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29/01/2020

La question posée hier ♣♣♣ La méditation avec les Carmes ♣♣♣ Ecologie

 La question d'hier "À qui appartient l'avenir ?", rapport à un décret des médias.

 

Ce n'est pas aux journalistes ou au système politique en place de décréter à qui ils veulent offrir l'avenir, n'est-ce pas ?

 

Déjà une réponse plus relaxante :

 

The future belongs to those who believe in the beauty of their dreams.

Eleanor Roosevelt

 

L'avenir, travaillons pour lui en pensant à nous, à eux et respirons !

 

♣♣♣

""Ils sont les hommes d'un moment", dit Jésus, à propos de ceux qui reçoivent la parole semée dans des endroits pierreux. Le grain y lève vite, parce que la terre, peu épaisse, profite de la moindre ondée ; mais, dès que le soleil chauffe un peu, le grain se dessèche, faute de racines profondes.

Ce que Jésus décrit là, avec des mots très simples et à travers ses paraboles, c'est bien notre vie de croyants, avec ses grandeurs et ses misères.

Nous sommes capables d'enthousiasme, et en nous la parole de Dieu trouve un écho ; nous la recevons avec joie, comme dit Jésus, et cette joie est sincère, car vraiment chaque parole de Dieu qui atteint notre cœur éveille en nous l'espérance d'un nouveau commencement, d'un sursaut de générosité, d'une germination enfin digne de Dieu.

Mais la graine de la parole de Dieu a tant de mal à prendre racine !

Elle essaie, elle essaie désespérément, et les débuts sont toujours prometteurs. Puis tout à coup, les racines encore fragiles rencontrent le roc, et la graine s'épuise en vain !

Qui aurait pensé qu'il y avait si peu de terre ? Vienne maintenant un coup de chaleur, et tout grille en une matinée. Nous sommes "les hommes d'un moment" : ensuite, lorsque surviennent une épreuve ou une persécution à cause de la parole, aussitôt nous achoppons. La graine était excellente : rien ne peut mieux ensemencer notre cœur que la parole de Jésus ; mais nous manquons de profondeur, et cette parole, qui voudrait germer en nous, rencontre tout de suite la couche plus dure de nos refus, de nos peurs, de nos tristesses.

Et tout cela était prévisible : pour que la graine résiste, il faut de la terre, et si nous voulons la fidélité, il nous faut de la profondeur. Or la terre profonde semble toujours, dans un premier temps, la plus stérile et la plus ingrate, ou du moins la plus lente à produire. La graine s'y enfouit, et longtemps on la croit perdue. En fait, on avait raison de lui faire confiance, car elle a germé dans le secret, elle a développé lentement tige et racines ; et quand le blé en herbe sort au grand jour, il est déjà fort et se moque du soleil.

Ce n'est pas facile d'être une terre profonde, car il faut attendre longtemps les fruits et s'habituer aux longues patiences de Dieu. Dans la rocaille, l'herbe vient vite, mais la moisson ne vient jamais.

Qui peut transformer notre roche ? Qui peut enraciner l'appel de Dieu jusqu'à l'intime de nos désirs, de nos projets, de nos joies ?

Seul l'Esprit Saint, l'Esprit du Père et du Fils, peut réaliser en nous cette œuvre de vie, l'Esprit qui nous est donné "pour que nous connaissions les dons que Dieu nous a faits".

 "Choisissez", dit en quelque sorte le Seigneur. La graine est bonne, toujours bonne ; ce n'est pas elle qu'il faudra accuser, car elle vient de Dieu.

"Choisissez", il est encore temps :

Quelle terre voulez-vous être ? Voulez-vous être les hommes d'un moment, ou les hommes de la durée ? Voulez-vous les succès rapides, ou les moissons fortes qui permettent d'autres semailles ? Voulons-nous paraître, ou nous cacher en Dieu ?"

Méditation lue sur Hozana ce matin.

 

♣♣♣

 

Extrait :

 

 [...] "Cependant, la question du rythme d’émission doit également être prise en compte. L’espèce humaine se distingue par la rapidité avec laquelle elle transforme le carbone du sous-sol en carbone atmosphérique, ce qui ne laisse pas le temps aux mécanismes naturels de régulation – tel le cycle carbonate-silicate, par lequel le carbone atmosphérique est précipité au fond des océans – de jouer leur rôle. En d’autres termes, laissée à elle-même, la nature ne parviendra pas à endiguer le réchauffement climatique.

 

Si l’histoire peut servir de guide, ce dernier entraînera une hausse conséquente du niveau des océans (cette hausse fut de 60 mètres à la fin du Permien). Sur la terre ferme, de nombreuses régions atteindront périodiquement des températures impropres à la vie, ce que Steven Sherwood et Matthew Huber appellent une limite d’adaptabilité au changement climatique due au stress de la chaleur (heat stress). Ceci entraînera la mort de nombreux animaux et, à moindre raison, des plantes qui y habitent (les plantes étant plus résistantes)."

 

https://laviedesidees.fr/Tous-les-soirs-du-monde.html

 

 

 

 

 

 

28/01/2020

Chansons musique

17:37 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0)

Lhasa de Sela ♣♣♣ Contre la déforestation ♣♣♣ À qui appartient l'avenir ? + Lu ce matin + autre cadeau du jour

 

♣♣♣

 

"Vénérable Frederic Irenee Baraga (1823 - 1868)

 

Il est ordonné prêtre en Slovénie en 1823 et quitte son pays au début des années 30 pour venir servir comme missionnaire chez les indiens Ojibwa et Ottawa au Michigan. Il apprend la langue des indiens, une des langues algonquiennes….

 

A partir de 1835, il parcourt de long en large le Haut Michigan la région des Grands Lacs et est surnommé par les indiens "le prêtre aux raquettes"... Il protège les indiens contre la relocalisation… Il est nommé premier évêque de cette région en 1857 et, deux ans avant sa mort, installe les quartiers généraux de ce diocèse à Marquette.

 

Le village de Baraga au Michigan porte son nom… de même que plusieurs écoles, une station de radio, des monuments…
Il est mort le 19 janvier 1868 à Marquette, Michigan, États-Unis d'Amérique.

 

Prière

 

Prions pour les peuples indigènes qui vivent coupés du monde en communion avec la création et qui sont menacés par la mondialisation et la déforestation. Qu'ils puissent être protégés par les gouvernements et accompagnés dans leur volonté de garder leurs terres et la nature."

 

Site Hozana.

 

♣♣♣

 

J'ai écouté Lhasa de Sela. Une voix "sans sucre", comme j'aime. Une personne qui creuse sa pensée. Merci pour nous !

 

Ce matin j'ai entendu à la télé à propos d'une autre chanteuse qui jouit ou subit un battage médiatique énorme, les journalistes décréter "l'avenir lui appartient", comme s'il n'appartenait pas à tous. Que va-t-on faire de ceux dont "l'avenir ne leur appartient pas" ? Face à ce genre d'abus de pouvoir  nous reste la prière.

 

Lu ce matin. En précisant que l'ici-bas et l'au-delà dont parle Michel Onfray, pour moi sont contenus dans la personne, dès que l'on se surpasse on est dans l'au-delà, qu'en penses-tu Michel ? Et quand je me plante, je suis dans l'ici-bas et je prie pour rejoindre l'au-delà sans me suicider. Et Jésus, mystère et boule de gomme, je lui parle de mon respect pour lui, tout le temps. Surtout quand je me sens en bas de moi, mauvaise, petite.

 

Extrait :

 

"Pour réfléchir à ce que pourrait être une morale post-chrétienne, rien de mieux qu'une morale pré-chrétienne ! Ne la cherchons pas chez les Grecs, qui ont tant aimé les idées et qui ont si souvent fait de la philosophie un jeu avec les mots, les idées, les concepts. Allons plutôt voir du côté de Rome qui a éduqué des générations à la vertu, au courage, à l'amitié, à la parole donnée, au sens de l'honneur, au civisme, non pas avec des concepts fumeux ou des théories incompréhensibles au commun des mortels, mais avec des exemples. Chez eux, la philosophie ne se trouve pas dans un traité complexe mais dans des histoires édifiantes qui servent d'exemples et invitent à l'imitation." 

Intégral, Michel Onfray :  

 

+++

 

L'extrait de la chronique magnifique du blog Mirefontaine :

 

"Hormis l'amour profond de Francesco, La Fortuna s'estime chanceuse d'avoir grandi au couvent, parmi des femmes. Tant d'hommes l'effraient par leur impitoyable violence envers ce qui échappe à leur contrôle : enfants, femmes, animaux. Quelles mères dominatrices, impérieuses, avaient fabriqué ces hommes-là?
Allait-elle vivre avec eux toute sa vie?

L'abnégation de La Fortuna la mènera à Porto Empedocle pour s'éloigner de cette tradition archaïque des femmes siciliennes: " Le bonheur, pour une femme digne de ce nom, c'est la maison et les enfants. Si ton mari découche, ferme ta porte du dedans: dehors, il fait ce qu'il veut."

La Fortuna crachera sur le "maschio", c'est-à-dire le mâle dont se servent les mères siciliennes pour consacrer leur importance de génitrice.

Elle choisira l'amour, l'authentique, unie à Francesco nella gioia e nel dolore. Ce qu'on nomme beauté en amour n'est autre que la forme extérieure des sentiments profonds qui nous remuent.

Elle est tout excès La Fortuna. Elle quittera la Sicile pour sauver son amour, loin de l'appât du gain ancré dans les mentalités siciliennes où les biens matériels priment sur les sentiments."

 

Intégral sur le blog de Mirontaine :

http://lemondedemirontaine.hautetfort.com/

 

Toujours à propos du même livre :