30/03/2008
Au jardin
« La possibilité de se servir des légumineuses dans le but d'enrichir le sol en azote nous indique déjà qu'elles se distinguent par une dynamique très différente de celle des autres plantes cultivées qui ont besoin de cet élément. Ceci peut se lire également dans leur façon de pousser. Une plante ne cherche-t-elle pas généralement à hisser le plus haut possible ses fleurs et ses graines à la rencontre du soleil, à les élever autant que sa propre nature et les circonstances le permettent ? Quand elle sort de la graine et s'est ancrée dans le sol par les racines, elle déploie sa partie feuillue jusqu'à ce que celle-ci soit suffisamment forte pour permettre à la tige florale de monter vers le cosmos et de porter la ou les fleurs. L'activité végétative s'arrête alors et la plante, une fois défleurie, décline rapidement, car elle a accompli son cycle.
La légumineuse, quant à elle, fleurit et fructifie dans sa partie feuillue, produisant alternativement feuilles et fleurs sans discontinuer. L'apparition des fleurs ne met nullement fin à la croissance, à l'étalement de la plante dans l'espace. Ses fleurs ne s'adonnent pas au cosmos dans un geste d'entière confiance en rayonnant autour d'un centre constitué par l'extrémité d'une tige verticale et en se plaçant parallèlement à la surface du globe. Elles se dressent près de la tige et subissent par là les influences de la lumière et de la pesanteur, du cosmos et de la terre. Tandis que les pétales du bas se soudent en une carène, que les pétales de côté prennent souvent des allures d'ailes, le pétale du haut se déploie en un magnifique étendard. Des cavités se forment ainsi, la fleur semble vouloir garder quelque chose en elle. Tout comme chez les animaux, les différents organes de la fleur se trouvent à l'intérieur à l'abri des regards. Leur symétrie devient bilatérale (gauche et droite) comme celle des animaux. A quel point leur aspect rappelle celui des animaux ressort déjà du nom de papilionacées qu'on a donné à cette famille. » Le lien
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La dent de lion
« Les plantes ont ainsi tout prévu. Elles suivent les changements de leur milieu en s'adaptant et en se déplaçant, au gré des animaux et du vent. Tout prévu sauf une chose : l'arrivée de l'Homme. L'Homme qui en accélérant les changements et en bouleversant les cycles biologiques va conduire de nombreuses espèces à disparaître, avant qu'elles n'aient le temps de se servir de leur merveilleuse ingéniosité. » Le lien
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29/03/2008
La patrouilles des crapauds ...
La patrouille des crapauds veille sur les routes britanniques L'universitaire Joe Moran évoque la compassion des Britanniques pour les animaux tués sur la route. "Dans tout le pays, pendant la période qui court de fin février en Cornouailles à la fin avril dans le Nord gelé, les crapauds traversent les routes. Dans ces voyages épiques vers leurs lieux de reproduction, beaucoup sont écrasés par des voitures ou connaissent d'affreuses agonies, piégés sur le bas-côté des routes. Alors une institution toute britannique (ou plus spécifiquement, anglaise du Sud) a vu le jour : la patrouille des crapauds, dont les volontaires travaillent au cours des nuits pluvieuses pour ramasser ces animaux et les mettre à l'abri dans des seaux. D'autres nationalités ne semblent pas supporter le même poids sur les épaules. (...) Aux Etats-Unis, on peut offrir aux enfants des livres de coloriage d'animaux écrasés, et le mot 'roadkill' [qui désigne les animaux tués sur la route] a pris un sens plus général qui s'applique à quelque chose d'inutile ou de redondant (pour décrire par exemple une personne inutile en cuisine). En Australie, certains restaurants australiens permettent aux clients d'apporter leur propre animal écrasé afin qu'il soit cuisiné." Le lien
A British concern for animals killed by cars Joe Moran teaches cultural history at Liverpool John Moores University. He ponders the sympathy Britons display for animals killed on roads. "All across the country, in a seasonal arc starting in Cornwall in late February and reaching the frozen north in April, toads are crossing roads. In these epic journeys to their spawning grounds, many are crushed by cars or suffer drawn-out deaths trapped in roadside drains. So a very British (or, more specifically, southern English) institution has evolved: the toad patrol, in which volunteers work through wet nights to carry these animals across roads in buckets. Other nationalities do not seem to be burdened by the same duty of care. ... In the US, you can buy roadkill colouring books for children, and the word has taken on a more general meaning as something that is useless or redundant ('I'm just roadkill in the kitchen'). Some Australian restaurants, meanwhile, will allow patrons to bring in their own roadkill to be cooked."
Briten auf Krötenwacht Der Kulturhistoriker Joe Moran grübelt über das Mitgefühl der Briten für Tiere, die im Straßenverkehr umkommen. "Quer durch das Land ist Krötenwanderung. Die Saison beginnt Ende Februar in Cornwall und erreicht im April den eisigen Norden. Auf den langen Wanderungen zu ihren Laichplätzen werden viele Kröten von Autos überfahren oder sterben in den Straßengräben einen langsamen Tod. Deshalb ist eine sehr britische (oder besser südenglische) Institution entstanden: die Krötenwacht. Freiwillige arbeiten feuchte Nächte durch und tragen die Tiere in Eimern über die Straße. Andere Nationen scheinen frei von der Last einer solchen Fürsorglichkeit zu sein... In den USA kann man Malbücher für Kinder kaufen, die von überfahrenen Tieren handeln. Dieser Ausdruck hat mittlerweile eine Verallgemeinerung erfahren und bedeutet etwas, was überflüssig oder sinnlos ist ('In der Küche bin ich einfach 'ein überfahrenes Tier' = In der Küche stehe ich nur im Weg herum). Und in manchen australischen Restaurants können Wanderer mittlerweile ihre eigenen überfahrenen Tiere mitbringen, die dann zubereitet werden."
14:21 Publié dans Blogs bilingues | Lien permanent | Commentaires (0)