Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/02/2020

Le psaume ce jour * Adieu l'ami ♣♣♣ La pie jacasse ou pleupleute aussi... quand ça lui prend

R/ Que vienne à moi ta tendresse, Seigneur,
et je vivrai.
(cf. Ps 118, 77a)

 

Avant d’avoir souffert, je m’égarais ;
maintenant, j’observe tes ordres.
Toi, tu es bon, tu fais du bien :
apprends-moi tes commandements.

 

C’est pour mon bien que j’ai souffert,
ainsi, ai-je appris tes commandements.
Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche,
plus qu’un monceau d’or ou d’argent.

 

Seigneur, je le sais, tes décisions sont justes ;
tu es fidèle quand tu m’éprouves.
Que j’aie pour consolation ton amour
selon tes promesses à ton serviteur !

 

Commentaire : il y a les souffrances que les bourreaux infligent, qui dévoilent ce qu'est la méchanceté et si on en a tant souffert c'est que peut-être on a cru un temps en ce bourreau, ce qui signifie que l'on était nous-mêmes loin d'être bons  et il y a des souffrances qui arrivent parce que nous avons été mauvais nous-mêmes. En nous quelque chose nous le dit, cela révèle ce qui est noble en soi.

 

 

♣♣♣

 

Lu ce blog chouette ;

http://mumm.hautetfort.com/

13/02/2020

Elles se défendent

 Extrait de l'interview d'Iris Brey dans le Télérama de cette semaine :

 

Juliette : Vous avez choisi votre camp en refusant de voir J'accuse, alors que Portrait de la jeune fille en feu occupe une place de choix dans votre livre...

 

 

Iris : Je veux interroger la paresse généralisée qui se révèle dès qu'on parle d'agressions faites aux femmes ; le fait que les gens ne veulent pas savoir, ne cherchent pas à savoir. Quand dans le sillage d'Adèle Haenel, Valentine Monnier a pris la parole, outrée par le titre provocateur du film J'accuse, elle était la sixième femme à accuser, à visage découvert, Roman Polanski de viol — la sixième, parmi les présumées douze  victimes. En décidant de ne pas aller voir le film, à la différence du million et demi de spectateurs qui s'est rendu en salles, je choisis de prendre au sérieux la parole de ces victimes, et de ne pas alimenter une économie qui soutient et enrichit les agresseurs. Et qui donc participe à la culture du viol, en banalisant les actes commis. Aller voir le film, ou pas : chacun, je crois a une responsabilité dans cette affaire-là, c'est un choix privé que chacun doit faire de manière consciente. Pour moi, ce fut d'abord une décision intime, un acte de résistance. Qui est un geste politique. 

 

 

 

Commentaire : les femmes se défendent !

 

 Milieu du sport, milieu de la danse, milieux religieux ; les lycées et universités peut-être aussi concernés. Elles crient, les femmes d'aujourd'hui ! 

Quand j'ai lu qu'Iris choisit de ne pas aller voir un film dont l'auteur est accusé d'agressions sexuelles en guise de geste politique, je pense au long documentaire en trois volets que j'ai regardé hier soir ayant comme sujet les goulags en Russie. En effet, vers la fin du documentaire, il est dit que, pendant que la jeunesse de l'époque des années 70 se rendait en nombre aux fêtes de l'huma, (car l'occident ne voulait pas entendre les divers témoignages sur l'enfer des goulags), des écrivains russes dissidents œuvraient lentement mais sûrement pour que les voix des victimes du communisme de Staline soient entendues. Trouver le bon équilibre entre le capitalisme sauvage et le communisme sauvage n'a pas l'air d'être évident, soit dit en passant.

 

En ce qui concerne les femmes, ne pas tomber dans la délation, mais savoir dire sa colère contre les hommes irrespectueux pratiquant l'abus de pouvoir est un exercice difficile. Des femmes libres, qui ne vont pas vouloir imiter les hommes pour autant, ce sera chouette à mon sens. 

 

 

 

 

14:33 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)

08/02/2020

Les banques et leurs investissements ♣♣♣ Le mot de Patrick ♣♣♣ Tournicoti, tournicoton

Les banques investissent dans quoi ? Des actifs qui font du bien à la planète ou des actifs toxiques ? Sur quoi spéculent-elles ? La planète va-t-elle s'en remettre ? Les détournements de fonds se sont des lieux de vie que n'auront pas des personnes fragiles. Bref, que font les banquiers ? Anéantissent-ils la planète ?    

 

Un extrait maintenant de l'interview lue ce matin dans Télérama :

 

"La richesse c'est le pouvoir ; l'extrême concentration des richesses, c'est l'extrême concentration des pouvoirs. La capacité d'influencer les politiques publiques, d'étouffer la concurrence, de façonner les idéologies."

 

Depuis quarante ans, explique le jeune économiste français Gabriel Zucman, professeur à l'Université de Berkeley aux États-Unis, une infime partie de la population américaine dévore sans vergogne une part croissante de la richesse nationale, transformant peu à peu le pays en oligarchie : 0,1% des Américains possèdent à eux seuls la même portion du patrimoine national que... 90% du reste de la population. Comment ce scandale est-il possible ? Surtout aux États-Unis qui, rappelle Zucman dans Le Triomphe de l'injustice, coécrit avec son collègue Emmanuel Saez, ont été pendant longtemps le pays le plus exigeant du monde en matière de fiscalité progressive (les riches y payaient proportionnellement plus que les pauvres) ?"

 

je résume les lignes suivantes : Élisabeth Warren et Bernie Sanders , les candidats les plus à gauche de la primaire démocrate se sont appuyés sur les travaux de Gabriel Zucman et Emmanuel Saez pour inscrire dans leurs programmes une plateforme fiscale radicale, dans laquelle le fameux 1% des plus fortunés se verrait lourdement taxé, comme il l'a été jusque dans les années 1970.

 

L'interview de Gabriel Zucman se trouve dans le Télérama de cette semaine.

 

♣♣♣

 

Nous avons regardé la série Bad Banks. Patrick en a déduit que les banquiers ont "l'intelligence bête".

 

♣♣♣   

On tourne carrément pas rond en France ?

Détrompez-vous, on tourne en rond, on tournicote sans cesse :

Ici :

http://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/

 

 

 

 

 

08:15 Publié dans Lecture, Note | Lien permanent | Commentaires (0)