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19/05/2014

Françoise Bourdon

Les tisserands de la licorne, j'ai pris ce livre au hasard à la bibliothèque de Béthune. j'en suis arrivée de ma lecture au moment où la jeune et belle Lorraine, Jo,  se retrouve soudainement à la rue. De fil en aiguille comment telle chose a-t-elle pu se produire ?

C'est son père alcoolique qui l'a mise à la porte de chez elle. Elle a perdu sa mère,  morte en couche à 25 ans en mettant au monde le sixième enfant, elle, notre héroïne, est l'ainée. la famille vivait dans une maison atelier, où le métier à tisser, en plein milieu de la pièce principale constitue une présence singulière. Machine précieuse qu'utilisait encore  la mère  à quelques minutes de l'accouchement fatal. Le père de la jeune Lorraine est un saisonnier qui, peu après le décès de sa femme, alla habiter une maison voisine, chez une veuve en mal d'amant. C'est la sœur de la morte qui fait fonctionner ensuite le métier à tisser et élève les enfants de sa sœur : elle est digne et se comporte bien avec ses neveux et nièces. La personne qui va mal est le père de Jo, lequel finira par la battre en public. Un jeune marchand ambulant, amoureux d'elle,  a assisté à la scène et propose à la jeune fille de l'emmener chez lui à Sedan, la grande ville. Jo, accepte et quitte son village de Saint-Blaise pour cette cité impressionnante pour la petite villageoise. Hélas, le jeune marchand ambulant,  vit encore chez sa mère, couturière à domicile. Il n'avait pas prévu que celle-ci mettrait Jo, à peine avait-elle bu une tasse de café, à la porte. Le jeune homme est confus, il ne sait que faire, Jo la belle et rebelle, fière, s'en va sans se retourner et se retrouve dans la grande ville, seule, la nuit arrivant.

Elle trouve une église pour dormir, mais dès potron-minet le curé et son sacristain la découvrent. Totalement insensibles à son dénuement (et à son charme), ils la virent manu militari de l'église. Jo, telle une Mouchette, se redresse toujours, quoique, s'agissant de Mouchette elle a fini par se suicider. Ce que ne fera pas Jo (j'ai lu le résumé). J'aime.

Mais pas le temps de vous mettre un extrait aujourd'hui.

Salut !  

08:24 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

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