Et toujours la même famine Par Éric Dussart

C'était en 2000 et le haut commissariat aux réfugiés ou les ONG les plus implantées, comme Oxfam ou le Secours catholique, répétaient que donner ne suffirait pas, que la famine frapperait ces pays exposés tant qu'on ne les aurait pas aidés à se développer - et surtout à se pacifier.

Après les grandes famines des années 1970 ou de 1984, l'Éthiopie et l'Érythrée restaient exsangues, au bout de deux années de guerre qui avaient fait près de cent mille morts.

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Supputation du jour

J’ai attrapé le vélo par le guidon et parcouru une dizaine de kilomètres ce matin. En tournant à gauche vers Locon, j’ai lu sur un petit écriteau « Rue de la planche des vaches ». Connaissant la bienveillance légendaire des gens du coin pour les bovins, j’ai supputé une ellipse pudique de leur part. Et si le des vaches se substituait à du salut, dans une sorte d’euphémisme local ? « Chinoiserie » qui ne m’étonnerait pas de la part de ces grands sensibles.

 

 

"... une espèce de novlangue strictement utilitaire ..."

"C'est que la langue nazie, en chassant l'esprit de la langue allemande, la réduit à une espèce de novlangue strictement utilitaire, une langue technique qui permettra à des hommes prodigieusement banals d'enfourner vivants des femmes et des hommes réduits à l'état de sous-hommes, et à réaliser des horreurs pour la seule raison que la réalité est réduite à une chaîne de montage dont ils ne seront que l'un des innombrables chaînons et leurs prisonniers des pièces qu'il faut utiliser jusqu'à ce qu'elles rompent ou jeter, encore plus simplement et sans la moindre débat de conscience, au rebut, le feu qui détruit tout, les chairs, les hurlements, les pièces défectueuses." Intégral :

http://stalker.hautetfort.com/archive/2009/09/26/troisiem...