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02/06/2019

Lecture du matin ♣♣♣ Pier Paolo

 

 

« Qu’ils deviennent parfaitement un » (Jn 17, 20-26)

En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. » 

 

Sur Hozana

 

♣♣♣

 

Pier Paolo Pasolini, ne voulait pas mourir comme cela. C'était un homme inspiré, à l'instar du Christ et à l'opposé d'un kmer rouge par exemple.

 

Ici :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pier_Paolo_Pasolini

08:52 Publié dans prière, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

28/05/2019

Humour anglais ♣♣♣ Point de tristesse ♣♣♣ Les poèmes

 

 

♣♣♣

 

La boîte mails s'ouvre à nouveau.

Je partage ici, la Méditation avec les Carmes, dont le thème est la tristesse :

 

"Je m'en vais", dit Jésus. De fait c'est un discours d'adieux qu'il adresse aux siens après l'institution de l'Eucharistie ; et l'insistance de Jésus sur son départ fait monter la tristesse dans le cœur des disciples.

Qu'y a-t-il dans cette tristesse ? L'impression qu'ils vont rester sans berger, et comme orphelins ; le sentiment d'une solitude qui approche et d'un rêve qui s'éloigne, la certitude d'une perte définitive.

La tristesse, c'est l'ombre de la mort qui vient troubler la vie. Accepter la tristesse, c'est donner la victoire aux forces de la mort. "Mort, où est ta victoire ?" - La victoire de la mort en nous, c'est la tristesse ; et c'est bien pourquoi, selon Jean de la Croix, la tristesse est l'une des passions humaines que nous avons à mortifier.

Jésus reproche aux disciples cette tristesse, parce qu'elle tourne le dos au plan d'amour de Dieu et parce que Jésus y voit avant tout un manque de foi et une méprise.

Car son départ, loin d'être le signe d'un échec, sera surtout son retour au Père et le sommet de gloire de toute sa vie. Si les disciples font erreur, c'est parce qu'ils ne cherchent pas à entrer dans le paradoxe des voies de Dieu et qu'ils ne se posent pas les vraies questions : "Aucun de vous ne me demande : où vas-tu ?"

Où vas-tu ? Vers qui vas-tu ? La voilà, la vraie question, la seule question qui importe. C'est toujours la gloire qui est l'explication dernière de tout le destin de Jésus comme du destin de tout homme et de toute femme ; et si les disciples regardaient le départ de Jésus dans cette perspective de la gloire, ils quitteraient toute tristesse : "Si vous m'aimiez, leur dit Jésus, vous vous réjouiriez de ce que je vais vers le Père, car le Père est plus grand que moi."

Mais ce départ, qui va épanouir Jésus dans la gloire, est aussi désirable pour les disciples eux-mêmes :

"Il est préférable pour vous que je m'en aille, car si je ne m'en vais pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous, mais si je pars, je vous l'enverrai"

Il est bon, il est préférable pour nous aussi que Jésus ait achevé son œuvre, car, de la gloire où il est, il nous envoie son Esprit Paraclet qui sera avec nous pour toujours.

Nous ne sommes donc pas défavorisés par rapport à la génération qui vu et touché Jésus, car la présence invisible de l'Esprit Paraclet est meilleure pour nous que la présence visible du Jésus terrestre. C'est Jésus lui-même qui l'affirme : "Bienheureux ceux qui croiront sans avoir vu"... "moi, je vous dis la vérité : il est préférable pour vous que moi, je m'en aille."

Certes, la présence visible, tangible, de Jésus n'était pas un handicap pour la foi, lorsque ses contemporains acceptaient de voir en lui l'Envoyé de Dieu. Mais le régime actuel de notre foi est meilleur encore, parce que désormais toute vie et tout amour émanent de Jésus en gloire, parce que désormais l'histoire du monde et notre propre histoire sont happées par cette gloire du Fils, parce que l'Esprit Paraclet, "qui achève toute sanctification", éveille chaque jour en nous la certitude que Dieu a réussi, que le Christ est vainqueur, et qu'il ouvre pour nous une existence nouvelle, déjà en prise sur la gloire."

 

♣♣♣

 

Your silent tents of green
We deck with fragrant flowers;
Yours has the suffering been,
The memory shall be ours.

~ Henry Wadsworth Longfellow

 

Vous revêtons le vert de vos

Vos tentes silencieuses de fleurs parfumées ;

À vous a été la souffrance

À nous de nous souvenir.

 

L'autre poème :

 

Majestic Days

 
Walt Whitman

09:51 Publié dans prière, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

27/05/2019

Ajout au post précédent ♣♣♣ Méditons avec Dom Hélder Câmara ♣♣♣ Esclavage moderne

Et ce qui est singulier dans cette histoire de Jésus lors de son passage sur Terre, est que cette compassion, quand elle s'ouvre, s'ouvre sur beaucoup plus grand que soi, qui s'est mis à la place du vulnérable pour mettre l'homme en face de lui-même. Dieu toque à la porte de chaque homme, femme, enfant.

 

♣♣♣

 

"Méditons avec Dom Hélder Câmara

 

Le Christ nous prévient bien : « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés. » Il semble qu’au contraire nous voulons être jugés jusqu’aux petits détails, aux petits péchés, parce que nous jugeons et condamnons même les erreurs minimes commises par nos frères. Et pourtant le Christ a raison : nous ne sommes pas en condition de juger… Nous ne voyons du prochain que la façade. Et ne voir que l’apparence trompe beaucoup.

 

Dieu permet que, souvent, nous soyons jugés à tort pour percevoir si nous nous convainquons qu’il est impossible de juger les autres. Quand nous convaincrons-nous qu’il y a dans ce monde beaucoup plus de faiblesse que de méchanceté ? Qui n’a pas besoin de la miséricorde de Dieu ?

 

Meus queridos amigos, Éd. Cepe, Recife, 2010, p. 257

 

Pour aller plus loin

 

« Nous ne sommes pas en condition de juger… » C’est vrai que souvent nous nous rendons compte que nos actions ne sont pas comprises, qu’on nous juge injustement. 

 

Malgré cela, nous sommes toujours prompts à juger les autres. Pourtant nous ne voyons d’eux « que la façade » et leurs intentions nous sont cachées, alors comment juger équitablement ? Pourquoi sommes-nous si critiques envers les autres ? Est-ce que leurs défauts nous rassurent sur les nôtres ? Mais si nous devons être jugés comme nous jugeons, ce n’est pas rassurant du tout !"

 

Lu sur le site Hozana.

 

♣♣♣

 

"Saint Jean le Russe (1690 - 1730)

 

Il naquit dans un village de Biélorussie. Officier dans l'armée du tsar, il fut fait prisonnier durant la guerre russo-turque de 1672. Capturé par les Tatares, il fut vendu à un Turc, officier de cavalerie, qui l'emmena avec lui en Cappadoce. Il voulut d'abord le faire abjurer, mais saint Jean résista, acceptant les coups de bâtons. Son humilité et son courage touchèrent l'officier qui cessa de le tyranniser, l'installa dans l'écurie où il dormait sur la paille au milieu des chevaux. Lorsque son maître sortait, il devait le suivre pieds nus et en guenilles, été comme hiver. A la veille de sa mort, un prêtre lui fit parvenir la sainte Communion en cachant l'hostie dans une pomme. Saint Jean reçut ce viatique et s'endormit dans la paix du Seigneur.

 

Prière

 

Prions pour tous les esclaves du monde moderne. Qu'ils puissent être libérés de cette vie d'enfer."

 

Extrait du site Hozana

 

 

08:12 Publié dans prière | Lien permanent | Commentaires (0)