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30/01/2017

Poème trouvé sur Jubilate, ce matin, de Suzanne Schell

Et si on chantait
le sourire de Dieu
le chaton de noisetier
et celui du saule,
l'oiseau du matin,
la lumière qui vient,
l'herbe des crocus
et la caresse du soleil?

Si on s'exposait
à ce sourire,
le temps d'avoir chaud
dans le présent
qui laboure nos jours,
le temps de baigner nos yeux,
de les emplir de vie
pour porter ce rayon d'amour
vers les lieux dénudés?

Si on s'exposait
au feu du désert,
le temps d'une brûlure
qui grave en nos mains
une rose des sables,
fleur pour nos lendemains?

Lytta Basset, Francine Carrillo, Suzanne Schell - Traces vives (Labor et Fides, 2006)

06:57 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)

25/01/2017

Poésie et philsophie chinoise

Ici :

 

https://www.youtube.com/watch?v=DQK67MHMHoc

24/01/2017

Forêts, lacs et rivières... et les jardins

 

Forests, lakes, and rivers, clouds and winds, stars and flowers, stupendous glaciers and crystal snowflakes - every form of animate or inanimate existence, leaves its impress upon the soul of man.

~ Orison Swett Marden

 

.... — toute forme animée ou inanimée d'existence laisse son empreinte sur l'âme de l'homme.

 

Orison Swett Marden, lu dans le Daily Ray de ce matin parle de la nature essentiellement, non aseptisée... et c'est dans ces lieux non aseptisés que l'homme peut se mesurer à lui-même, capter ou pas, les flux et reflux d'énergie qui peuvent l'affaiblir gravement parfois ou au contraire lui donner des forces. Or les autoroutes dont parle Ian Watson sont coupées de la nature, ce ne sont pas des routes vivantes, tellement "separate" que les hommes qui les empruntent peuvent se sentir déconnectés de leur mémoire...

 

mais  la nature, ça peut être aussi un ours qui vous fonce dessus... elle peut administrer des leçons de vie fatidiques si on n'a pas appris à la connaître sous tous ses aspects, et  à être prudent.

 

Les jardins c'est encore du contact avec la nature. J'ai lu ceci ce matin à leur propos :

 

"Le jardin est une école de vie, un lieu de maturation qui demande du temps et des soins. On y expérimente l'alliance indissoluble de l'effort, de la peine, du combat et du ressourcement, voire de la joie de la contemplation. Nous devons apprendre à écouter, à reconnaître, à comprendre, à respecter. C'est un lieu de patience et de silence éloquent.

L'hiver, saison du grand silence, est un temps propice pour tailler, enrichir la terre, alors que rien ne semble se passer au-dehors. Il faut attendre longtemps, accepter de ne pas voir immédiatement. Temps d'espérance: le bulbe enfoui au creux de la terre se développe invisiblement, sans bruit, avant l'éclosion du printemps - saison tellement attendue pour la beauté des fleurs, des couleurs, des parfums, la floraison des arbres fruitiers. Vient l'été, saison de la récolte, de veille, d'entretien. Puis l'automne, période en apparence plus ingrate avec ses pluies, le vent, le dépouillement des arbres, le ramassage des feuilles: tous les signes avant-coureurs de l'hiver. Mais la saison de l'automne est aussi le temps où l'on plante les arbres, c'est-à-dire où il faut se tourner vers les profondeurs. Ici tout se concentre autour de l'enracinement, telle une promesse semée en terre qui devra traverser la rudesse de l'hiver."

Jubilate Deo du jour