26/04/2011
Catastrophe et éthique médicale
Deadly choices at Memorial reconstitue la chronique des quatre jours terribles dans l’hôpital inondé, isolé du monde, et privé d’électricité au lendemain du passage du cyclone Katrina.
14:20 Publié dans Analyse | Lien permanent | Commentaires (0)
23/04/2011
En France, le mot « dialogue » remonte à Montaigne.
"Le fameux « débat sur la laïcité », proposé par l’Élysée and Co, est-il vraiment laïque ? La véritable laïcité ne devrait-elle pas davantage viser le dialogue que le débat ? Dans ce « débat sur la laïcité », c’est le débat qui fait débat !
En France, le mot « dialogue » remonte à Montaigne. Dialoguer, c’est manifester une attitude oblative envers autrui. Dans le dialogue, on n’a plus d’ennemis ni d’adversaires mais des interlocuteurs avec lesquels on cherche à s’unir dans une vérité plus haute, tout en respectant la liberté de chacun.
Le dialogue est la recherche d’un sens grâce à l’avènement de la sociabilité. Le type le plus mémorable, dans l’Antiquité, en est le dialogue socratique. Socrate veut épurer les discussions des Sophistes, stériles et logomachiques, souvent méchantes ou suscitées par la vanité. En cela, il répudie l’éristique (de eris, « dispute ») qui prend le débat pour une fin en soi. Mais ce dialogue socratique reste cognitif, strictement intellectuel ; il n’a rien d’affectif ni d’intime : tout en lui est subordonné à l’acquisition d’une vérité impersonnelle (qu’elle soit conçue comme immanente ou comme transcendante). La dialectique de Platon, issue de ce même art de dialoguer, se développe (dans La République, le Phédon, le Phèdre, etc.) en une méthode générale pour s’élever jusqu’aux Idées éternelles et aux différents genres de l’Être. Le Banquet, toutefois, nous révèle l’intervention de l’Amour ; mais il s’agit d’Éros et non pas d’Agapè..." Intégral : http://talvera.hautetfort.com/archive/2011/04/23/pour-un-...
19:36 Publié dans Analyse | Lien permanent | Commentaires (0)
28/03/2011
Missa sine nomine d'Ernst Wiechert
... "La symbolique n'est pas seule à constituer un dense réseau de correspondances entre Amédée et le Christ. La thématique de la pitié retournée, d'abord, sur soi-même avant que d'être dirigée sur les autres, est particulièrement importante : «Rentre chez toi à présent, lui dirent-ils tous deux. Pour que les autres sachent où tourner leurs regards, quand il fera nuit. Dans les ténèbres, seuls ceux qui ont eu pitié sont une source de lumière. Et non ceux qui brandissent un chandelier avec des bougies» (p. 461). Et encore : «N’oublie pas, dit-il, pour la réconforter, que rien n’a plus la barre sur toi depuis que tu as eu pitié. Rien ni personne. Quand on a eu pitié, on a effacé toutes ses fautes. La peur et le danger n’existent plus pour celui qui a eu pitié. Jamais !» (p. 434)."…
Intégral :
01:05 Publié dans Analyse | Lien permanent | Commentaires (0)