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29/08/2019

Le nomadisme en question ♣♣♣ travailler ensemble à la construction d'un bien commun

Il semblerait, mais je ne peux rien affirmer car je ne suis pas assez calée en géopolitique, que le nomadisme ait de moins en moins cours.

 

Mais  je me demande si le fait de trop s'implanter quelque part, trop y prendre racine est une bonne chose. Ce qu'il faut d'intelligence pour traverser les déserts ensemble, par groupe d'hommes qui savent lire dans les étoiles, ne pas se perdre dans l'immensité, c'est comme naviguer dans la lumière du soleil.

 

D'après ce que dit le père Daoud dans son article, les Arabes étaient des nomades, des habitants du désert avant de devenir, comme les occidentaux, des colonisateurs plutôt violents. Cela passait en effet par la guerre et donc l'écrasement.

 

Les gens du voyage en Europe veulent à leur tour se poser, le "vagabondage" étant si mal perçu par les archi sédentaires que les choses finissent par tourner elles aussi à la violence, d'un côté ou de l'autre.

 

Le manque de partage, de communication amène à la violence.

Ceci est mon commentaire à l'article du Père Daoud, qui a mis tout son courage pour l'écrire et de ce fait, je le salue et lui souhaite la Paix. On apprend aussi beaucoup sur la géopolitique dans ce qu'il dit. Ici :

https://www.amazigh24.ma/theodorosus/

Vient à point nommé ceci, que je viens de lire sur le blog dont je vais mettre le lien en dessous :

"Le roman tourne principalement autour de ce sujet de l'apprivoisement mutuel."

Apprivoisement mutuel en voilà une réponse très belle ; la mise en pratique requiert une volonté de paix des deux côtés.

http://talememore.hautetfort.com/

 

♣♣♣

 

L'Angleterre et Marie (avec le brexit l'Angleterre tremble un peu sur ses bases alors l'Angleterre en appelle à Marie, je me trompe ?) :

 

Extrait :

 

"Le sanctuaire national de Walsingham explique cette nouvelle dédicace  : « Nous demandons à la Vierge Marie de guider et de protéger notre pays dans les années qui viennent, afin que les citoyens puissent travailler ensemble à la construction d'un bien commun, tandis que nous cherchons à embrasser la vérité de l’Évangile qui nous invite à créer une culture qui respecte la vie, embrasse la grande diversité de notre peuple et inspire à tous une grande largesse de cœur qui servira notre communauté.» (…)

Le sanctuaire connaît actuellement un grand renouveau, avec un regain d’intérêt pour les pèlerinages, de grands événements estivaux et des rassemblements de jeunes. Une nouvelle consécration de l'Angleterre à Marie en ce 21ème siècle aura certainement un impact puissant."

08:49 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

28/08/2019

Poème pour la mémoire d'une femme

Charlotte Forten Grimké

 

Où est-elle allée ? Et qui est là pour le dire ?

Mais cela nous le savons : son doux esprit bouge

Et se trouve là où la beauté ne faiblit pas,

Au gré d'autres courants, au milieu d'autres bosquets ;

Et pour nous là-bas, ah ! elle reste

Un  magnifique souvenir

Jusqu'à l'éternité ;

Elle est venue, elle a aimé, et puis elle s'en est allée.

 

 

 

To Keep the Memory of Charlotte Forten Grimké

 
Angelina Weld Grimké

12:07 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

Cinq ♣♣♣ La violence ♣♣♣ Poem a Day

Pas plus de cinq guêpes ce matin, le temps que Yoko sorte, la porte a été refermée aussitôt. Elles sont donc dans la maison pour leur dernière danse. C'est bluesant à la fin. Une expression de souffrance de la planète à travers ces guêpes ? Car finalement, c'est de la mort en groupe, ça ne ressemble pas au déclin d'une colonie, c'est plutôt comme si un poison dans l'air était à l'œuvre. Si les abeilles font pareil... mais les guêpes aussi pollinisent les fleurs, comme tous les insectes.

 

♣♣♣

 

Regardé hier soir ce qu'il s'est passé en Sicile avec la mafia. La Sicile dépend d'un État en dehors de son île, qui est Italien, et est néanmoins déclarée région autonome ; les siciliens parlent leur propre langue.  Quelques nobles se partageaient les territoires siciliens mais ne restaient pas dans les campagnes et ils déléguaient à des intendants qui faisaient la loi, en opprimaient certains, en favorisaient d'autres. Les absents ont toujours tort en la matière et les nobles finirent par être expropriés, par ces mêmes intendants si cela se trouve. En matière d'iniquité, elle ne passait pas par le délit de faciès à mon avis car les Siciliens ont le même type physique et ont tous l'air d'être frères et sœurs du même coup, dans le sens noble des choses ; les favoritismes et autres comportements inéquitables se jouaient donc sur d'autres paramètres que je n'ai pas saisis je dois dire. Toujours est-il que d'aucuns, se sentirent lésés et ainsi apparurent les premiers mafiosos, qui avaient l'impression de rétablir une justice. Mais le goût du pouvoir les rattrapant, ils devinrent tout bêtement de dangereux criminels.

 

Les repentis témoignent que, par besoin de considération ils obéirent aveuglément au chef de la mafia qu'ils avaient érigé en Dieu du fait qu'il avait ce pouvoir sacré de leur donner de l'importance, le pouvoir de tuer les hommes- obstacles à la gloire d'exister aux yeux des autres. En effet, les autres villageois, quand ils comprenaient qu'un tel qui, d'après le repenti, "n'était rien à leurs yeux" jusque là, était adoubé par la mafia, alors soudain ils lui témoignaient leur respect. De petit être qui s'était trouvé tellement insignifiant quand les villageois l'ignoraient,  l'adoubé devenait quelqu'un. La parcelle de pouvoir  que lui donnait son patron avait transcendé sa condition : c'était magique. Ainsi, les bourreaux qui étaient amenés à supplicier, sur ordre du chef, des individus à qui la veille ils avaient pu rendre un service, étaient en fait des enfants "dans leur tête". La violence avait atteint un niveau de terreur qui avait dépassé celle créée par les brigades rouges dit-on dans ce reportage. Les juges, s'ils faisaient leur travail, savaient qu'ils s'exposaient à une mort violente certaine. Et certains firent leur boulot, comme le juge Falcone. La population qui en avait marre de tous ces crimes quotidiens en nombre croissant  vit le Christ en ces sacrifiés. 

 

♣♣♣

 

Lu dans Poem a Day ce jour :

 

On the Hill-Side

 
Radclyffe Hall

 

A Memory

 

You lay so still in the sunshine,
So still in that hot sweet hour—
That the timid things of the forest land
Came close; a butterfly lit on your hand,
Mistaking it for a flower.

 

You scarcely breathed in your slumber,
So dreamless it was, so deep—
While the warm air stirred in my veins like wine,
The air that had blown through a jasmine vine,
But you slept—and I let you sleep

 

Un souvenir

 

Tu reposes si immobile dans la lumière du soleil

Tellement immobile en cette heure douce et chaude —

Que les choses timides de la forêt

S'approchent ; un papillon se pose sur ta main,

la prenant pour une fleur.

 

Tu respirais à peine dans ton sommeil,

Tellement sans rêves, si profond -

Tandis que l'air chaud remuait dans mes veines comme du vin,

L'air qui avait soufflé dans une vigne de jasmin,

Mais tu dormais - et je t'ai laissé dormir

 

 

08:39 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)