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27/02/2020

Poèmes lus ce matin ♣♣♣ Évangile lu ce matin

http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/20...

 

♣♣♣

 

https://poets.org/poem/portland-parish-blue-mountains

 

“The poem references the two-lane—the A4—that traces the northeast shore of Jamaica and connects Port Antonio with Orange Bay, Hope Bay, St. Margaret’s Bay, and Buff Bay (the town my grandfather left suddenly one afternoon more than 100 years ago).  I have a complicated relationship to the coast and to Portland and the Blue Mountains—I have ‘returned’ (and have been generously received) on more than one occasion but at the same time I’m a foreigner in those towns and amidst the graves of my family on the hillsides above them. The poem attempts to trace that complication, or suggest its existence.”
C. S. Giscombe

 

♣♣♣

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

 

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Il faut que le Fils de l’homme souffre beaucoup,
qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes,
qu’il soit tué,
et que, le troisième jour, il ressuscite. »

 

Il leur disait à tous :
« Celui qui veut marcher à ma suite,
qu’il renonce à lui-même,
qu’il prenne sa croix chaque jour
et qu’il me suive.
Car celui qui veut sauver sa vie
la perdra ;
mais celui qui perdra sa vie à cause de moi
la sauvera.
Quel avantage un homme aura-t-il
à gagner le monde entier,
s’il se perd ou se ruine lui-même ? »

 

– Acclamons la Parole de Dieu

 

25/02/2020

Écoute attentive de Greame

 

Il parle de la lutte des classes, du jazz, de théâtre sous Malraux, des divers métiers qu'il a faits, de la Marseillaise chant de guerre honteux qu'il a envie de siffler comme l'ont fait en une certaine circonstance des Tunisiens, il parle de Dylan, de Cohen, des Malgaches, de spiritualité... j'en suis ressortie éblouie par sa gentillesse, son intelligence... sa bonté-beauté.

 

La Marseillaise de Greame :

 

 

09:20 Publié dans Musique, vidéo | Lien permanent | Commentaires (0)

21/02/2020

Hébergez-le ♣♣♣ La méditation avec les Carmes ♣♣♣ Écoute au coquillage

 

La Tour du Pin — CNPL

 

 

Retournez-vous, voici l'Esprit
Du Seigneur, au vent de la nuit,
Qui passe au monde ;
Accueillez-le, ne craignez rien ;
À la croisée de vos chemins,
Laissez-vous couvrir de son ombre.

 

N'alliez-vous pas vous desséchant
Dans vos lois de chair et de sang,
À perte d'être ?
Hébergez-le, vous renaîtrez,
Car Dieu travaille au plus secret :
Sa lumière luit aux ténèbres.

 

Ouvrez la fente de vos cœurs,
Et voyez celle du Seigneur,
L'arbre de vie ;
Rapprochez-les, restez greffés,
Buvez la sève désormais
Dont la plaie du Christ est remplie.

 

Et son Esprit brise les joints
Avec l'arbre mort du jardin
De sève humaine ;
Ne manquez pas ici le bond
Des derniers temps de création
Où l'amour de Dieu nous entraîne.

 

Ne rompez pas vos nouveaux liens :
Vous croîtrez avec l'Esprit Saint
Jusqu'à cette heure
Du Fils de l'homme éblouissant
Par tous les hommes de son sang
Qui l'auront choisi pour demeure

 

♣♣♣

 

Méditation avec les Carmes :

 

"Le destin de Jésus sera celui de Pierre ;"passe derrière moi", lui disait Jésus dans l'Évangile d'hier. Le destin de Jésus sera notre destin ; et Jésus dit aujourd'hui , à l'adresse des disciples et de la foule entière :"Si quelqu'un veut suivre derrière moi, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive !"

 

Jésus ne dit pas : "Qu'il prenne ma croix". Car il n'y aura qu'un seul Golgotha, celui du Fils de Dieu fait homme, celui où Jésus est mort par les hommes et pour les hommes. Que chacun prenne sa croix ; voilà la pensée de Jésus, et que chacun l'assume comme lui l'a assumée, pour aimer jusqu'à l'extrême de l'amour.

 

Mais pour nous la croix demeure toujours imprévisible ; elle ne se précise que peu à peu, et parfois change de visage à divers moments de la vie.

 

Il y a la croix du corps et la croix du cœur, la croix de la solitude et la croix de la vie commune, la croix de celles qu'on oublie et la croix de celles qui plient sous la charge.   

        

Il y a la croix à consentir pour rester fidèle, coûte que coûte, et la croix qui nous atteint au creux même de notre fidélité.

 

Les croyants prennent très au sérieux les paroles du Seigneur sur ceux qui veulent le suivre, et l'on est souvent dans l'admiration en constatant avec quelle spontanéité, avec quelle générosité, des chrétiens de tous âges accueillent comme une croix, dans la lumière du Seigneur, les épreuves de santé et les épreuves familiales ou communautaires.

 

Mais comme nous avons de la peine à reconnaître notre croix, notre croix sanctifiante, dans les choses qui nous atteignent et qui ne devraient pas être, dans les incompréhensions, les injustices ou les ingratitudes, dans les impasses communautaires, dans des situations sans remède, où le mal semble dominer !

 

Comme il est difficile, alors, de continuer à aimer jusqu'à l'extrême, de continuer à porter les choses ou les personnes pour la gloire de Dieu et le salut du monde, en mettant de l'amour partout où l'amour manque, en apportant le sourire au nom de Jésus et de son Évangile, en perdant sa vie pour que la vie fasse son œuvre !

 

Comme il est difficile de deviner la croix dans des situations injustifiées ou injustifiables ! Mais la croix de Jésus, justement, était injustifiable ! Injustifiable, son faux procès ! Injustifiable, sa mort entre deux bandits ! Jésus a su aimer au milieu de toute cette haine, entrant jusqu'au bout dans le dessein du Père ; il a su mourir pour les hommes au moment où les hommes le faisaient mourir.

 

Et c'est bien aussi le sens de toutes nos croix : dire "oui" au Père pour une nouvelle victoire de l'amour."

 

To love purely is to consent to distance, it is to adore the distance between ourselves and that which we love.

~ Simone Weil

 

♣♣♣

 

Écoute au coquillage

 

Je n'avais pas commencé à te voir tu étais AUBE *

Rien n'était dévoilé
Toutes les barques se berçaient sur le rivage
Dénouant les faveurs (tu sais) de ces boîtes de dragées
Roses et blanches entre lesquelles ambule une navette d'argent
Et moi je t'ai nommé Aube en tremblant

 

Extrait du poème d'André Breton lu sur Diérèse :

 

http://diereseetlesdeux-siciles.hautetfort.com/archive/2015/06/06/andre-breton.html