Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/11/2012

Musique gitane

Un auteur et un grand guitariste que Patrick S. Vast a eu le plaisir de côtoyer toute cette journée au salon du livre du Touquet.

20:56 Publié dans Livre, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

15/11/2012

Un garçon et une fille

D’étranges marginaux attendent de prendre un ticket pour la "grande vie", celle que mènent les comptables (qui ont du travail, bien sûr), les artistes reconnus, les gérants d’entreprise, et ces marginaux biaisent parfois, mus par un désir trop fort. Ils ont droit eux aussi à ce mode de vie après tout, doivent-ils se dire. Le film que j’ai vu hier traite un peu de ce sujet, à son insu peut-être. En l’occurrence dans ce film une jeune fille veut faire perdurer le mode de vie bourgeois que lui octroie sa maman, en se trouvant un mari. On la voit, un éventail à la main, essayer de séduire, de sa fenêtre, le comptable qui travaille dans le bureau du magasin d’en face. La jeune fille est oisive, nous ne savons pas pourquoi elle ne travaille pas. Le comptable tombe sous le charme de cette belle blonde (parfois un peu fantomatique derrière les rideaux transparents)  et tout pourrait marcher comme sur des roulettes si le jeune homme ne se faisait pas, d‘abord mettre à la porte, et ensuite, après avoir retrouvé un travail lucratif mais éphémère, escroquer. Il était enfin retombé sur ses pattes, de nouveau adoubé par son premier patron qui n’est autre que son oncle, quand sa fiancée (la jeune fille blonde à l’éventail dont il est question) fut prise en flagrant délit de vol alors qu’il lui offrait sa bague de fiançailles. Du coup, très choqué, il la largue "à tout jamais" et, pour lutter contre son "mauvais penchant" pour cette "mauvaise fille", il s’enfuit très loin. J’en ai conclu, perplexe, que nos sociétés occidentales sont décidément essentiellement conçues pour le bisness, et que la fille blonde s’y perdait, réduite à l’attente, comme de nombreuses prostituées quand elles font ce travail contre leur gré ; quant à lui, il renonçait à l’amour de sa vie par manque de recul. L’humour peut devenir lourd par grossièretés accumulées, mais c’est le total manque d’humour, qui, à mon avis, a causé la décision de rupture du garçon.

09:05 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

14/11/2012

Le poème d'une étudiante

J'espère que vous avez lu la note précédente au sujet de la relation qu'entretenait André Peragallo, un poète du nord, avec un autre poète du nord, Armand Dehorne. Leur amitié est née de leur amour commun de la poésie, une amitié qui rayonne jusqu'à nous. Voici maintenant un poème que j'ai lu par hasard sur un blog, il m'a touchée par sa justesse, le poème traduit le dénuement de l'homme puis sa lente évolution face à la mort de l'autre, un autre qu'il aime. L'étudiante l'a écrit en anglais, pour ceux qui ne le parlent pas, je vais en donner une traduction sommaire. Donc, voici ce poème qui s'intitule Les cinq étapes du deuil, vous trouverez à la fin le lien du blog où l'étudiante parle de son expérience dans sa note du samedi 10 novembre 2012. 

Yes, I know, I’ve heard the news

 But I don’t react the right way
What are those words that people say
I try to pick up on their cues
But if you want the truth, the truth
I can’t believe you went away

So maybe you did after all

And I do have to keep going
But what if I keep on pretending
That I’ll see you, that you will call
It’ll be our secret, a way to stall
Until I am done grieving

How could it happen anyway

How could you leave me all alone
What is this world full of clones
Who won’t let me mourn my own way
Who ask if I will be okay
When on your memory they throw stones

What is this world and is it worth

Trying and trying and for what
Getting bruised and grazed and cut
Until our death, up from our birth
What do we accomplish here on earth
What bright side is there to look at

 

So you are not here anymore

Don’t know if you’re still listening
I think I feel you lingering
And you should know I’m okay now
I found what I was looking for
So you can spread your wings

Oui, j'ai entendu les nouvelles

Mais je ne peux pas réagir correctement

Que sont ces mots que disent les gens

J'essaie de donner la réplique

Mais si tu veux la vérité, la vérité

est que je ne peux pas croire que tu sois parti

 

Peut-être qu'après tout, c'est vrai

et je dois continuer, il le faut

mais je persiste à faire semblant

que je te reverrai, que tu m'appelleras

Ce sera notre secret, une façon de différer

jusqu'à ce que j'aie réussi à faire le deuil

 

Comment cela a-t-il pu arriver

Comment pourrais-tu me laisser toute seule

Qu'est-ce que ce monde empli de clones

Qui ne veulent pas me laisser pleurer à ma façon

qui me demandent de faire face

alors qu'ils bafouent ta mémoire

 

Qu'est-ce que ce monde et cela vaut-il la peine

d'essayer encore et encore pour finalement

se retrouver meurtri, écorché et isolé

jusqu'à notre mort, depuis notre naissance

Qu'est-ce que nous faisons ici, sur terre

Y a-t-il un côté positif dans tout cela


Ainsi tu n'es plus ici

Je ne sais pas si tu m'entends toujours

J'ai l'impression de te sentir t'attarder dans les parages

Tu dois sans doute savoir que je vais bien maintenant

J'ai trouvé ce que je cherchais

Tu peux déployer tes ailes

Le blog de l'auteure : http://cleetfil.hautetfort.com/

 

 

 

 

 

 

 

 




 

 

 

 

 

 

08:53 Publié dans Poésie, Site | Lien permanent | Commentaires (0)