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Extrait,
lien dessous pour le texte intégral
Lors de la traversée d’une épreuve, verser une larme est un acte de résistance silencieux, un débordement de vie qui s’exprime avant de pouvoir penser et mettre des mots sur ce qui nous aspire à être guéri, restauré, porté au-delà de l’accablement. Ne plus pleurer, c’est se résigner à être inconsolable… Pleurer, c’est s’ouvrir encore une fois à la vie dans toute sa fécondité. Au jour du malheur, c’est ouvrir les digues de notre cœur. Ces gouttes d’eau au goût de sel nous rappellent que nous sommes encore assez vivants pour jouir de la vie et avoir la capacité d’être à nouveau bouleversés par sa beauté.
Chaque larme versée nous rappelle que le désir de vivre s’ouvre toujours en nous et que toute expérience est ensemencement de l’être. Ne laissons pas tarir le puits de nos larmes, elles ont encore tant à (nous) dire!
Marie Cénec, La force des larmes / extrait, dans: La Vie Protestante No 9, 2014 (vpge.ch)
https://www.jubilate-deo.com/2017/10/13/morceaux-choisis-...
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Je me suis concentrée assez longtemps sur les dessins, je pense y avoir passé deux bonnes heures, puis j'ai lu Marie Cénec et enfin j'ai consulté le Daily Ray du jour qui cite aujourd'hui une pensée d'un philosophe juif, comme quoi il y a du langage dit-il dans le regard d'un animal. Un saint François juif, François comprenait le langage des animaux également.
Je vais prendre connaissance de la synthèse de son œuvre dès que j'aurai un instant.... c'est-à-dire désormais, après les courses, car maintenant deux séances de qi gong s'imposent.... c'est le temps du corps. Ici, le philosophe :
https://www.cairn.info/revue-approche-centree-sur-la-personne-2005-1-page-67.htm
