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16/08/2019

Lu ce matin au réveil

 

"L’Assomption ne nous redit pas simplement que Marie est montée « au Ciel », mais qu’elle n’y reste pas assoupie dans une béate inactivité. Son écoute de son Fils, « en agonie jusqu’à la fin des temps » (selon l’intuition de Blaise Pascal), demeure le modèle que non seulement elle nous propose, mais encore qu’elle désire et prie que nous soit donné la grâce de suivre. Et notre espérance, c’est son destin, qui ne se limite pas à trouver le bonheur auprès de Dieu, mais d’amener notre prochain à l’accueillir."

 

Mon commentaire : Blaise Pascal, quand je lis ça et là ce qu'il a dit de l'homme roseau pensant, cela fait tilt. Mais pas ici, son "en agonie jusqu'à la fin des temps", je le rejette. Qui voudrait cette condition pour lui-même et pis encore, son fils ? Après, peut-être que le méditant voit une agonie comme une euphorie, mais si c'est du lent étouffement par exemple, bouh ! Il faut à mon sens transcender l'image du Christ. Merci pour lui, merci pour nous. Il a traversé. Il est passé de l'autre côté. Il a vaincu la mort.

 

Suite de la méditation du site Marie de Nazareth :  "Décidément, le culte de la Vierge Marie n’est pas un accessoire folklorique ni une tradition marginale. Ce n’est pas un moyen parmi d’autres, mais le moyen qui nous est donné de comprendre pleinement ce que nous sommes et notre vocation en tant qu’êtres humains qui avons besoin d’un Père et d’une Mère dans les Cieux."

 

Commentaire à moi : parce que nous reconnaissons que nous sommes faillibles. Et voulons nous dépasser. Dans ce mouvement, nous levons les yeux au ciel en soupirant "my god ! Je me suis déçu(e), rends-moi plus fort." Ou ce genre de choses. Pour moi, c'est un réflexe de survie. Pour se pardonner soi-même lorsqu'on s'est senti merdeux ou merdeuse par exemple. 

 

Suite de la méditation du site Marie de Nazareth : "Et s’il entre là-dedans une part de sentimentalité, voire de naïveté puérile, tant mieux ! Réjouissons-nous : cela prouve que nous ne sommes pas des idéologues desséchés, car c’est aux enfants et aux simples d’esprit que le Royaume est promis (Matthieu 18, 1-5) ainsi qu’à ceux qui sentent qu’en Marie, la Sagesse divine a le trône qui la rend visible. En Marie, en effet, même les savants et autres myopes qui se prennent pour des aigles peuvent  voir et reconnaître la Sagesse divine sans devenir idiots, bien au contraire."

 

Mon commentaire : n'y aurait-il pas de l'irritation dans ce propos ? Le méditant dit "eh bien, je préfère me sentir puéril tel un enfant que totalement desséché. Les "simples d'esprit"... par contre ont plus facilement accès à la félicité. Sans ironie aucune, je pense que c'est sûrement la vérité. Mais plus loin nous est dit "sans devenir idiot". Car l'idiot du coup serait celui qui n'aurait aucun feeling.

 

C'est du ressenti et non du ressentiment. Cet exercice me sert à mieux me connaître moi-même.

07:28 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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