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04/12/2018

L'anecdote antidote ♣♣♣ Les GILETS VERTS

 

Hier soir nous avons reçu un coup de fil pour de la publicité déguisée en enquête. "Que mettez-vous dans le congélateur ?" me demande l'homme. Ce coup de fil faisait partie de la énième enquête, alors, un petit ras le bol se faisant sentir, j'ai dit quelque chose qui se rapproche de plus en plus de la vérité : "nous n'avons pas de congélateur car nous sommes des décroissants. Merci à vous. Bonsoir."

Et j'ai raccroché. Il se peut que l'homme n'ait pas appris le français depuis longtemps, et peut-être aura-t-il inscrit : "croissants", pour toute nourriture dans le congélateur. Ce qui est mieux que "bébés congelés après avoir passé de longs mois dans un climat affectueusement frigorifique", comme ce fut je pense le cas pour madame Courgeault. Aucun humour dans ce que je dis, je suis juste sur le mode récapitulatif et travail de mémoire.

 

Pour en revenir au décroissement, nous nous rendons compte que nous avons pas mal amassé de choses dans la maison. La loi Elan est passée donc il est à prévoir que nous nous en ferons poliment éjecter dans les prochains mois. Ayant déjà réfléchi à la question, nous comptons emménager dans un studio, comme dans le temps de notre jeunesse à Lille, Avignon, Toulouse, où nous nous contentions matériellement de très peu... (surtout moi, car Patrick ayant eu sa période rock, il lui a fallu une sono !)

Bref, il nous faudra redevenir des décroissants purs et durs ! À la grâce de Dieu !

 

J'interprète cette chanson comme un pamphlet contre le consumérisme. Les gens n'entendent pas les écologistes, il leur en faut matériellement toujours plus, jusqu'à épuisement des ressources de la planète déjà épuisée. Mais le silence est de rigueur à ce sujet, et les paroles vaines. Ce que dit la chanson de l'homme qui raconte son cauchemar. Mais c'est sublimé par l'acceptation, on rejoint les prophètes dans cette chanson, pour la chrétienne  que je suis, le Christ. Il ne reste vraiment plus qu'à prier. Au fond, c'est ce que dit la chanson selon mon interprétation.

Pétition les Gilets Verts : http://prele.hautetfort.com/

Mon ami le souffle

 

 

Ce matin, me réveillant à deux heures (du matin), après m'être couchée à 20h30, j'ai fait quelques massages en me levant, de Chrystel Herbeaux del Pino Mulan et ensuite, j'ai fait cette simplissime séance de Maryse.

Après, le creux à l'estomac à nettement diminué, un thé et un yaourt suffiront avant de commencer à travailler.

Yaourt, dans lequel je mets du gingembre en poudre, de la cannelle et de la poudre d'écorce de citron + un peu de miel.

Sans le calme, la vie se bloque, la respiration se bloque.

Namasté, Maryse, et à tous ceux à qui le Namasté dit quelque chose.

 

                                           ♣♣♣

 

 

Les musiques qui rendent le souffle.

La chanson qui me suit partout ces temps-ci, comme un souffle ajouté au souffle : 

 

"The Sound Of Silence"

Hello darkness, my old friend
I've come to talk with you again
Because a vision softly creeping
Left its seeds while I was sleeping
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence


In restless dreams I walked alone
Narrow streets of cobblestone
'Neath the halo of a streetlamp
I turned my collar to the cold and damp
When my eyes were stabbed by the flash of a neon light
That split the night
And touched the sound of silence
 


And in the naked light I saw
Ten thousand people, maybe more
People talking without speaking
People hearing without listening
People writing songs that voices never share
No one dare
Disturb the sound of silence
 


"Fools" said I, "You do not know
Silence like a cancer grows
Hear my words that I might teach you
Take my arms that I might reach you"
But my words like silent raindrops fell
And echoed in the wells of silence
 


And the people bowed and prayed
To the neon god they made
And the sign flashed out its warning
In the words that it was forming
And the sign said "The words of the prophets
Are written on the subway walls
And tenement halls
And whispered in the sounds of silence"
 

02:52 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

03/12/2018

Vu hier soir à la télé à propos des gilets jaunes

 

D'après les images montrées à la télé hier soir et les propos que j'ai entendus au sujet de la capture de gilets jaunes, il semblerait que non seulement leur mouvement a été infiltré largement, mais aussi que certains aient fini par perdre la boule et se soient laissés emporter dans le maelstrom de la violence.

 

Ils ne devraient pas aller à Paris. Paris est un piège à gilets jaunes et aussi à policiers.

 

Par ailleurs, à propos de ce mouvement, il y a d'autres actions à faire que le blocage de ronds point.

 

Le dispositif de machines au service du pouvoir pour renflouer les caisses d'un état qui ne redistribue pas l'argent puisqu'il y a de moins en moins de service public, reflète la tournure que prend le pouvoir. Ces dispositifs sont propres à rendre monstrueux d'un point de vue moral ; comme certains gilets jaunes qui se sont laissés happer par le tourbillon de la violence environnante, des gens au pouvoir se laissent happer par l'inhumanité des machines, lesquelles pouvant se tromper (notamment les radars) mais étant quand même odieusement "déifiées" par les "happés" (avec la liaison, anglais et anglaises qui me lisent, l'on entendrait "zappés" si le "h" n'était pas aspiré"). "Déifiées" en effet puisqu'ils leur prêtent la faculté de ne jamais se tromper, or les machines se grippent, tombent en panne, ou des ondes électro magnétiques peuvent les perturber etc.

 

Espérons qu'aucun gilet jaune ne se fasse piéger samedi prochain, comme se fut le cas pour ce dernier samedi....autrement dit, espérons qu'ils n'y aillent pas.

 

Pour apaiser tous ceux que la violence meurtrit, la douceur immense et bien réelle de ces deux chanteurs qui chantent si intelligemment :

 

 

 

 

"The Sound Of Silence"

Hello darkness, my old friend
I've come to talk with you again
Because a vision softly creeping
Left its seeds while I was sleeping
And the vision that was planted in my brain
Still remains
Within the sound of silence


In restless dreams I walked alone
Narrow streets of cobblestone
'Neath the halo of a streetlamp
I turned my collar to the cold and damp
When my eyes were stabbed by the flash of a neon light
That split the night
And touched the sound of silence
 


And in the naked light I saw
Ten thousand people, maybe more
People talking without speaking
People hearing without listening
People writing songs that voices never share
No one dare
Disturb the sound of silence
 


"Fools" said I, "You do not know
Silence like a cancer grows
Hear my words that I might teach you
Take my arms that I might reach you"
But my words like silent raindrops fell
And echoed in the wells of silence
 


And the people bowed and prayed
To the neon god they made
And the sign flashed out its warning
In the words that it was forming
And the sign said "The words of the prophets
Are written on the subway walls
And tenement halls
And whispered in the sounds of silence"
 
 
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05:05 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)