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20/05/2014

elle ne vaticine pas Françoise Bourdon

Avant c'était dans le sud que des choses se passaient au niveau de certaines revendications, aujourd'hui c'est plus vers le nord, en Bretagne.

 

Un petit mot sur ma lecture de tout à l'heure. Françoise Bourdon situe son histoire dans un milieu particulier et à l'époque de Napoléon III, en Lorraine. Bientôt les Prussiens vont déclarer la guerre. Cours d'histoire, documentaire en filigrane sur les métiers de drapier et de la laine. Histoire d'amour entre un fils de patron et une ouvrière, le prince et la bergère. Je suis avec intérêt. Le prince, la bergère, n'est pas ce qui m'intéresse le plus, mais on voit bien le fossé profond entre les classes sociales, il s'en est créé d'autres aujourd'hui à mon avis, mais beaucoup plus diffus, moins définissables, basés ou créés en fonction des performances scolaires ou des gens se fréquentent entre "même niveau", c'est tout aussi violent à mon sens, et plus perturbant pour certains peut-être, parce que vaseux au niveau des codes et repères. Le fonctionnaire administratif regarde de haut le zonard sans emploi ou ce genre de choses. Françoise Bourdon ne vaticine pas. Elle écrit aussi une scène érotique, je suis loin d'avoir terminé le roman, peut-être en écrira-t-elle d'autres ; j'ai lu la première scène érotique de Jo et Jérémie, le riche bourgeois. Je zappe presque toujours les scènes de sexe des films qui en sont pourvus, que je regarde à la télé. Non pas "cachez ce sein que je ne saurais etc." mais simplement parce que, ne me sentant pas concernée, je m'ennuie. par contre, chez Françoise Bourdon, j'ai lu attentivement la scène. L'écrit, c'est important. Rien de suggestif, elle dit les choses simplement, n'incite pas au voyeurisme, et c'est très bien comme cela.

17:23 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Lutte contre l'Aéroport

Nous ne pouvons plus entendre leur discours de façade anti-capitaliste et anti-sécuritaire, tandis qu’ils reproduisent à l’intérieur le système autoritaire dominant !

     Ils peuvent toujours tenter de nous intimider comme ils ont déjà essayé de le faire, ils ne feront que souffler sur les braises de notre rage et de notre liberté !

Pour une ZAD véritablement résistante, autogérée, libertaire

et anti-productiviste !

Des amis d’la Terre et des membres du Collectif de Lutte contre l’Aéroport

 

http://lutteaeroportnddl.com/2014/05/17/zad-bien-gardee-m... 

 

 

 

19/05/2014

Françoise Bourdon

Les tisserands de la licorne, j'ai pris ce livre au hasard à la bibliothèque de Béthune. j'en suis arrivée de ma lecture au moment où la jeune et belle Lorraine, Jo,  se retrouve soudainement à la rue. De fil en aiguille comment telle chose a-t-elle pu se produire ?

C'est son père alcoolique qui l'a mise à la porte de chez elle. Elle a perdu sa mère,  morte en couche à 25 ans en mettant au monde le sixième enfant, elle, notre héroïne, est l'ainée. la famille vivait dans une maison atelier, où le métier à tisser, en plein milieu de la pièce principale constitue une présence singulière. Machine précieuse qu'utilisait encore  la mère  à quelques minutes de l'accouchement fatal. Le père de la jeune Lorraine est un saisonnier qui, peu après le décès de sa femme, alla habiter une maison voisine, chez une veuve en mal d'amant. C'est la sœur de la morte qui fait fonctionner ensuite le métier à tisser et élève les enfants de sa sœur : elle est digne et se comporte bien avec ses neveux et nièces. La personne qui va mal est le père de Jo, lequel finira par la battre en public. Un jeune marchand ambulant, amoureux d'elle,  a assisté à la scène et propose à la jeune fille de l'emmener chez lui à Sedan, la grande ville. Jo, accepte et quitte son village de Saint-Blaise pour cette cité impressionnante pour la petite villageoise. Hélas, le jeune marchand ambulant,  vit encore chez sa mère, couturière à domicile. Il n'avait pas prévu que celle-ci mettrait Jo, à peine avait-elle bu une tasse de café, à la porte. Le jeune homme est confus, il ne sait que faire, Jo la belle et rebelle, fière, s'en va sans se retourner et se retrouve dans la grande ville, seule, la nuit arrivant.

Elle trouve une église pour dormir, mais dès potron-minet le curé et son sacristain la découvrent. Totalement insensibles à son dénuement (et à son charme), ils la virent manu militari de l'église. Jo, telle une Mouchette, se redresse toujours, quoique, s'agissant de Mouchette elle a fini par se suicider. Ce que ne fera pas Jo (j'ai lu le résumé). J'aime.

Mais pas le temps de vous mettre un extrait aujourd'hui.

Salut !  

08:24 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)