27/10/2019
Histoire ♣♣♣ Thérèse
Avant la bataille d'Azincourt, il y eut une guerre entre Bourguignons et gens d'Armagnac (donc Gascons) ; le roi d'Angleterre en aurait profité. Ce qui aurait conduit à la bataille d'Azincourt :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bonne_d%27Armagnac
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Une écrivaine qui a beaucoup de personnalité : Thérèse :
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25/10/2019
La violence sociale ♣♣♣ Médecine Prix Nobel ♣♣♣ John Le Carré
Violence sociale, thème traité ici par Castor :
http://leblogducastor.hautetfort.com/
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je vois dans cet extrait quelque chose d'absurde :
"Th Boveri, professeur à Munich puis à Würzburg , soutient qu'il faut chercher le comportement anormal des cellules dans les cellules elles-mêmes et non dans leur environnement : une certaine constitution chromosomique anormale — peu importe comment elle est apparue — est à l'origine du cancer. "
Extrait de l'article Médecine Prix Nobel, page 291/292 Le Livre de l'Année 1989, Larousse.
Il importe de savoir comment est apparue la constitution chromosomique anormale, qui va déboucher sur le cancer.
Le cancer serait inscrit dans les gènes, comme une fatalité. D'aucuns seraient déterminés à l'attraper... comme si on pouvait lire le futur des gens dans leur ADN.
C'était en 1989. Les recherches ont dû avancer depuis.
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John Le Carré, extrait de La Maison Russie :
"Il se replongea ostensiblement dans ses comptes, attendant que la silhouette bleue disparaisse. Il savait pertinemment qu'il se montrait grossier, mais cette présence obstinée l'incitait à l'être davantage encore.
— Mais où est donc Scott Blair ? Où est celui qu'on appelle Barley ? Je dois lui parler. C'est très urgent.
Landau se mit à détester la jeune femme avec une hargne irraisonnée. Il releva la tête d'un mouvement brusque et regarda la Russe droit dans les yeux.
— Môssieur Scott Blair, plus connu de ses intimes sous le nom de Barley, est absent sans permission, chère madame. En clair, il a déserté son poste. Oui, sa compagnie avait réservé un stand. Mais M. Scott Blair a beau être président, directeur, administrateur général, et pour autant que je sache, dictateur à vie de cette société, il n'a pas occupé son stand...
Tout en parlant il vit le regard de la jeune femme et commença à perdre son assurance.
— Écoutez, ma jolie, il se trouve que j'essaye de gagner mon pain, là, d'accord ? Je ne gagne pas celui de M. Barley Scott Blair, malgré tout l'amour que j'ai pour lui.
Puis il s'arrêta net, sa colère passagère se muant en sollicitude chevaleresque, car la femme tremblait. Il le remarqua d'abord à ses mains, qui serraient le filet marron, et au col de dentelle ancienne sur la jolie robe bleue, qui frissonnait contre son cou, à la peau devenue soudain plus blanche que le tissu. En revanche, sa bouche et sa mâchoire crispées exprimaient une volonté farouche qui lui en imposa.
— S'il vous plaît, monsieur, soyez gentil, aidez-moi, supplia-t-elle, comme s'il n'y avait pas d'alternative.
Landau se faisait fort de bien connaître la gent féminine. Une autre de ses petites fiertés agaçantes, mais qui celle-ci n'était pas sans fondement. "Les femmes, Harry, c'est mon passe-temps, mon sujet favori de recherche et ma passion dévorante", me confia-t-il un jour avec une conviction aussi solennelle qu'un franc-maçon prêtant serment. Il avait perdu le compte de toutes celles qu'il avait eues, mais avouait avec satisfaction que le chiffre dépassait la centaine, et qu'aucune n'avait eu la moindre raison de regretter l'expérience. "Je joue franc-jeu, et je choisis avec discernement, Harry, m'assura-t-il en se tapotant le nez du bout de l'index. Pas de poignets tailladés, pas de mariages brisés, pas de disputes après coup." Ni moi ni personne ne saura jamais à quel point c'était vrai, mais il ne fait aucun doute que les instincts qui l'avaient guidé dans ses aventures galantes vinrent à sa rescousse alors qu'il se formait une opinion sur la jeune femme."
John Le Carré
Comment : année 1989 ! Extrait de La Maison Russie page 20 à 22
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24/10/2019
Poème du jour : Prayer to be still and know par Nicole Brown ♣♣♣ 1989
Prayer to be Still and Know
Nickole Brown
"Nor do I know the hush a dandelion’s face makes when it closes, surrenders, then goes to seed. No, I only know the sound my own breath makes
as I wish and blow that perfect globe away;
I only know the small, satisfactory popping of roots when I call it weed and yank it
from the yard. There is a language of all
you’ve created. Hear me, please. I just want to be
still enough to hear. Right here, Lord:
I want to be.
Je ne connais pas non plus le silence d'un visage de pissenlit quand il se ferme, capitule, et part en graines. Non, je ne connais que le bruit que fait ma respiration quand je fais un vœu et souffle sur ton globe parfait;
Je ne connais que le petit bruit, satisfaisant craquement des racines, quand j'extrais de la cour ce que j'appelle la mauvaise herbe.
Il y a un langage de tout ce que tu as créé. Entends-moi, je t'en prie.
Je veux juste être suffisamment tranquille pour entendre. Juste ici, Seigneur : je veux être."
♣♣♣
Extrait d'un article du Nouvel Observateur datant de novembre 1989
"Regarder, prendre des notes, percer le secret des belles façades et des visages impassibles. "Espionner, c'est disséquer la banalité du quotidien", écrit Le Carré. Au fond, ce qu'il nous fait entendre, c'est qu'à l'heure de la perestroïka, c'est peut-être la distinction entre le métier d'espion et celui d'écrivain qui est enfin abolie.
Catherine David
J'ai trouvé cet article plié dans un livre de John Le Carré, livre qui valait 110 F en 1989. J'ai acheté ce livre à La Croix Rouge au rayon bouquiniste, à Berck-sur-Mer pour un euro, voire moins.
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