16/11/2020
Lecture de ce soir
Zèbre en cavale :
Arrivés à Chicago, ils prirent la nature pour refuge :
https://www.sierraclub.org/sierra/what-parks-say-about-un...
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15/11/2020
Lecture de ce matin
Extrait de ce que j'ai lu ce matin sur le blog LafauteàRousseau :
"Que dit Bainville, en ce jour du 14 novembre 1918, quelques dizaines d’heures après l’arrêt des combats ? Lisons : « Devant quoi la France, au sortir de la grande joie de sa victoire, risque-t-elle de se réveiller ? Devant une République allemande, une république sociale-nationale supérieurement organisée et qui, de toute façon, sera deux fois plus peuplée que notre pays. Cette république (si l'Allemagne reste une république, ce qui n'est pas encore assuré) ne sera pas, comme dirait M. Roosevelt, « du type flasque ». Elle sera productrice et expansionniste. Elle aura une politique étrangère et économique. Cette république des Allemands-Unis, qui aura achevé l'unité allemande, continuera l'empire. C'est contre elle, à un contre deux, que nous aurons à défendre notre industrie d'abord, et bientôt les provinces que nous lui auront reprises et auxquelles elle n'aura renoncé qu'en grinçant des dents. » Une république sociale-nationale : le nazisme sera l’abréviation des deux termes, national et social(isme)… L’empire sera ce IIIe Reich que le chancelier Hitler déclarera être l’achèvement de l’unité allemande et le totalitarisme nazi, pangermaniste, ce régime « supérieurement organisé » (n’est-ce pas la caractéristique affichée d’un système totalitaire ?) dira réunir tous les « Allemands », y compris au-delà des frontières officielles de l’Allemagne…
Relisez ce texte, relisez-le, et rappelez-vous qu'il a été écrit alors même que les canons de la Grande guerre viennent à peine de se taire, et que la France et ses alliés espèrent et affirment que la tragédie guerrière qui s'achève au bout de quatre longues années est « la Der des Der » !
Le 14 novembre 1918, Jacques Bainville, ce « Vergennes » de L'Action française méconnu de la République (pas totalement, en fait...), alarme la France sur les périls qui la menacent si elle ne gagne pas la paix : mais Bainville crie dans le désert d'une République amnésique et qui subira, pour le plus grand malheur de la France, la montée des périls sans pouvoir (sans vouloir ?) l'arrêter..."
J'aime bien l'expression "gagner la paix", et encore plus l'ambition que cela traduit de la part du penseur en question, que je ne connais pas. Mais "action française" laisse à penser à des choses négatives qui se produisirent durant la seconde guerre mondiale. Très négatives.
Cela donne néanmoins à réfléchir. À propos de réflexion, j'entendais tout à l'heure, allumant la radio :
"Un cerveau si on ne veut pas l'éveiller devient idiot (NP ou "reste idiot" ? je ne me souviens plus exactement). Et cela me fascine."
J'ai éteint la radio tout de suite. C'était une voix impérieuse de femme affirmant que l'on pouvait ne pas vouloir éveiller des cerveaux. Sommes-nous bien éveillés ces temps-ci ou dans un rêve mortifère ? Réfléchissons et tâchons d'y voir clair.
Une pointe d'optimisme ne nous fera pas de mal, avec cette citation de Jean d'Ormesson : "Tâchons de dépasser ce qui nous oppose et de multiplier ce qui nous unit."
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14/11/2020
Les chemins de la philosophie ♣♣♣ Dans la pile
Le podcast, concernant l'enseignante en philosophie. Sur la question de la laïcité :
https://www.franceculture.fr/emissions/les-chemins-de-la-...
♣♣♣
Je prends une revue dans la pile de Vocable, sa première page m'intéresse : Is it too late to save the forest ? titre-t-elle.
à L'intérieur il y a un petit article sur Robert Frank. La revue date de 2019, il vient de décéder. "The Swiss-born American and filmmaker, Robert Frank, who recently passed away at the age of 94, captured the America of 1950s. He will largery be remembered for his landmark book "The Americans", which included 83 photos taken during road trips made over a period of two years."
Le photographe et cinéaste américain d'origine suisse, RF, qui a décédé récemment à l'âge de 94 ans, à pris des photos de l'Amérique des années 50. On se souviendra de lui pour son livre historique "The Americans", qui comprend 83 photos, prises lors de longs périples sur les routes sur une période de deux années.
La photographie, ici, enclenche sur une sorte de pélerinage, comme pour quiconque prend la route, car celle-ci fait méditer à la longue. Ce goût de la route me rappelle le film vu hier sur Arte, où un homme regrette tellement son métier de camionneur, autrement dit, de routard professionnel, qu'il se suicide. Son travail de cariste par la suite, ne lui ayant apporté qu'une trop petite part de l'autre métier : la part technique, celle de l'art de manœuvrer. Ce qui ne lui donnait pas des ailes comme le faisait son camion. Un camion qui donne des ailes... c'était pourtant le cas pour lui. Ce film montre la difficulté de s'adapter aux nouvelles résolutions de décideurs quant au destin de certains hommes. D'aucuns avaient en effet décidé qu'il devait se reconvertir, embrasser la profession de cariste car, le mur de Berlin étant tombé, sans doute le marché avait-il de nouvelles exigences. Par contre, un ancien taulard trouve sa voie dans ce métier... l'engin qu'il a appris à contrôler est un médiateur de première, pour transporter la femme dont il est amoureux... optons pour la magie de l'amour...
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