais éviter de sombrer dans l’enfer annoncé."
http://defensederire.hautetfort.com/archive/2019/08/25/pour-un-effondrement-joyeux-6171862.html#more
17:59 Publié dans Blog Mémo, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
La grande file d'attente ♣♣♣ Marie aime rire un peu de temps à autre
Ce matin à la Rotonde, où se trouvent la grande surface et une galerie marchande comportant un étage, je vois une file d'attente qui se continue à l'extérieur. Les gens ici savent attendre sans broncher durant des heures, c'est pourquoi dans la région il n'y a jamais d'incidents aux urgences. Ils ont une patience remarquable les patients.
Bref, la file d'attente prend naissance devant l'escalier qui conduit à l'étage. J'entends quelqu'un dire à sa comparse "c'est la course aux reptiles aujourd'hui."
Je n'imagine pas des reptiles faire la course en se tortillant mais si c'est vraiment le cas, c'est moins triste qu'une bataille de coqs. Une fois dans la grande surface je prends un journal (que j'ai acheté ensuite) et vois qu'il s'agit de la bourse aux reptiles, et non pas course. Cela fait plus de 45 ans qu'on réalise chaque année une bourse aux reptiles. Je n'en n'ai jamais vu se tortiller du côté du parking, qui se soient échappés.
Sinon, il y avait un exposant de flûtes non loin de là. Les deux évènements sont sans doute liés.
♣♣♣
Sur le site Marie de Nazareth, d'aucuns ont de l'humour.
Un extrait :
"2. L’expression « discipliné et bien peigné » n’est pas anodine. À l’exception des archives de l’INA, des films d’Hitchcock et des albums de famille en noir et blanc, je ne croise que piercings, tatouages et shorts confettis. C’est sans doute le syndrome Adlerflug (vol de l’aigle), du nom de ce carrousel de chaises volantes qui vient de fermer en Allemagne car des plaignants avaient remarqué que le manège décrivait des croix gammées, ce qui n’était évidemment pas dans l’intention du concepteur. Même quand il n’y a plus rien, il faut qu’il y ait encore quelque chose. Sans le carburant conservateur, le bolide progressiste tombe en panne. L’exploitation du nazisme sert à fixer et à piéger toute représentation de l’ordre, de quelque nature qu’il soit. « Discipliné et bien peigné », c’est l’antithèse de cette cool attitude, californienne et friquée, en réalité hyper-subversive. Dans cet esprit, l’infidélité se gonfle à l’hélium de l’évasion, de l'épanouissement de soi. Mais comment peut-on s’épanouir dans le mensonge ? Car un conjoint infidèle s’amuse de sa double vie et joue avec l’autre comme un chat d’une souris."
Expirons un grand coup, détendons-nous, chère Marie.
16:56 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
24/08/2019
Je visionne cette séance ce matin ♣♣♣ Béthune se déconnecte pour se connecter autrement ♣♣♣ Émilie
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Durant ces deux jours, Béthune se déconnecte de l'actualité ou de la réalité, avec le désir de se connecter sur un temps fictionnel avec son festival des années rock and roll.
On retourne par jeu dans le passé des années cinquante, où les femmes portaient des serre-tête, coquetterie sophistiquée à l'époque, portaient pour certaines des jupons qui évasaient les jupes, des talons hauts qui allongeaient les jambes. Une esthétique relative à un temps qui rebondit dans le présent, sur le mode cadeau. Le temps ballon d'oxygène que les jeunes surtout veulent respirer afin de retrouver ensuite une actualité imbibée de ce bain de jouvence après ce contact avec un temps finalement imaginé. Car ces années-là avaient leurs problèmes qui perdurent aujourd'hui encore : un consumérisme effréné se mettait en place, il y avait la guerre froide et tout ça. Mais l'on veut fantasmer cette époque "pour un temps d'amélioration du temps". C'est pourtant simple ! Donc, en avant pour deux jours de fantasme à Béthune où des femmes "teddy girls" ou pin up, adoptent un style de vêtements qu'elles ne vont pas forcément abandonner après ces deux jours. Certaines ont décidé de le garder. Ce style charme ses patients, témoigne dans le journal l'une d'elles. D'autre part, pour elle, il y a un avant et un après. En femme des temps actuels, elle ne s'aimait pas ; ce style l'a transformée : elle s'aime et de ce fait, se plaît et plaît tout court. Au travail, malgré la blouse hospitalière, il y a par exemple des marguerites ou autre colifichets qui décorent sa coiffure élégamment crantée et cela fait sourire les patients, d'emblée sous le charme. Un style qui humanise la fonction. Évidemment pour les cosmonautes la chose reste impossible.
Dans la même veine style années cinquante. J'ai regardé hier soir un feuilleton policier dont la série s'intitule Petits meurtres d'Agatha Christie, où les faits se déroulent dans cette même époque des années 50. Le crime est occulté, on ne voit que les relations entre les personnages qui mènent l'enquête, dont le commissaire qui manie le second degré tout le temps, comme une seconde nature. Le second degré réside dans le ton, et donc il se renifle. On sait qu'il ne le pense pas quand il dit de la petite rouquine très mignonne "qu'elle est une erreur de la nature". La secrétaire blonde aux cheveux crantés, et ses mimiques de fleur bleue exacerbée dans son attachement pour le commissaire : du grand art ! Disons-le : je suis fan. Mais attention chez moi cela signifie que j'admire la prestation des artistes. C'est tout.
Années 50 inspirantes.
À ce propos, quand je parlais sur le post d'avant-hier des données du passé : où je disais qu'elles n'étaient pas manipulables, je parlais évidemment des données de son propre passé. Que l'on admet ou que l'on n'admet pas et en ce cas il y a déni. Mais les données de son propre passé restent telles quelles. Alors qu'ici il s'agit d'un passé que l'on n'a pas vécu, ou pour ceux qui l'ont vécu, ils en voient les côtés qui leur ont plu par besoin de rêver mais il ne s'agit pas de passé intime, d'histoire personnelle, mais collective. Donc deux jours à Béthune de rêve éveillé pour ceux qui aiment fantasmer les années cinquante du siècle passé !
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Écologie avec Émilie. J'aime :
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