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24/10/2019

Poème du jour : Prayer to be still and know par Nicole Brown ♣♣♣ 1989

 

Prayer to be Still and Know

 
Nickole Brown

 

"Nor do I know the hush a dandelion’s face makes when it closes, surrenders, then goes to seed. No, I only know the sound my own breath makes
as I wish and blow that perfect globe away;

I only know the small, satisfactory popping of roots when I call it weed and yank it
from the yard. There is a language of all
you’ve created. Hear me, please. I just want to be
still enough to hear. Right here, Lord:
I want to be. 

 

Je ne connais pas non plus le silence d'un visage de pissenlit quand il se ferme, capitule, et part en graines. Non, je ne connais que le bruit que fait ma respiration quand je fais un vœu et souffle sur ton globe parfait;

Je ne connais que le petit bruit, satisfaisant craquement des racines, quand j'extrais de la cour ce que j'appelle la mauvaise herbe.

Il y a un langage de tout ce que tu as créé. Entends-moi, je t'en prie.

Je veux juste être suffisamment tranquille pour entendre. Juste ici, Seigneur : je veux être."

 

 

♣♣♣

 

 

Extrait d'un article du Nouvel Observateur datant de novembre 1989

 

 

 

"Regarder, prendre des notes, percer le secret des belles façades et des visages impassibles. "Espionner, c'est disséquer la banalité du quotidien", écrit Le Carré. Au fond, ce qu'il nous fait entendre, c'est qu'à l'heure de la perestroïka, c'est peut-être la distinction entre le métier d'espion et celui d'écrivain qui est enfin abolie.

Catherine David

 

J'ai trouvé cet article plié dans un livre de John Le Carré, livre qui valait 110 F en 1989. J'ai acheté ce livre à La Croix Rouge au rayon bouquiniste, à Berck-sur-Mer pour un euro, voire moins.

 

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