18/04/2008
Fleurs du jour
Pervenche
Commune dans nos bois , cette plante grimpante, persistante, de la famille des apocynacées a donné de nombreuses variétés, tant en fleurs qu’en feuillage, c’est un couvre-sol parfait pour les endroits ingrats ou pentus.
Capable de s’étaler très rapidement, la pervenche allie un feuillage couvrant à une jolie floraison bleue qui au printemps éclaire les sous-bois …
Les tiges fines, rampantes et coriaces sont couvertes de feuilles lancéolées, étroites, brillantes, vert foncé mais parfois panachées de crème ou d’or.
Quand elles ont achevé leur croissance, leurs pointes s’enracinent et donnent de nouveaux pieds formant à terme un réseau dense qui reste bien ras. Les fleurs apparaissent surtout en mars, violet clair à l’état sauvage, elles peuvent être blanches, lie de vin, bicolores, simples ou doubles. ICI
Et Iris
Les nombreuses variétés de toutes couleurs obtenues au fil des siècles par des hybrideurs de tous pays ont rendu très populaires les iris. Ces plantes de la famille des iridacées sont faciles à cultiver et souvent délicieusement parfumées. La finesse de variétés récentes justifie plus que jamais leur surnom d’ « orchidées du pauvre ».
Ce genre comprend quelque 200 espèces disséminées dans les régions tempérées de l’hémisphère Nord. Son nom botanique directement issu de la langue grecque signifiant « arc en ciel » est une allusion aux teintes multicolores et brillantes de ses fleurs.
Celles-ci se composent chacune de 6 segments dont 3 pétales érigés que l’on appelle le « dôme » et 3 sépales réfléchis. Les feuilles sont en forme d’épée, les racines sont soit des bulbes, soit des rhizomes. Les iris offrent une gamme de coloris inégalés (du blanc au violet et au rouge pourpré, du jaune crème au jaune vif et à l’orangé, du rose au brun et même au noir ébène, il n’y manque que le rouge vif). ICI
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Le traité de Lisbonne
"La France vient de ratifier le traité de Lisbonne, frère jumeau du Traité constitutionnel européen (TCE) rejeté par une majorité de Français et de Néerlandais. Il en sera probablement de même dans les autres États membres, même si les citoyens irlandais, qui seront les seuls à voter par référendum, peuvent encore mettre un grain de sable dans le processus. Évidemment, la pilule est difficile à avaler pour tous ceux qui se sont exprimés et mobilisés contre l’Europe néolibérale. Mais la rédaction et l’adoption de ce traité à la va-vite et en catimini par les gouvernements et sa ratification par voie parlementaire le privent de toute légitimité pour les citoyens européens. Il n’empêchera donc aucunement la poursuite des luttes contre l’Europe néolibérale. Ces mobilisations, qui ont permis le rejet du TCE en 2005, l’abandon de la directive portuaire, ou encore vidé d’une grande partie de son contenu la directive Bolkestein, sont loin d’être terminées. Mais pour passer à la suite, encore faut-il tirer les leçons du passé." ICI
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17/04/2008
Lecture
Une fois passé le cap de « l’étrange fête du domaine perdu », j’ai trouvé Le Grand Meaulnes de nouveau captivant à lire.
François semble maîtriser mieux que les autres ses émotions : il partage les soucis des amoureux, essaie de les aider en toute loyauté. Ce en quoi il est l’exact contraire de Frantz de Galais, le troisième protagoniste, dont l’égoïsme n’a pas de limite quand il s’agit de retrouver sa fiancée. Le dévouement de François pour Meaulnes se nourrit de la reconnaissance qu'il éprouve envers celui qu'il considère comme le frère tant attendu. Meaulnes l’aide à se construire en lui confiant certaines expériences, (en différé et par écrit pour les plus difficiles). La complémentarité des deux jeunes hommes est rafraîchissante. Je relirai souvent Le grand Meaulnes.
22:08 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)