31/12/2020
Promenade dans le système solaire
Podcast ici :
https://www.franceculture.fr/emissions/dernieres-nouvelle...
Mes oreilles ont palpité comme celles du BGG quand j'ai écouté les choses savantes sur les astres. Connaissances scientifiques à la page du jour de la part du savant astronome. Il témoigne d'un grand enthousiasme. J'ai bu comme du petit lait tout ce qu'il dit à propos du système solaire.
Mais je n'ai pas tout pris en dehors de la science. L'homme est conformiste à son insu me semble-t-il. Exemple du conformisme masculin classique :
on a donné des noms de femmes vues comme importantes en raison de leur célébrité à des cratères lunaires et autres choses du genre. Il nomme les anonymes, tout sexe confondu, Du Shmoll ; comme on dirait Dupont, auquel il faut ajouter Moretti par exemple pour sortir Dupont de Du Smoll.
Autre aspect du conformisme classique du savant laïc masculin : il pense faire preuve de son féminisme en disant que les femmes font les enfants. Un petit coup de canif à la rigueur scientifique en passant. Ce lieu commun aliènerait plutôt la femme à mon sens. Celles qui affirment leur toute puissance par le biais de la biologie procréatrice seront contentes.
Les lieux communs ont la vie dure, les voir n'est pas juger dans le sens de stigmatiser. Il faudra patienter longtemps encore pour se défaire des lieux communs que l'on commet soi même à son insu. J'en dis sûrement moi aussi de ces choses conformistes. Mais il est plus difficile de s'en apercevoir s'agissant de soi. C'est pourquoi parler à la radio n'est pas facile.
L'astronome est passionnant quand il parle du vrai sujet qui le passionne, le reste faisant partie des mondanités d'usage. Et son sujet c'est l'astronomie.
Blog visité ce jour, outre mon habituel Regards sur une vie sans fin, et outre d'avoir cliqué sur La Faute à, où j'ai pris de bonne part le Joyeux Noël du comte de Paris accompagné de son fils au visage confiant, (merci pour ces souhaits et bonne fêtes à vous aussi et à vos proches), celui-ci :
http://codeb-artp.hautetfort.com/archive/2020/10/31/ne-pas-perdre-le-fil-6273638.html
05:42 Publié dans livre audio, Note | Lien permanent | Commentaires (0)
29/12/2020
Covid 19
"Covid-19 has not just pummelled the global economy. It has changed the trajectory of the three big forces that are shaping the modern world. Globalisation has been truncated. The digital revolution has been radically accelerated. And the geopolitical rivalry between America and China has intensified. At the same time, the pandemic has worsened one of today's great scourges : inequality."
Le covid-19 n'a pas seulement ébranlé l'économie mondiale. Il a changé la trajectoire des trois grandes forces qui influencent le monde moderne. La globalisation s'est ralentie brusquement. La révolution digitale s'est radicalement accélérée. Dans le même temps, la pandémie a aggravé l'un des grands fléaux d'aujourd'hui : les inégalités.
Vocable du 24 décembre 2020 au 6 janvier 2021
Les ouvriers américains sous la férule d'une puissance étrangère ? Ici :
http://eklektik.hautetfort.com/
Commentaire : sommes nous en train de vivre un karma ?
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L'Espion qui venait du froid
J'ai lu La Maison Russie de John le Carré. Je projette de lire tous ses livres après avoir pris connaissance de l'article à son sujet dans le Télérama de cette semaine. Au vu des virus contrecarrant tous les projets, j'ajoute "à la grâce de Dieu."
L'auteur de l'article, Hubert Prolongeau, dit en prélude :
"John le Carré a rendu des générations de lecteurs accro aux manigances de la guerre froide et aux turpitudes du capitalisme avide... Les invectives de Sa Majesté contre l'impérialisme et Boris Johnson vont manquer."
Le journaliste a couronné l'écrivain, services rendus obligent ; l'écrivain aide en effet les lecteurs à n'être plus éventuellement simples victimes, du fait d'ouvrir les yeux sur certaines réalités. Ils deviennent, s'il était besoin, plus responsables, et s'il était besoin également, osons le mot : plus exigeants en moralité.
J'apprends que John le Carré était une sorte d'orphelin, très brillant dans ses études. Le journaliste écrit ceci à son sujet :
"Il ne venait pas du froid, comme le héros de son plus célèbre roman, mais de l'ombre. L'ombre d'un pseudonyme tout d'abord... C'est à Hambourg, où il est en poste, qu'il est recruté en 1956 par le SIS (Secret Intelligent Service). Il a 25 ans et trouve là le terreau littéraire dans lequel va s'épanouir son talent.
"Espion", il le restera jusqu'en 1964 et sera un dommage collatéral de l'affaire Philby, l'agent double qui travaillait également pour les Soviétiques avant de griller sa couverture. Il tiendra plus tard à dissiper tout malentendu :
"Je ne suis pas un espion devenu écrivain, je suis un écrivain qui, dans sa prime jeunesse, a passé quelques années inefficaces mais très formatrices dans le renseignement britannique.""
Merci Télérama.
00:40 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)