Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23/08/2011

Vu sous cet angle

Les ados humoristes de Soda ne sont pas très politisés, et très intéressés  comme il arrive souvent à cet âge, par les filles. Leurs sketches véhiculent, tout en les tournant en dérision, quelques clichés du genre : « une vraie femme a des hauts talons et porte un joli chemisier. » La jupe ou le pantalon seraient presque moins déterminants que les corsages et les chaussures dans la conception de l’ultra-féminité d’après beaucoup d'hommes (merci pour les porteurs de kilts écossais). Il vaut manifestement mieux, aux yeux de certains amateurs (principalement occidentaux) de mode ou autre, qu’une femme soit « un peu » surélevée (en talons) et cela, pas pour être grande en soi. Certaines chaussures sont visées à n’en pas douter, en tant que symbole sexuel, et les porter plates peut encore signifier pour une femme se baladant en mocassins, sans les superbes aiguillons, qu'elle est moins recommandable en tant que candidate au glamour, chaussée en Perette et son pot au lait. Les humoristes de Soda ont reflété les clichés que nous avons en tête, à quelques exceptions près, depuis des générations, depuis le lancement des modes via la haute couture probablement. La haute couture, un territoire où les grandes n’ont pas autant la part belle que pourrait le laisser penser un défilé de mannequins en train de présenter une collection. Les couturiers, en voulant rendre leur travail plus visible instrumentalisent ces personnes, et rehaussent sur des talons plus hauts encore les autres, surnommées "petites brindilles",  toujours en vue de faire de la publicité aux vêtements. Symbole et consumérisme marchent ensemble dans ce cas de figure. De fil en aiguille les talons, prolongement des "compas" qui arpentent les trottoirs des boulevards, ont fini par devenir partie intégrante de la visibilité des femmes et s'imposer en symbole certifié de la féminité dans l’imaginaire collectif occidentalisé. L’embêtant finalement, c’est le terme « vrai » accolé à femme, qui est révélateur d’un diktat assez profond.

12:43 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)

Une lettre et des souvenirs par Hervé Favre

Ils ont longtemps été liés par un « pacte » donnant la priorité au « mieux placé » pour la candidature socialiste en 2012.

Mais depuis que Martine Aubry est devenue, le 15 mai, à l'évidence la « mieux placée » des deux, le calendrier judiciaire de Dominique Strauss-Kahn s'ingénie à polluer le calendrier médiatique de la candidate depuis son entrée en lice le 28 juin.

Hier soir encore, alors que Martine Aubry comptait beaucoup sur sa venue sur le plateau du 20 heures le plus regardé pour « booster » sa campagne, voilà que les projecteurs sont à nouveau braqués sur New York et le procureur Vance ! Et comme si cette concurrence ne suffisait pas, la candidate doit aussi partager le plateau de Laurence Ferrari avec Alain Juppé venu célébrer les mérites de Nicolas Sarkozy dans la chute imminente de Mouammar Kadhafi. Une victoire pour Sarkozy ? « Oui, je le crois » a reconnu sportivement l'ex-première secrétaire en se réjouissant de la chute prochaine du tyran.Intégral :

http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur...

22/08/2011

Lectures

Lire des interviews poeple, un exercice que je pratique rarement, mais que j'ai fait ce week-end ; il me semble que les déclarations des uns et des autres finissent en terrain vague où je déambule avec la morosité d’un chercheur de métaux sur la plage de Bray-dunes. Le compte rendu analytique d'un spécialiste de l’économie émoustille plus les neurones que le vase clos que créent ce genre d'interviews. 

10:47 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)