06/02/2012
La Sardaigne, poubelle de l’Otan et du complexe militaro-industriel Carla Goffi, Ria Verjauw
"Sur les bords enchantés de la Méditerranée, derrière le rideau invisible des radiations nucléaires émises suite à l'usage d'armes à l'uranium, est apparu un immense paysage de désolation, pleins de secrets maléfiques. Plantons le décor. C'est en Sardaigne. Là, un territoire d'une superficie de 35.000 hectares est loué aux installations militaires. Sur l'île, on trouve des polygones de tir (Perdasdefogu), des exercices de feu (capo Teulada), des polygones pour exercices aériens (capo Frasca), des aéroports militaires (Decimomannu) et des dépôts de carburant (dans le cœur de Cagliari, alimentés par une conduite qui traverse la ville, sans compter de nombreuses casernes et sièges de commandement militaire (Aéronautique, marine) Il s'agit d'infrastructures des forces armées italiennes et de l'Otan."
L'émission "Là-bas si j'y suis" de Daniel Mermet était consacrée à ce problème à 15 heures sur France Inter et le sera demain encore à la même heure sur cette même chaîne. Pour lire intégralement le site, cliquez ici :
http://www.michelcollon.info/La-Sardaigne-poubelle-de-l-Otan-et.html
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01/02/2012
Joli février
Organisme hyper sensible ces temps-ci, j’ai repéré me concernant, une allergie au pollen, ce qui normalement ne devrait pas être à la portée de n’importe qui en début février sous cette latitude. Le dérèglement des saisons, l’effet de serre dans tous les sens du terme, et plus particulièrement le forçage des tulipes qui s’épanouissent à une période correspondant à celle de mon anniversaire ont rendu la chose possible. Deuxième allergie, uniquement dévolue aux gens qui peuvent s’en passer, je m’octroie le luxe d’une allergie à l’ordinateur et à la télé qui me refilent tous deux migraine et palpitations. Du coup bouquet de tulipes et machines précédemment citées sont mis à l‘index, je m’ouvre à l’univers de l’origami, du sport, de la lecture sur papier, de la radio… et autres activités plus saines pour moi. Nature et technologie se rejoignent parfois dans un même dessein concernant les chanceux,leur simplifier la vie. Allez, je me sauve. Je me devais de vous mettre au courant, amis de ce blog. Au revoir et portez-vous bien !
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27/01/2012
les liaisons en question
Je lisais des informations il y a peu à propos d’un humoriste anglais qui a pris sa retraite assez récemment ; cet humoriste blaguait notamment en parlant de certaines femmes qui se crêpaient le chignon "juste pour un bout de saucisse", les incitant par là à plus de réserve, vous l’avez compris, par rapport "aux choses du sexe" hors relations sérieuses si elles voulaient rester amies. Le propos me rappelle paradoxalement les paroles tristounettes de cette chanson d’un auteur québécois : "Ça ne vaut pas la peine de quitter ceux qu’on aime pour aller faire tourner des ballons sur son nez, ça fait rire les enfants, ça dure jamais longtemps, ça ne fait plus rire personne quand les enfants sont grands…" La blague et la chanson, sur un mode différent, disent en effet à peu près la même chose, à savoir, ne pas briser au nom d’une envie passagère un amour ou une amitié, soit en instaurant des rivalités superflues ou en se perdant en futilités quelconques. La vision de l’homme, qu’exprime via cette blague cet humoriste dont le nom m’échappe, a surtout retenu mon attention. Surprenant en effet, de faire preuve de ce qui au bout du compte me semble être le contraire de la misogynie vu l‘accent mis sur la saucisse. La métaphore éloquente révèle un certain dédain quant à la personnalité des hommes "volatiles", indice de perception imparable, elle semble indiquer de la part de son auteur, une vision de messieurs passifs dans leur infidélité même. Vous me direz que, au premier abord, la comparaison de la verge à une saucisse va quasiment de soi, mais l’allusion au cochon, non pas dans toute sa splendeur mais déjà à l’état d’objet de consommation, va également de soi, et dans le cas de la plaisanterie de l’humoriste, cette allusion est franchement mise en exergue ; par ailleurs, si la blague avait émané d’une femme elle eût été accusée de tous les maux. Aborder, même indirectement, le thème sulfureux de l‘homme en tant qu’objet sexuel est, de toute façon, assez rare pour être remarqué. Parce qu’il occupe une place centrale dans nos sociétés patriarcales, cela paraît invraisemblable de le réduire à "ça". Sans tergiverser continuons notre salutation à l’humoriste qui a effleuré un sujet sensible. Entre rôle social et vie sexuelle il peut bizarrement se produire des clivages d’une complexité rare et inattendue, dont l’origine, les lointains ressorts, remontent nous le savons depuis pas mal de lustres, à la relation de l'enfant avec ses différentes nounous : la maman, l’institutrice de classe maternelle, la grande sœur ou la grand-mère dominatrice, la gardienne occasionnelle, perverse peut-être à l’occasion, la monitrice en goguette de camps de vacances, mais aussi des éléments masculins, non moins bien intentionnés ou avertis, de nombreux paramètres en somme qui conduisent l’homme comme la femme à se réduire à leur plus simple expression à l’occasion conjuguée de montées hormonales et affects complexes. L’humoriste a raison, ça ne vaut pas la peine de souffrir pour la simple satisfaction d’appétit primaire, certes basique mais un peu mesquin somme toute. Si d’aucuns songent à devenir végétariens, je leur rappelle que se brouiller pour une courgette est tout aussi dérisoire.
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