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09/10/2014

The Fool On The Hill + La servitude volontaire + Qi gong avec Mme Del Pino

 

Day after day,
Alone on a hill,
The man with the foolish grin is keeping perfectly still
But nobody wants to know him,
They can see that he's just a fool,
And he never gives an answer,

But the fool on the hill,
Sees the sun going down,
And the eyes in his head,
See the world spinning 'round.

Well on the way,
Head in a cloud,
The man of a thousand voices talking perfectly loud
But nobody ever hears him,
or the sound he appears to make,
and he never seems to notice,

But the fool on the hill,
Sees the sun going down,
And the eyes in his head,
See the world spinning 'round.

And nobody seems to like him,
they can tell what he wants to do,
and he never shows his feelings,

But the fool on the hill,
Sees the sun going down,
And the eyes in his head,
See the world spinning 'round.

Ooh, ooh,
Round and round and round.

And he never listens to them,
He knows that they're the fools
They don't like him,

The fool on the hill
Sees the sun going down,
And the eyes in his head,
See the world spinning 'round.

Ooh,
Round and round and round

 

 

Qui sont les fous ? That is the question. Et maintenant pour revenir à La Boétie, l'analyse d'Enthoven :

 

 

 

Je viens d'écouter l'émission. Quelques petits étourdissements au passage tant l'analyse est sinueuse, il s'agit de suivre... mais j'y suis parvenue, trouvant tout cela très intéressant, j'ai lu ensuite l'analyse de ce même texte par Wikipédia qui  rejoint souvent ce  que dit Enthoven, mais on y trouve des éléments supplémentaires, il y a moins de dispersion dans l'écrit. Un extrait de l'analyse  trouvée dans Wikipédia :

 

 

"Comment sortir de cette servitude ?

 

Pour sortir de cette domination il faut sortir de l'habitude. L'homme qui connaît la liberté n'y renonce que contraint et forcé. Mais ceux qui n'ont jamais connu la liberté « servent sans regret et font volontairement ce que leurs pères n’auraient fait que par contrainte. La première raison pour laquelle les hommes servent volontairement, c’est qu’ils naissent serfs et qu’ils sont élevés comme tels. » Comme le précise La Boétie, « on ne regrette jamais ce que l’on n’a jamais eu ».

 

Ce n'est pas que l'homme nouveau ait perdu sa volonté, c'est qu'il la dirige vers la servitude : le peuple, comme s'il était victime d'un sort, d'un enchantement, veut servir le tyran. En effet, pour l’auteur du Discours, la domination du tyran ne tient que par le consentement des individus. Sans ce consentement, la domination ne serait rien : « soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres ». Les hommes sont responsables de leur assujettissement au pouvoir. En un mot, la tyrannie repose moins sur la répression que sur la dépossession volontaire de la liberté.

 

Pour La Boétie, la liberté n'est pas l'objet de la volonté, mais désir (volonté) et liberté sont confondus : désirez et vous êtes libre, car un désir qui n'est pas libre n'est pas concevable, n'est pas un désir. La liberté c'est ce que nous sommes, et si vous n'êtes pas libre, c'est que vous avez renoncé à votre désir. Le point central de la domination est ainsi le refus par le moi, le je, de s'assumer comme liberté.

 

C’est le principe de la désobéissance civile qui sera ensuite repris d’Henry David Thoreau à Gandhi. La Boétie est un de ces premiers théoriciens d’un mode d’action qu’il faut distinguer de la rébellion, qui elle est active. Sans le soutien actif du peuple, les tyrans n’auraient aucun pouvoir. La désobéissance passive suffit à briser les chaînes de la domination.

 

Comment ne pas rentrer dans la servitude ? En gardant l'esprit libre. Un tyran peut-il régner sur un peuple d'Hommes Libres ? (Inspiration de saint Augustin)"

Wikipédia

 

Je vous ai dit que petite, j'avais eu une expérience de la chose religieuse plutôt heureuse pour ma part, j'ai en effet rencontré une certaine Sénaïde, tout  d'abord, religieuse, qui se mit au service de ma petite personne de quatre ans, au service d'autres garçons et filles de cet âge, avec un zèle efficace, car pour ma part lorsque je l'ai rencontrée, j'avais un mal de chien à sortir d'un douloureux mutisme, une aphasie à proprement parler... je la vois encore me parler longtemps durant une des premières récré, et puis me prendre non pas la main, mais le poing, que j'ai fini par desserrer et puis m'attirer vers la ronde et m'insérer dedans... et  moi de me déraidir tout à fait ; ensuite c'est allé durant tout le primaire et au-delà, comme sur des roulettes durant quelques longues années ;  en primaire, j'étais devenue une des enfants les plus sociables, qui inventait des jeux et entraînait les autres à y jouer. Bref, sans le service de cette femme, je ne sais pas ce que je serais devenue.... il y a de ces choses de la vie qui nous dépassent... car de cette femme en état de servir les autres bien souvent, ne se dégageait pas une condition d'esclave. Le libre choix de servir peut avoir d'autres retentissements. Mais dans cette expérience cependant, il n'y avait pas de tyran, je voulais juste ajouter cette nuance importante, pour éviter l'amalgame,  qu'il y a des services volontaires qui ne sont pas de la servitude.

 

Et voici le meilleur moment :

 

 

 

vertèbres cervicales.jpg

 

 

 

  

08/10/2014

Discours de la servitude volontaire La Boétie + Rousseau + video Lartigot

"Je ne veux pas débattre ici la question tant de fois agitée, à savoir "si d'autres sortes de républiques sont meilleures que la monarchie" [...]

Pour le moment, je voudrais seulement comprendre comment il se peut que tant d'hommes,  tant de bourgs, tant de villes, tant de nations supportent quelquefois un tyran seul qui n'a de puissance que celle qu'ils lui donnent, qui n'a de pouvoir de leur nuire qu'autant qu'ils veulent bien l'endurer, et qui  ne pourrait leur faire aucun mal s'ils n'aimaient mieux tout souffrir de lui que de le contredire.

Intégral :

http://www.singulier.eu/textes/reference/texte/pdf/servit... 

 

Et après ce long texte de La Boétie, si jeune quand il l'écrivit,  je me propose la lecture d'un texte de Jean Jacques Rousseau à la biographie si complexe. Et c'est peu de le dire, voyez ce que je lis, à peine branchée sur la première promenade, tirée des Rêveries du promeneur solitaire.

 

"Eh ! comment aurais-je pu prévoir le destin qui m'attendait ? comment le puis-je concevoir encore aujourd'hui que j'y suis livré ? Pouvais-je dans mon bon sens supposer qu'un jour, moi le même homme que j'étais, le même que je suis encore, je passerais, je serais tenu sans le moindre doute pour un monstre, un empoisonneur, un assassin, que je deviendrais l'horreur de la race humaine, le jouet de la canaille, que toute la salutation que me feraient les passants serait de cracher sur moi, qu'une génération tout entière s'amuserait d'un accord unanime à m'enterrer tout vivant ? Quand cette étrange révolution se fit, pris au dépourvu, j'en fus d'abord bouleversé. Mes agitations, mon indignation me plongèrent dans un délire qui n'a pas eu trop de dix ans pour se calmer, et dans cet intervalle, tombé d'erreur en erreur, de faute en faute, de sottise en sottise, j'ai fourni par mes imprudences aux directeurs de ma destinée autant d'instruments qu'ils ont habilement mis en œuvre  pour la fixer sans retour. Je me suis débattu longtemps aussi violemment que vainement."

 

http://abu.cnam.fr/BIB/auteurs/rousseauj.html

 

Et enfin, visite du blog Un jour Essentiel, j'ai lu et regardé cette video :

 

 

14:32 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)

Green + "I get by with a little help from my friends" des Beatles

 

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"Parks and green spaces are little oases nestled in a city’s fabric, offering respite from stressful bustle and ideal spots to picnic or walk. But urban green spaces—parks, gardens, or simply the trees that line sidewalks—also afford a host of less visible health benefits. Even living around leafy areas can provide perks you don’t even realize you’re getting, from lower blood pressure to lower crime rates. 

 

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Des tablettes, afin de garder les arbres. Même si les bons gros pavés ont leur charme.

 

 

1. Green spaces make you less stressed.

Anyone who’s ever sat in a park after a harrowing day of work knows that trees just have a way of making you feel better. Scientists have backed up this phenomenon, with studies that found lower blood pressure and heart rates, as well as lower levels of cortisol, a marker of stress found in saliva, among people who spend time in green spaces. 

Trees are there for you during the harder times, too. Dutch researchers surveyed over 4,500 people going through stressful life events, including the death of a loved one, serious illness, or financial hardship. The ones who lived within 3 kilometers of green space reported higher levels of well-being and fewer health complaints in the face of their struggles than those who didn’t. And several studies have shown that people who live near green spaces are much less likely to suffer from depression or anxiety.

 

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La nature est le support de toutes ces choses. Un jour elle pourrait sortir ses griffes.

 

 

 

2. You’re less likely to die from stress or pollution-related problems.

These positive effects can go a long way. A study of 575,000 urban residents of Ontario, Canada, showed that those who lived near trees had lower rates of mortality and were especially less likely to die of respiratory disease. This makes sense: Trees are air-filtering workhorses, taking in pollution and pumping out that sweet, sweet oxygen.

Another vivid study in 2013 used a natural experiment to confirm this trend. Scientists tracked the emerald ash borer, an invasive green beetle, as it demolished tens of millions of ash trees in Michigan and the northeast United States. Over a period of five years, they found that in the areas the beetle hit hardest, about 21,000 more people had died from lower respiratory tract illness and heart disease than those who lived where ash trees survived.

 

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Tendons l'oreille, aiguisons nos antennes.

 

 

 

3. Spending time in nature makes you a better employee.

Hanging out with trees during your lunch break can give your brain a rest by replenishing attention, say researchers at the University of Michigan. Unlike urban environments that require focused attention (say, dodging a speeding car), natural environments are filled with “intriguing stimuli” that modestly grab your attention—a funky-looking insect, the wind rustling through leaves—letting your higher-concentration faculties rest. When you get back to work, you’ll be refreshed and more prepared to make savvy, career-advancing decisions.

 

 

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Voyons plus loin que le bout de notre petit confort personnel.

 

 

4. Trees make inner-city neighborhoods safer.

Trees can even fight crime, according to a study by the Landscape and Human Health Laboratory at the University of Illinois. Researchers analyzed police crime reports from a Chicago public housing development to discover that buildings with greener surroundings had fewer reports of crime, both property and violent.

The idea that trees can act like leafy Batmen is cool enough, but how does it happen? In a later study, the same researchers found crimes in low-income areas often occurred because people were constantly mentally fatigued or stressed. Since the mere sight of trees is restorative, as we know, being surrounded by vegetation helped people recover from their stress, check their aggression, and keep the peace. 

 

To top it all off, research has shown that these psychological benefits are even more pronounced when a park contains more biodiversity. Researchers from the University of Sheffield, England, quizzed parkgoers about their psychological well-being and how many bird, butterfly, and plant species they thought lived in the parks they frequented. The richness of the parks’ species, the scientists found, correlated with the people’s well-being. Moreover, the visitors themselves were able to tell on some subconscious level what parks were more diverse. That knowledge, it seems, did them good." 

 

 

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En voilà une qui connaît la maison comme sa poche, et pourtant on croirait qu'elle va poser ses coussinets en terrain miné. C'est la green attitude que d'être circonspect en tout... peut-être un aspirateur pollueur s'est-il glissé dans la maison depuis une demi-heure  qu'elle n'y a pas mis un pinceau, même si madame Canada est une adepte du balai.

 

Les paroles dessous  

 

 

 

 

"With A Little Help From My Friends"

Billy Shears

What would you think if I sang out of tune
Would you stand up and walk out on me?
Lend me your ears and I'll sing you a song
And I'll try not to sing out of key
Oh I get by with a little help from my friends
Mm I get high with a little help from my friends
Mm going to try with a little help from my friends

What do I do when my love is away?
(Does it worry you to be alone?)
How do I feel by the end of the day?
(Are you sad because you're on your own?)
No I get by with a little help from my friends
Mm I get high with a little help from my friends
Mm going to try with a little help from my friends

(Do you need anybody?)
I need somebody to love
(Could it be anybody?)
I want somebody to love

(Would you believe in a love at first sight?)
Yes I'm certain that it happens all the time
(What do you see when you turn out the light?)
I can't tell you, but I know it's mine
Oh I get by with a little help from my friends
Mm I get high with a little help from my friends
Oh I'm going to try with a little help from my friends

(Do you need anybody?)
I just need somebody to love
(Could it be anybody?)
I want somebody to love

Oh I get by with a little help from my friends
Mm going to try with a little help from my friends
Oh I get high with a little help from my friends
Yes I get by with a little help from my friends
With a little help from my friends