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26/09/2019

Le philosophe humoriste

 

Ici :

 

https://www.ted.com/talks/alain_de_botton_a_kinder_gentle...

 

Commentaire : ce qu'il dit sur la tragédie Grecque, qui présente le parcours de ceux qu'aujourd'hui beaucoup appellent des "perdants" et qui étaient vécus par les Grecs de l'Antiquité comme des héros, montre que nous sommes arrivés dans un temps de plus grande cruauté que celui de la civilisation grecque, et aussi que nous sommes influençables, car dit-il, personne n'aurait l'idée de traiter Hamlet de looser. ( NP : Ce que la majorité ferait pour un Hamlet contemporain).

"Le succès" : une notion presque obsessionnelle. Mais succès par rapport à quoi, à qui ? 

Par rapport à nos ambitions personnelles, dit-il, mais d'aucuns se rendent compte chemin faisant, qu'en fait, il s'agissait de l'ambition d'autres qu'eux-mêmes. Et il y a une forme d'insuccès à avoir le sentiment que "ce n'était pas ce qu'on voulait", comme si on était passé à côté de quelque chose, de l'ordre d'un désir plus profond, resté insatisfait.

Il n'a pas parlé de qualité de vie. Mais toujours de la notion  "perdants"/"gagnants",  "succès"/"échec".

 

Il a creusé au début sur le thème de la méritocratie, avec des observations pertinentes à mon sens.

 

Je vois cela comme le début de quelque chose.

 

L'estime de soi, sentir simplement que l'on a fait de son mieux, ce qu'on pouvait, tout son possible, en se fichant finalement de l'aspect "succès" ou insuccès". Etre juste en paix avec soi-même, et pour les croyants chrétiens, connectés à plus grand que soi, qui vous embrasse dans son amour, quoi qu'il arrive. Voilà à mon sens l'essentiel.

 

Il reste que, je vais m'intéresser de plus près aux tragédies grecques. Il m'en a donné la curiosité. Même s'il a fait un peu son "snob", rapport au regard de la presse "populaire" (expéditive) sur les tragédies grecques. Je me souviens que dans Œdipe, Sophocle traite de l'ostracisme, du bannissement. C'est une prise de conscience à ce sujet. À relire. Et toutes les autres tragédies, notamment celle où l'héroïne transgresse un interdit social, et est donc vue comme très subversive, du simple fait de vouloir donner une sépulture à un proche. Mouais... aller au théâtre n'est pas à la portée de toutes les bourses.

 

À relire aussi, tous les jours (du moins, me concernant), le poème-prière du pape François :

 

Dieu Tout-Puissant
qui es présent dans tout l’univers
et dans la plus petite de tes créatures,
Toi qui entoures de ta tendresse tout ce qui existe,
répands sur nous la force de ton amour pour que nous protégions la vie et la beauté.

Inonde-nous de paix, pour que nous vivions comme frères et sœurs
sans causer de dommages à personne.

Ô Dieu des pauvres,
aide-nous à secourir les abandonnés
et les oubliés de cette terre qui valent tant à tes yeux.

Guéris nos vies,
pour que nous soyons des protecteurs du monde
et non des prédateurs,
pour que nous semions la beauté et non la pollution ni la destruction.

Touche les cœurs
de ceux qui cherchent seulement des profits aux dépens de la terre et des pauvres.

Apprends-nous à découvrir la valeur de chaque chose, à contempler, émerveillés,
à reconnaître que nous sommes profondément unis
à toutes les créatures sur notre chemin vers ta lumière infinie.

Merci parce que tu es avec nous tous les jours.
Soutiens-nous, nous t’en prions, dans notre lutte pour la justice, l’amour et la paix.

 

Pape François - Laudato si.

 

 

08:27 Publié dans Note, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

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