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28/12/2018

La phrase lue quelque part ♣♣♣ Joy : la chienne d'Emma ♣♣♣ Qi gong

 

"The love showing itself once more in

his smile signified his agreement with the request that was being made to him.
 
L'amour s'esquissant une fois de plus dans son sourire signifiait son agrément à la requête qui lui était faite."
 
                                                   ♣♣♣
 
Une jeune fille, atteinte d'épilepsie, en connaît trois formes de crises et doit prendre un traitement médicamenteux assez costaud pour résister aux attaques de ce mal.
 
Un jour, raconte-t-elle, elle qui ne s'émeut pas spécialement sur une portée de chiots en général, elle entre pourtant en connexion avec l'un d'eux, comprenant qu'il lui est destiné.
 
Le chien a appris à détecter une crise plusieurs minutes précieuses à l'avance (un quart d'heure par exemple). Selon le genre de crise, Joy se comporte différemment avec Emma.
 
Quand c'est le genre de crise la plus grave, avec convultions,  une fois la crise entamée,  Joy place sa tête sous celle de la jeune fille après avoir averti à sa manière l'entourage de ce qui va arriver à son amie. Cet entourage est prévenu par Emma qui a compris les signes que lui envoyait Joy ;  Emma a donc le temps de donner à quelqu'un le médicament qu'il faudra lui mettre dans la bouche quand elle sera couchée par terre, quelques secondes après que la crise a commencé, et Joy, sa tête sous celle de son amie a pris position pour que celle-ci ne s'étouffe pas. Parfois, quand la chose se produit dans la rue, grâce aux avertissements de Joy, Emma a le temps d'entrer dans un magasin, où on lui trouvera un coin à l'écart, une personne recevant le médicament à lui donner. Dans les crises les plus graves, le pronostic vital serait engagé si Joy n'était pas là, ayant permis de tout planifier pour que le pire ne se produise pas.
 
Emma dit de sa chienne, qu'elle est une personne. Ensemble elles font des tours. Joy apprend vite. Toutes les deux sont passées à l'émission "La France a un incroyable talent", où l'artiste Joy a présenté son show avec Emma.
Jolie Emma qui, dit-elle, a fait de son handicap une force.
J'ai lu cet article ce matin dans Trente millions d'amis.  L'article s'intitule "Emma et Joy, un duo de talent". Joy, pour des crises mineures a des trucs pour "réancrer Emma", qui a une absence de quelques secondes.
Joy, le bonheur !
 
 
On peut voir intégralement la vidéo en tapant dans un moteur de recherche : La france a un incroyable talent, Joy et Emma. Mais le lien du face book ne s'est pas mis sur le blog.
 
                                               ♣♣♣
 
Ce matin, je stimule mon système immunitaire :
 
 
Et je danse, mais uniquement par la pensée, en regardant Chrystel danser :
 
 
 

 

 

01:57 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

26/12/2018

Une façon tout spéciale de se soigner

 

Suite des aventures au canal d'Aire.

 

Je ne comprenais pas pourquoi un si bel endroit était abandonné de la population. Même les joggers, qui étaient devenus plus nombreux à une époque, ont l'air de l'avoir déserté.

J'ai compris l'autre jour qu'évidemment, l'humidité favorise la multiplication des germes dans ces eaux dormantes, le froid en plus, l'organisme a fort à faire pour se protéger, ajoutez à cela des cheveux humides et les conditions sont "idéales" pour attraper au moins un gros rhume. D'autant que je n'avais pas fait de qi gong depuis quelques jours.

 

Je m'étais bien sortie du gros rhume avec des granules, du sirop, et de l'aspirine, mais il a fallu que le dimanche, je reste, et là, je ne l'ai pas choisi, dans un courant d'air durant plus de dix minutes, attendant qu'on m'ouvre une porte. Résultat : rechute mémorable. Extinction de voix (retrouvée aujourd'hui), assortie d'une sorte d'hébétement dû à la fièvre. Impossible de lire.

 

J'avais encore de la fièvre quand la salle a été réagencée : le canapé n'est plus orienté vers la petite télé. Celle-ci a été mise en retrait, cachée dans un coin pour tout dire, mais pouvant retrouver sa place au cas où. De bons films passant parfois et même souvent à la télé. Le dernier vu a été La soupe au choux, sur la télé belge ; film avant-gardiste à bien des égards, au niveau du message écologique. Et visible et appréciable même en cas d'hébétement passager grâce au talent comique des acteurs. Les grands comiques comme Louis de Funès, Villeret, Jean Carmet à ses heures...  Quelle performance de déclencher le rire chez des gens qui auparavant avaient mal à la tête, comme ce fut le cas pour moi.  Amour.

25/12/2018

Noël ♣♣♣ Méditation avec les Carmes

 

Reflect upon your present blessings -- of which every man has many -- not on your past misfortunes, of which all men have some.

                                                                                                   ~ Charles Dickens

 

Bon Noël aux personnes de bonne volonté, à la planète, au cosmos, aux animaux souvent conscients et pourvus de sensibilité, pris dans le déchaînement de la folie des hommes. 

 

Vu hier à la télé, sur LCP : les accords de Yalta, qui n'empêchèrent pas la guerre froide entre les deux grandes puissances, par pays moins puissants interposés.

Ainsi que, toujours sur LCP, le destin du ministre du travail Boulin à l'époque du gouvernement Barre, sous Giscard. Boulin, accusé de corruption par ses ennemis politiques, à tort, a tenté de se défendre en leur opposant des arguments pouvant mettre à mal leur carrière politique. Quand le pouvoir fait perdre la notion d'humanité, voilà de quoi témoigne le documentaire sur le ministre Boulin. Dangereux le pouvoir quand Dieu n'a pas élu domicile chez vous !

Pour rester dans la ligne du propos de Dickens, pensons à la place qui est assurée au ciel pour des gens comme Boulin.

 

                                                   ♣♣♣

 

"Frères et sœurs, nous voici réunis pour célébrer Noël, Noël, fête de la joie, de la paix, Noël, fête de l'enfance du Fils de Dieu, Noël, fête de tous les pauvres qui n'ont pas d'autre fête.

Il fut un temps où nous étions de plain-pied avec la joie de Noël, parce que nous étions encore proches de notre propre enfance ; mais à mesure que notre enfance s'éloigne, le chemin nous semble aussi plus long pour rejoindre la joie que nous apporte Noël. Et cela parce que le monde est dur et que les hommes y souffrent, parce que le cœur de l'homme reste habité par l'égoïsme ou la volonté de puissance, parce que nous sentons, à l'œuvre en nous-mêmes, des forces de refus, ou parce que nous prenons une conscience plus vive de nos pesanteurs, de nos opacités et de nos impuissances.

Nous nous sommes éloignés de Noël, et il serait vain de tenter de le reconquérir à la force du poignet, ou en nous replongeant dans le rêve, dans l'oubli, comme en fermant les yeux sur le réel du monde, car la joie de Noël n'est pas une conquête de l'homme, du chrétien, du religieux, c'est un don du Seigneur, aujourd'hui comme au premier jour.

Il ne s'agit pas de rejoindre Noël, à tout prix, mais bien, à Noël, de nous laisser rejoindre par Dieu, d'accepter enfin que Dieu vienne au-devant de nous et qu'il accomplisse ses merveilles dans l'ordinaire de notre vie d'hommes ou de femmes.

C'est ainsi que cela s'est passé, une nuit, à Bethléem. Une femme toute simple a fait pour son enfant les gestes tout simples que toutes les mères font depuis qu'il y a des mères : nourrir, langer, bercer, cajoler ; mais l'Enfant était le propre Fils de Dieu.

Tout enfant échappe à sa mère dès qu'il ouvre les yeux à la lumière du monde ; et c'est pourquoi les mères, si souvent, demeurent songeuses en regardant leur enfant. Marie savait que le mystère de son enfant lui échapperait toujours, et pourtant elle a su poser pour lui, jour après jour, les gestes ordinaires de la vie.

Courageusement, sereinement, elle est entrée dans le dessein et le parti pris de Dieu, qui est de faire de la richesse avec des pauvretés, de l'éternel avec du quotidien, de l'universel avec du limité, de la rédemption avec de l'ordinaire, du divin dans l'humanité.

Les bergers, eux aussi, ont été rejoints par Dieu dans leur quotidien, dans le froid de la nuit près des enclos à moutons; et les merveilles que Dieu a faites pour eux en cette nuit de Noël restent bien des merveilles capables de parler à des pauvres: Dieu leur fait sentir sa présence et sa proximité en les prenant dans sa lumière, puis il leur explique tout, tout ce qui est explicable, par la voix de son messager: "Il vous est né, aujourd'hui, dans la ville de David, un Sauveur qui est le Messie Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.

Fragilité, dépendance, dénuement : voilà les repères fournis aux bergers pour reconnaître le Messie de Dieu. Ce sont déjà les marques de leur propre existence : le Messie qu'ils vont chercher est déjà l'un des leurs.

Frères et sœurs, le Messie que nous chantons cette nuit est vraiment l'un de nous ; il a tenu à inaugurer son règne comme un petit enfant, et nous n'y entrerons qu'avec un cœur d'enfant. Le Christ a voulu venir à nous par la voie de l'enfance, pour contester le plus doucement possible la vieillerie qui nous sclérose. Il a refusé d'entrer en force dans le monde, parce qu'il voulait nous révéler la manière de Dieu. Il a vécu en Fils de Dieu nos journées d'hommes, tout ordinaires.

Ne le cherchons pas loin, ne le cherchons pas dans notre passé, au-delà des brumes de l'échec, ni dans notre enfance trop tôt disparue. Ne le cherchons pas ailleurs qu'en l'ordinaire : il est ici, et maintenant, pour nous ; il est né, il est au monde, Dieu avec nous, Emmanuel.

Noël : le Fils de Dieu nous regarde, et son regard est un regard d'enfant."

04:04 Publié dans Note, prière | Lien permanent | Commentaires (0)