03/04/2019
Le yoga préféré d'une personne de 86 ans
Merci à elles !
Juste pour la beauté du geste :
14:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Un psaume ce matin ♣♣♣ De l'intérêt pour tous à l'amabilité
Qui dit psaume dit "le Livre" pour d'aucuns, ou bible :
Psaume
(144 (145), 8-9, 13cd-14, 17-18)
R/ Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour. (144, 8)
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d’amour ;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.
Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit,
fidèle en tout ce qu’il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.
Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu’il fait.
Il est proche de ceux qui l’invoquent,
de tous ceux qui l’invoquent en vérité.
Lu ce matin sur le site de la Messe d'Alef
♣♣♣
One doesn't know, till one is a bit at odds with the world, how much one's friends who believe in one rather generously, mean to one.
DH Lawrence
On ne réalise pas, jusqu'à ce qu'on soit un peu en désaccord avec le monde, à quel point des amis qui croient en quelqu'un fort aimablement, cela a d'importance pour ce quelqu'un.
Mais si les gens sont négatifs à votre encontre, alors ne vous laissez pas affecter. Vous pouvez vous dire ceci par exemple :
Criticism like that doesn't mean anything to me — I just let it roll off me like water off a duck's back.
Des critiques comme celles-là ne signifient rien pour moi — je les laisse couler comme l'eau glisse sur le dos d'un canard.
Et ensuite, par exemple, j'écoute Le lointain...doucement se rapprocher.
11:07 Publié dans Lecture, Musique | Lien permanent | Commentaires (0)
02/04/2019
Le poème en question
Il y a toutes sortes de poèmes. Celui-ci pourrait être pris pour un exutoire tant ce qu'il raconte est brutal dans la geste (lien ci-dessous). C'est en fait une réflexion menée sur le processus de la violence. Ce poème est aussi un appel. Mais pas un exutoire.
Dans ce poème, il s'agit d'un enfant "pas comme les autres", dont le système nerveux chamboulé ne lui permet pas de tout analyser d'une situation qui l'affecte profondément, du coup, il se laisse emporter dans une violence qui ne lui était pas coutumière.
Comment peut éventuellement se produire le déclic de la violence, c'est ce dont nous parle le poème.
Dont voici une introduction :
Des enfants du voisinage, et, au centre du poème, un enfant fantasmé par eux à cause de son système nerveux dérangé. Les enfants le voient comme un monstre qui pourrait éventuellement venir les trouver la nuit etc. Enfants normaux atteints d'une cruauté "normale" du moins dans nos sociétés dites civilisées. Ces enfants prennent à parti "le monstre" qui en est très affligé.
"L'anormal" est accusé par ailleurs de sentir la pisse, car dans ses émotions fortes, il peut lui arriver de se faire pipi dessus, j'imagine. Comment l'agressé qui n'a pas tous ses esprits va-t-il réagir dans cette histoire ? Il donne foi aux paroles des autres et évacue le monstre qu'il est accusé d'être en commettant un forfait la nuit.
Ou alors, le monstre, c'est l'autre. En cela il rejoindrait la normalité par une projection ordinaire sur autrui des mauvais côtés en soi.
Puisqu'on dit de lui qu'il se lève la nuit pour éventuellement commettre des horreurs sur les braves gens, il obéit en quelque sorte à cette "injonction" des enfants du voisinage. S'ils disent qu'il se lève la nuit, cela doit être vrai, donc il se lève la nuit et sort, et prend une pelle, et va trouver à s'exorciser comme il peut.
Le chien auquel il s'attaque, ligoté, c'est peut-être bien sa condition parmi ceux qui le rejettent.
Le poème :
https://www.poets.org/poetsorg/poem/bringing-shovel-down
18:16 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)