"Le Seigneur passe...
Ouvriras-tu,
Quand frappe l'inconnu ?
Peux-tu laisser mourir la voix
Qui réclame ta foi ?
Le Seigneur passe...
Entendras-tu
L'Esprit de Jésus Christ ?
Il creuse en toi la pauvreté
Pour t'apprendre à prier.
Le Seigneur passe...
Eteindras-tu
L'amour qui purifie ?
Vas-tu le fuir et refuser
D'être l'or au creuset ?
Le Seigneur passe...
Entreras-tu
Dans son eucharistie ?
Rappelle-toi que dans son corps
Il accueille ta mort.
Le Seigneur passe...
Oseras-tu
Lancer ton cri de joie ?
Christ est vivant, ressuscité.
Qui voudra l'héberger ?
Le Seigneur passe...
Attendras-tu
Un autre rendez-vous ?
Pourquoi tarder ? Prends avec lui
Le chemin de la vie.
Le Seigneur passe..."
Blasphémer c'est nier l'existence de Dieu tout en l'insultant... comme celui qui dit qu'être susceptible porte malheur. C'est dérisoire, le blasphème. Voltaire a dit : vous avez le droit. Comme on peut pratiquer la violence verbale sans être pendu ensuite. Ouf pour le bavard invétéré. Mais Voltaire aurait pu ajouter : Vous avez droit à la pitié quand vous blasphémez. Cela aurait fait plus sens.
Lu aussi ce matin :
"Le plus souvent, l’homme vit à l’extérieur de lui-même. Mais dans le même temps, il est incapable de se voir de l’extérieur, son moi le préoccupe trop. Alors, où est-il ?"
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/
♣♣♣
Lu dans un dictionnaire :
Dogbody :
"a person who is given boring, menial tasks to do.
Une personne à qui sont données à faire des taches ennuyeuses, subalternes.
Exemple : I became head of current affairs, BBC Television Northern Ireland, which sounds grand but I was basically a dogsbody."
Autre exemple :
L'auteur lui-même [...] propose que nous sortions de l'essorage et du battage médiatique pour mieux voir l'humain, toutes les trop humaines petites mains qui travaillent dans l'ombre des algorythmes de l'intelligence artificielle.
"The author, himself a sociologist of work and researcher at the EHESS, suggests that we move beyond AI washing and hype to better see the human, all too human dogsbodies that work in the shadow of AI algorithms."
♣♣♣
"L’erreur, soutient Casilli, serait de croire qu’avec l’automation, le travail va disparaître. Il va plutôt être « plateformisé » et digitalisé. Autrement dit, en attendant les robots qui, comme dans le Godot de Beckett, pourraient tarder à entrer en scène, on ferait bien d’examiner les changements concrets qui s’opèrent dans le travail humain. Car, en lieu et place d’un remplacement du travail par des robots, on a souvent affaire à un simple déplacement. C’est ce que montre bien l’exemple des guichets automatiques. Ceux-ci ne remplacent pas complètement le travail qui était jadis celui du guichetier : ce sont plutôt les clients qui prennent désormais en charge la responsabilité de faire fonctionner la machine. À plusieurs égards, cet exemple est symptomatique de notre difficulté à percevoir ces nouvelles formes de travail qu’analyse Casilli.
According to Casilli, the mistake would be to believe that work will disappear with automation. Work will instead be « platformized » and digitized. In other words, while we wait for robots—which, as in Beckett’s Godot, may be slow to come on the scene—we would do well to examine the concrete changes taking place in human labor. For instead of the replacement of work by robots, what we are often dealing with is mere displacement. The example of ATMs is a case in point. These do not completely replace the work formerly performed by bank tellers: rather, it is customers who are now responsible for operating the machines. In many ways, this example is symptomatic of our difficulty in perceiving the new forms of work analyzed by Casilli."