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10/06/2021

Outre Atlantique, puis en Azerbaïdjan

We should indeed keep calm in the face of difference, and live our lives in a state of inclusion and wonder at the diversity of humanity.

~ George Takei

 

Le Daily Ray envoie ceci ce jour. Ont-ils l'impression qu'en France aussi les gens ont du mal à se supporter ?

 

Et plus loin dans ma boîte mails, toujours le Daily Ray avec cette photo de Dan Weisz, prise dans un canyon de l'Arizona, avec une belle légende sur l'amitié :

 

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Jolies ombres chinoises sur fond de ciel gris-bleu (ma légende).

 

La leur :

 

If you have two friends in your lifetime, you're lucky. If you have one good friend, you're more than lucky.

~ S.E. Hinton

 

 

Susan écrit pour les jeunes adultes et les adolescents. Ici :

 

 https://www.babelio.com/auteur/Susan-Eloise-Hinton/192720

 

Puis regardons cette famille reposante entourée de ses animaux de ferme :

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Azerba%C3%AFdjan

 

 

 

 

 

 

07/06/2021

Le seringat et les géraniums robert ♣♣♣ Le beau savant

Hier en traversant le parc de l'hôpital, parc devenu plus intéressant car on laisse pousser les graminées, j'ai senti le parfum d'un seringat avant de voir ses petites fleurs blanches (parfum de jasmin en fait). Le parc semble moins "entretenu", moins d'intervention humaine. Tant mieux car trop de taille et de tonte nuit à la beauté de la nature.

 

Dans le patio de la maison, forte présence de multiples oiseaux en raison sans doute des graines qu'ils trouvent sur un séchoir reconverti en perchoir à oiseaux. J'ai vu une libellule magnifique qui s'est posée sur une feuille du cornouiller. 

 

Les urbains réintroduisent la nature, réflexe vital. J'attends le retour des papillons que je trouve de plus en plus rares, j'espère qu'il ne vont pas disparaître à l'instar des bleuets qui eux aussi se font rares. Les géraniums robert par contre ont investi avec un certain panache, ou plutôt un certain sens de l'harmonie des pots et jardinières laissées vides dans le patio en question. Ils étendent leur feuillage comme un paon déploie sa roue. Leurs petites fleurs mauves sont très appréciées des abeilles ou insectes y ressemblant fortement. Elles butinent  ces fleurs sauvages sans m'agresser quand je baguenaude autour des géraniums qui se sont invités. Une intrusion bénéfique, ma foi.

 

♣♣♣

 

Je regarde cette fois le beau botaniste riche en chaleur humaine et en savoir pouvant être très utile si vous vous perdez en forêt :

 

 

Si possible, laisser les plantes aux abeilles et autres, car une cueillette massive serait catastrophique pour elles,

Encore moins déraciner, afin de permettre la repousse.

 

Mais ces conseils je pense sont inutiles. Les gens ont tellement besoin que la nature se rééquilibre qu'ils ne vont pas faire une razzia, d'instinct.

 

Autre vidéo sur ce thème :

 

https://youtu.be/BX_iJ0e7MEc

 

 

 

05/06/2021

Ouvriers acculés travaillant dans les abattoirs

Patrick a l'intention pour son prochain livre d'écrire  autour d'un personnage, ancien cadre au chômage travaillant pour survivre dans un abattoir. Il regarde donc le documentaire sur les abattoirs, diffusé par Public Sénat.

 

  J'ai entendu les premiers témoignages avant de monter à l'ordi. Tristesse des ouvriers en fait traumatisés.

 

L'un d'eux disait notamment qu'entrer dans l'abattoir, sur le lieu d'abattage est une vision de cauchemar. Il a décrit un cadre quasi, selon ses termes, d'asile d'aliénés. Tout est blanc partout et éclairé au néon, aucune lumière naturelle en ces lieux, disait-il, blancheur des murs et des combinaisons des ouvriers sur lesquelles on imagine  le contraste avec le rouge du sang des animaux. De quoi devenir fou affirme-t-il. Il estime aussi que les ouvriers de l'abattoir se mentent  à eux-mêmes. Ils  "s'enfument" pour tenir le coup, étant obligés de faire comme s'ils n'étaient pas impressionnés.

 

 

À quoi rime la poésie quand on mange du steak ? Question qui paraîtra ridicule à plus d'un mais que je pose quand même.

 

 

Hitler végétarien et sanguinaire à la fois, ça n'avait pas grand sens non plus. 

 

 

La souffrance des ouvriers que j'ai entendus témoigner par contre a du sens. Ils découvrent avec douleur leur empathie pour les animaux, ils se sentent coincés, désarmés. Meurtris pour tout dire, du moins ceux que j'ai entendus témoigner.

 

Le souvenir très personnel et pourtant très parlant de la vache meuglant durant toute une nuit comme si l'étable prenait feu me revient évidemment. Le fermier lui avait enlevé son veau pour le mener à l'abattoir. J'ai raconté à une docteure cette nuit blanche lors de mes vacances dans une ferme des Pyrénées, je me trouvais dans le gîte qui  jouxtait l'étable. Elle a ri. S'identifier à la vache en question avait été  d'un comique irrésistible pour elle. Je n'ai jamais oublié cette nuit-là, le chagrin de la vache, chagrin qu'elle me communiquait à grands renforts de meuglements, comme autant de larmes déversées autour d'elle. Elle avait allaité son veau m'expliqua le lendemain le fermier navré pour la peine causée à cette vache. Il n'aurait pas dû la laisser l'allaiter, disait-il.

 

Il m'arrive très rarement de cuire le steak de mon compagnon. Il n'en mange plus depuis un certain temps. Ce reportage va-t-il le transformer en végétarien ? Il m'arrive de prélever un bout de son escalope de dinde. J'ai beaucoup plus de jours sans bout d'escalope qu'avec. C'est une consolation.

 

 

22:33 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)