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30/09/2019

Sur le site Hozana, revient le thème des tempéraments colériques, avec Saint Jérôme

 

"Saint Jérôme (347 - 420)

 

Jérôme est un étudiant romain plein d'allant. Il demande le baptême à 19 ans et son tempérament entier ne conçoit d'autre vie que consacrée à Dieu. Mais où et comment ? A la recherche de sa vocation, il se met à voyager. Il passe tout d'abord deux années dans le désert de Chalcis en Syrie : un petit stage d'érémitisme ascétique et contemplatif, dans la méditation amoureuse des Écritures, est la meilleure formation pour le service du Seigneur. Mais Jérôme a besoin d'action. Il se rend alors à Antioche, fameuse pour son école exégétique. Il y apprend le grec et l'hébreu et y reçoit le sacerdoce. Passant par Constantinople, il découvre l'exégèse d'Origène et se met sous la direction de saint Grégoire de Naziance. Mais toujours indécis sur ce qu'il doit devenir, il retourne à Rome. Là sa grande culture fait de lui le secrétaire du pape Damase. Il a aussi beaucoup de succès auprès des laïcs: un petit cercle de dames chrétiennes, des admiratrices inconditionnelles dont il est le père spirituel, se rassemble autour de lui. A la mort de saint Damase, il doit quitter Rome où son bouillant caractère lui a valu beaucoup d'ennemis. Ses "dames" le suivent jusqu'à Bethléem où il fonde pour elles un petit monastère.

 

Il a trouvé le lieu de sa vocation. Il se consacre à l'étude de la Bible qu'il traduit en latin "la Vulgate" sans négliger de se brouiller avec de nombreuses personnalités et de s'immiscer dans toutes les querelles de l'époque. Il passe, dans l'histoire, pour l'un des plus mauvais caractères de la communion des saints. Mais son affectivité exacerbée le rend très proche de nous. On le plaint d'avoir été irascible et vindicatif. On l'admire pour son amour du Christ et de la Parole de Dieu.

 

Prière

 

Prions pour les personnes au caractère colérique, que le Seigneur adoucisse leur cœur et le remplisse de Son Amour Saint."

 

Hozana

 

Commentaire : Réagir positivement face à de grossiers personnages comme sut le faire Jacques Chirac, qu'un de ses ennemis politiques traita "d'enc...", et lui de répondre "Enchanté, moi c'est Chirac", c'est déjà bien. Pas de colère, avec le recours de l'humour. Mais il y a des attaques plus sournoises, propres à faire tourner bourrique la personne ciblée, et là : soit la réponse est la "torpeur", un moyen d'échapper à la colère qui détruit le colérique au niveau du cœur, ou alors, si l'on est en mesure de prier, la réponse est la prière, qui donne l'intuition nécessaire pour anticiper et éviter certaines situations, qui apporte surtout le recul. Car la colère provient du fait que l'on est démuni face à quelque chose qui choque, on perd alors les pédales. Avec la prière, est permis de se détourner de qui produit le choc, pour se focaliser sur  la bienveillance du Ciel à l'égard de tous.

Mais si le colérique mène une vie très socialisée, toujours entouré de monde... comme saint Jérôme, j'imagine  que se mettre sur le champ "en état de recueillement" n'était pas toujours possible. D'où "l'explosion" ou "l'implosion", plutôt. Il faut donc de l'entraînement à se mettre, dans n'importe quelle situation, même entouré de monde, en état de connexion avec plus grand que soi. Un long cheminement pour le colérique.

 

La colère blanche, qui ne se voit pas, amène par contre, je le crois, le comportement sournois, qui consiste à humilier l'autre "mine de rien".

 

Les "colères justes", dans le sens où elles ne sont pas nuisibles à l'autre, proviennent d'une juste indignation ; les autres, proviennent de l'orgueil. De mon point de vue.

Fin de cette réflexion sur la colère.

 

 

 

 

09:14 Publié dans Note, prière | Lien permanent | Commentaires (0)

27/09/2019

Jacques Chirac ♣♣♣ La vie de saint Vincent de Paul ...

J'ai suivi un long moment le reportage sur Jacques Chirac. Où l'on voit une personne qui a évolué au fil du temps. Il s'est remis en question. Pour la guerre d'Algérie le reportage montre qu'il ne perçoit pas la souffrance du peuple algérien, puis il évolue, et son rapport au Moyen-Orient, à l'Afrique du Nord, au Proche-Orient change. Il prend alors les bonnes décisions, par rapport à l'Irak notamment.

On voit le séducteur laisser de plus en plus la place à une personne à l'écoute : c'est le grand succès de Jacques Chirac.  

Mise en lumière de la part d'ombre, pour ne plus commettre les mêmes erreurs... Jacques Chirac est allé dans ce sens.  

Le mot succès en ce cas prend sens.

 

♣♣♣

 

Il a rendu son dernier souffle en murmurant "Confiance ! Jésus !"

 

"Saint Vincent de Paul (1581 - 1660)

 

Monsieur Vincent n'oubliera jamais que, quand il était petit, il gardait les porcs dans la campagne landaise. Il en rougissait à l'époque et s'il voulut devenir prêtre, ce fut surtout pour échapper à sa condition paysanne. Plus tard, non seulement il l'assumera, mais il en fera l'un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés. A 19 ans, c'est chose faite, il monte à Paris parce qu'il ne trouve pas d'établissement qui lui convienne. Le petit prêtre devient curé de Clichy un village des environs de Paris, aumônier de la reine Margot, précepteur dans la grande famille des Gondi. Entre temps, il rencontre Bérulle qui lui fait découvrir ce qu'est la grâce sacerdotale et les devoirs qui s'y rattachent. Il appellera cette rencontre "ma conversion". 

 

Il renonce à ses bénéfices, couche sur la paille et ne pense plus qu'à Dieu. Dès lors son poste de précepteur des Gondi lui pèse. Il postule pour une paroisse rurale à Châtillon-les-Dombes et c'est là qu'il retrouve la grande misère spirituelle et physique des campagnes françaises. Sa vocation de champion de la charité s'affermit. Rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général. Ami et confident de saint François de Sales, il trouve en lui l'homme de douceur dont Monsieur Vincent a besoin, car son tempérament est celui d'un homme de feu. Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité. Plus que l'importance de ses fondations, c'est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains. Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint. Il meurt, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie: "Confiance ! Jésus !".

 

Prière

 

Prions pour que, à l'exemple de Saint Vincent de Paul, nous puissions toujours dire cette phrase "Confiance ! Jésus !" Que cette phrase nous accompagne toujours dans notre vie afin de nous relever quand nous sommes tombés et d'aller plus haut le reste du temps."

 

 

Dieu Tout-Puissant
qui es présent dans tout l’univers
et dans la plus petite de tes créatures,
Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe,
répands sur nous la force de ton amour pour que nous protégions la vie et la beauté.

Inonde-nous de paix, pour que nous vivions comme frères et sœurs
sans causer de dommages à personne.

Ô Dieu des pauvres,
aide-nous à secourir les abandonnés
et les oubliés de cette terre qui valent tant à tes yeux.

Guéris nos vies,
pour que nous soyons des protecteurs du monde
et non des prédateurs,
pour que nous semions la beauté et non la pollution ni la destruction.

Touche les cœurs
de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres.

Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés,
à reconnaître que nous sommes profondément unis
à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie.

Merci parce que tu es avec nous tous les jours.
Soutiens-nous, nous t’en prions, dans notre lutte pour la justice, l’amour et la paix.

 

Pape François - Laudato si.

 

 

 

 

08:04 Publié dans Note, prière | Lien permanent | Commentaires (0)

26/09/2019

Le philosophe humoriste

 

Ici :

 

https://www.ted.com/talks/alain_de_botton_a_kinder_gentle...

 

Commentaire : ce qu'il dit sur la tragédie Grecque, qui présente le parcours de ceux qu'aujourd'hui beaucoup appellent des "perdants" et qui étaient vécus par les Grecs de l'Antiquité comme des héros, montre que nous sommes arrivés dans un temps de plus grande cruauté que celui de la civilisation grecque, et aussi que nous sommes influençables, car dit-il, personne n'aurait l'idée de traiter Hamlet de looser. ( NP : Ce que la majorité ferait pour un Hamlet contemporain).

"Le succès" : une notion presque obsessionnelle. Mais succès par rapport à quoi, à qui ? 

Par rapport à nos ambitions personnelles, dit-il, mais d'aucuns se rendent compte chemin faisant, qu'en fait, il s'agissait de l'ambition d'autres qu'eux-mêmes. Et il y a une forme d'insuccès à avoir le sentiment que "ce n'était pas ce qu'on voulait", comme si on était passé à côté de quelque chose, de l'ordre d'un désir plus profond, resté insatisfait.

Il n'a pas parlé de qualité de vie. Mais toujours de la notion  "perdants"/"gagnants",  "succès"/"échec".

 

Il a creusé au début sur le thème de la méritocratie, avec des observations pertinentes à mon sens.

 

Je vois cela comme le début de quelque chose.

 

L'estime de soi, sentir simplement que l'on a fait de son mieux, ce qu'on pouvait, tout son possible, en se fichant finalement de l'aspect "succès" ou insuccès". Etre juste en paix avec soi-même, et pour les croyants chrétiens, connectés à plus grand que soi, qui vous embrasse dans son amour, quoi qu'il arrive. Voilà à mon sens l'essentiel.

 

Il reste que, je vais m'intéresser de plus près aux tragédies grecques. Il m'en a donné la curiosité. Même s'il a fait un peu son "snob", rapport au regard de la presse "populaire" (expéditive) sur les tragédies grecques. Je me souviens que dans Œdipe, Sophocle traite de l'ostracisme, du bannissement. C'est une prise de conscience à ce sujet. À relire. Et toutes les autres tragédies, notamment celle où l'héroïne transgresse un interdit social, et est donc vue comme très subversive, du simple fait de vouloir donner une sépulture à un proche. Mouais... aller au théâtre n'est pas à la portée de toutes les bourses.

 

À relire aussi, tous les jours (du moins, me concernant), le poème-prière du pape François :

 

Dieu Tout-Puissant
qui es présent dans tout l’univers
et dans la plus petite de tes créatures,
Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe,
répands sur nous la force de ton amour pour que nous protégions la vie et la beauté.

Inonde-nous de paix, pour que nous vivions comme frères et sœurs
sans causer de dommages à personne.

Ô Dieu des pauvres,
aide-nous à secourir les abandonnés
et les oubliés de cette terre qui valent tant à tes yeux.

Guéris nos vies,
pour que nous soyons des protecteurs du monde
et non des prédateurs,
pour que nous semions la beauté et non la pollution ni la destruction.

Touche les cœurs
de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres.

Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés,
à reconnaître que nous sommes profondément unis
à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie.

Merci parce que tu es avec nous tous les jours.
Soutiens-nous, nous t’en prions, dans notre lutte pour la justice, l’amour et la paix.

 

Pape François - Laudato si.

 

 

08:27 Publié dans Note, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)