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16/08/2011

La pensée du jour

Les soldats et combattants de la guerre 14-18 me reviennent souvent à l’esprit. Jeunesse, envie débordante de vivre et enthousiasme sont liés, ils partaient parfois la fleur au fusil ou j’imagine pour les mêmes raisons, la peur au ventre. Ceux qui tentèrent de fuir ce genre d’obligation, par conviction politique, appréhension ou panique, furent fusillés à moins d‘avoir obtenu la grâce ou le soutien autoritaire de quelque supérieur dans la hiérarchie militaire, tandis que d’autres, la foi aidant ou mus par je ne sais quel autre ressort, tenaient à assumer jusqu’au bout ce qu’ils considéraient comme une véritable mission. L’hirondelle fuyait d’instinct un ciel aussi infréquentable mais le pigeon, la bague à la patte, lâché dans la jungle des zones troubles essayait de ne pas se laisser azimuter, sans chercher à attribuer la difficulté de sa situation à qui que ce soit. Seuls quelques superstitieux de mon acabit, au fin fond des tranchées, devaient se demander quels puissants démiurges provoquent de telles guerres, qui étaient ceux qui incarnaient ce destin contre lequel ils combattaient chacun à sa façon ou selon ses possibilités, bref, ce qui avait bien pu les conduire à cette boucherie ?

Un simple quidam peut transformer en enfer la vie de son voisin, la stupidité et le refus de la différence suffisent comme ingrédient au machiavélisme. Les guerres peuvent arriver à ce compte là très vite. Maître du destin d’autrui, tel un enfant roi du monde, en voilà un programme étriqué et guerrier à la fois.

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11/08/2011

Des sujets difficiles

Il était un chat, Maraud, qui détestait les étourneaux. Il n’y pouvait rien, c’était physique disait-il. La vraie raison est qu’il abhorrait leur caractère grégaire et ce don d’imitation qu‘ils avaient tous. Ceci, en raison d’une cuisante mésaventure où ces « sujets » pour le moins difficile l’avaient tenu en échec. Un jour que, à l’affût, il s’apprêtait à bondir sur l’un de ces volatiles, il avait entendu le miaulement d’une chatte en quête d’amour, ce qui avait détourné son attention de la proie convoitée. L’oiseau en avait profité pour s’envoler promptement et deux étourneaux, l’instant d’après, le contemplaient du haut d’un fil électrique. Celui qui l’avait échappé belle exultait dans son rôle de victime ratée, et son compère imitateur de chatte évaporée lui tapotait le haut de l'aile du bout de la sienne. Sans se concerter, ils s’étaient mis à rire d’un commun accord, ils pouffaient à la façon des hommes. « Ouais, leur avait dit Maraud en divers miaulements stridents, continuez d’imiter les "bip"(èdes) ! Suivez-les à la trace, dans tout ce qu’ils font et on verra si votre belle entente va durer encore longtemps ! »

« Belle belle belle comme le jour, belle belle belle comme l’amour », chanta l’un des compères, télépathe confirmé, en guise de réponse. Le chat tourna la tête en tous sens avant de comprendre qu’il s’agissait encore de l’une de ces satanées imitations d‘étourneau. Il éclata : « Perroquets ! Bouffons ! », et après avoir repris haleine déclara : « Vous ne m’impressionnez pas les gars, rira bien qui rira le dernier ! »

10/08/2011

Petite fille

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Quelle pire violence que celle de choisir pour l'autre ? surtout lorsqu'il s'agit d'un partenaire amoureux ; "À quoi la destinez-vous ?", question qui fait froid dans le dos, tant elle est carrée dans sa façon de concevoir le pouvoir. Dans cette histoire, "la petite fille" subit longtemps avant de prendre sa vie en main ou de dérailler, ce qui revient presque au même au point où en sont les choses. Il eût été plus simple de quitter la maison définitivement afin d'éviter le bain de sang. L'introverti(e) quand il passe à l'acte ne prend pas toujours la décision "idéale", son idéal à lui étant bafoué depuis si longtemps.

Un film à recommander à tous les parents, politiques, décideurs de tout poil, tentés de se laisser emporter par le pouvoir et ses abus dévastateurs.      

 

07:23 Publié dans cinéma | Lien permanent | Commentaires (0)