27/09/2014
L'image du jour
Photo prise dans le Daily Ray d'hier. Elle était accompagnée de cette citation :
Choose well. Your choice is brief, and yet endless.
~ Johann Wolfgang von Goethe
Rejoindre le ciel en marchant
Tandis que les nuages arrivent sans courir
ils semblent même attendre
mais si le vent forcit
Ils se rencontreront bientôt.
Lui, va de l'avant, sans abri, pas même un chapeau
le baigneront-ils légèrement
de leurs eaux lointaines ?
ou s'écrouleront-ils, trop lourds,
le vent cessant
comme des châteaux de cartes
en le détrempant jusqu'aux os ?
Un grand souffle les porte
dans cet espace qui respire.
Ceci est mon commentaire en poésie de la photo. Photo de Michael Renfrow dans l'Orégon. (Oregon Dunes National Recreation Area)
Blog lu aujourd'hui Hoplite où Michel Onfray s'exprime (à l'école, les enfants du peuple désormais "on les tue sur place" dit-il... pour faire passer son sentiment qu'ils sont éliminés d'office de la sphère de transmission des savoirs), pour répondre à ce sentiment, cette pensée de C.S Lewis, Irlandais ami de Tolkien : "Il y a beaucoup des meilleures choses à venir que nous laissons derrière nous. / there are far, far better things ahead than any we leave behind." Hoplite : http://hoplite.hautetfort.com/
13:29 Publié dans Lecture, Mes poèmes en ligne, Photo | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2014
Les animaux mals vus
En l'occurrence : une grosse souris ou un petit rat, ainsi qu'une araignée gobe-mouche, âmes sensibles ne pas regarder ces photos. Celle de la souris, prise tout à l'heure ; après que Tigret eut bien mangé la pâtée que je lui avais offerte, il a quand même attrapé la souris, l'a déposée juste à l'entrée après l'avoir amenée en plein milieu de la salle. Je ne sais par quel chakra l'émotion que j'en ressentis est passée, toujours est-il que je ne me suis pas aimée du tout en me voyant réagir comme ça, en effet, du haut de mon mètre soixante-dix, j'ai émis un cri suraigu... celui d'une souris, quand je l'ai vue, si bien que Tigret, apitoyé, l'a emportée près de la porte, sans toutefois la sortir, puis il m'a considérée d'un air navré, conterné... pauvre grande bêtasse ! Pas même foutue de chasser ! J'ai décidé de commémorer l'événement en photographiant le petit animal mort, mais une fois prête à la ramasser, l'idée du contact, même indirect, ou alors le fantasme d'un réveil possible de la victime, ont fait que j'ai fermé à demi les yeux en m'approchant d'elle, et là je devais encore avoir l'air moins malin, et j'ai à nouveau sursauté en la sentant au bout de la balayette. Mystère ! pourquoi tant de frayeur bête ? Je n'en ai pas vraiment honte au point de ne pas narrer la chose... mais bon. Un jour, en achetant du poison pour souris à Auch, car la vieille maison du Centre ville, rue d'Alsace, en était envahie, j'ai eu un vrai malaise... quittant le magasin les jambes en coton et pourtant, je l'ai mis ce poison.... mais quand j'ai vu une souris, mignonne bestiole, agoniser à quelques mètres de moi, je me sentais une géante veule ; mais la maison en était envahie, comment faire autrement ? Par contre, je peux détruire sans problème les toiles d'araignée. D'abord la photo de la souris que Tigret sera allé chercher au bord de la rivière située derrière la maison :
Juste à côté du paillasson. À cet endroit les chats allant et venant depuis le petit matin, le carrelage n'était pas net. Depuis j'ai fermé la porte... n'ai plus qu'à laver la maison à grande eau tout à l'heure. Les choses de la vie. Les chats chassent sans faim pour certains, pour le plaisir.
Et ici l'araignée avec sa proie. Un jour nous étions dans une cave en Ardèche et nous avons entendu un cri suraigu mais qui n'était qu'à peu de portée, dans le sens où on ne pouvait pas l'entendre de dehors. Nous nous sommes demandé alors, si une araignée ne venait pas d'attraper une mouche qui aurait poussé ce cri perçant de détresse. La vie n'est pas drôle sous la patte d'un prédateur, que nous sommes aussi... la loi du ventre est cruelle.
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08/09/2014
La belle ouvrage !
Rosier en fleur, les roses roses, après les rouges et les blanches, à elles le tour.
J'ai fortement élagué les framboisiers, ainsi que le fringant Cornus.
Où l'on voit Cornus au fond, moins étalé, et devant, plus proche, un laurier qui a bien poussé cet été.
Content le chien ? qui c'est qui cherche à séduire la voisine ? C'est ce bon gros Patapouf.
Le Bichon m'a aperçue et me fait les yeux doux à son tour tandis que Patapouf prend un air circonspect.
Si ça se trouve Patapouf me mangerait bien, avec un peu de ketchup, on sent une impatience d'un coup dans le regard, tandis que Bichon est plus sur la réserve... cela peut attendre...
15:31 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0)