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08/10/2019

L'espérance ♣♣♣ "Dans mon pays" par René Char

 

"Bernard de Clairvaux

 

Tant que l’on est accablé par l’esprit de servitude, pauvre d’espérance et riche de crainte, on n’a pas de repos; la conscience oscille de la confiance à la peur, et celle-ci l’emportant aggrave sa torture. Aussi longtemps qu’on ne peut se dire personnellement établi dans l’espérance, on ne saurait prétendre qu’on s’endorme en paix, sitôt couché. Mais petit à petit le tremblement diminue tandis qu’augmente la grâce et que croît l’espérance, jusqu’à cet instant où la charité, venant à la rescousse avec toute sa puissance, expulse toute terreur. 

 

Une âme qui en est là est personnellement installée dans l’espérance et s’endormira en paix.

 

Bernard de Clairvaux, Sur le Cantique des Cantiques, dans: Oeuvres mystiques (Seuil, 1951)"

 

Lu sur Jubilate Deo ce matin.

 

♣♣♣

 

René Char

 

Dans mon pays, les tendres preuves du printemps et les oiseaux mal habillés sont préférés aux buts lointains. La vérité attend l’aurore à côté d’une bougie. Le verre de fenêtre est négligé. Qu’importe à l’attentif.

 

Dans mon pays, on ne questionne pas un homme ému. Il n’y a pas d’ombre maligne sur la barque chavirée. 

 

Bonjour à peine est inconnu dans mon pays. On n’emprunte que ce qui peut se rendre augmenté. 

 

Il y a des feuilles, beaucoup de feuilles sur les arbres de mon pays. Les branches sont libres de ne pas avoir de fruits.

 

On ne croit pas à la bonne foi du vainqueur.

 

Dans mon pays, on remercie.

 

René Char, Qu’il vive – Les Matinaux, dans: Oeuvres complètes (Bibliothèque de la Pléiade/Gallimard, 1983)

07/10/2019

Hier soir ♣♣♣ Pierre Claverie : Bienheureux ♣♣♣ Les Incorruptibles

 

Je ne suis pas toujours devant la télé, comme cela pourrait donner l'impression, je fais en fait, des  passages devant et si l'émission m'intéresse je peux aller jusqu'au bout.

 Hier je n'ai fait que passer, pas tant du fait que ça ne m'intéressait pas, mais parce que parfois, quand je suis un peu fatiguée, je préfère le silence.

 

J'ai quand même entendu Marie Darrieussecq parler de la Chine, où le smartphone est devenu obligatoire, étant devenu le moyen obligé de paiement. 

Si on vous le vole, vous êtes perdu, de ce fait. Cette obligation du smartphone vulnérabilise les gens en ce sens.

Marie Darrieussecq y a vu le côté traçabilité. Les gens du pouvoir savent constamment où vous êtes. Vous êtes sous contrôle. Georges Orwells avait prévu cela c'est vrai.

 

Quelques temps plus tard je refais un "passage télé" et j'entends que Catherine Forest va sortir un film. Elle parle de femmes puissantes. Que les femmes doivent sortir de leur rôle, uniquement, de rassurer. Là, le propos me paraît insipide.

Les femmes doivent imiter les hommes dominateurs ? Doivent les imiter dans leur constant rapport de domination pour certains ?

Et si la femme leur donnait plutôt une leçon de sécurisation et de paix.

Hormis la télé, nous avons fait une longue séance de chants hier soir étant donné que l'ami Patrick pond des chansons à n'en plus finir ces temps-ci. Style bossa, Minor swing... des chansons jamais tristes, toniques, jamais "à boire", subtiles. Quand on les chante cela détend énormément.

 

Ensuite, j'ai cuisiné un peu (j'ai fait des crêpes pour le petit déjeuner). Et je me suis endormie du sommeil du juste très tôt.

 

J'oubliais : j'ai aussi "eu un passage télé" où un scientifique généticien qui travaille sur la fertilité des femmes et des hommes, dit que beaucoup de maladies pourront être évitées par le repérage de certains gènes porteurs de maladie. Cela grâce à cette recherche. Bravo la science dans ce cas de figure. Je la vois inspirée positivement ici, puisque dans cette optique de chasser les souffrances inutiles.

La PMA : où je me suis aperçue qu'elle s'adressait en France aux femmes homosexuelles.  Dont l'une disait lors d'une autre "émission coup de vent" que cela n'a rien à voir avec la GPA, qui elle, demande "un ventre" féminin extérieur au couple.

 

Du coup, les scientifiques, en réponse à cette petite attaque (car la dame parlait d'exploitation du corps de la femme pour la GPA) pourraient bien faire en sorte que les bébés du futur soient faits dans des couveuses, de l'embryon jusqu'à terme. 

 

Dieu inspirerait les scientifiques en ce sens, afin de prévenir les humains des abus de pouvoir liés à la procréation, de la part des uns et des autres, du coup "en puissance" par rapport à d'autres ? 

 

 L'ange et le démon : ce rapport positif/négatif est dans tous les domaines, comme dans celui de la science. Ici, en éliminant de la souffrance inutile pour l'enfant, en le débarrassant du gène malade, le scientifique se transforme en ange bienfaiteur, libérant l'enfant ainsi que les parents.

 

Le temps nous dira si c'est l'ange qui s'exprime chez les scientifiques dans le domaine de la procréation. Cela peut basculer de l'un à l'autre évidemment selon comment le savoir est géré. Si c'est la volonté de puissance qui motive, on peut craindre le pire.

 

En Amérique, ce serait pour l'instant plutôt le démon qui l'emporterait. Il y aurait en effet des catalogues de "choix de bébé" à yeux de telle ou telle couleur etc.

Dommage !  Mais on peut toujours espérer qu'en France, notre attitude soit adulte. Et en ce cas... Bonjour la libération !

 

Bonjour L'ange et son amour inconditionnel. Ici :

 

https://youtu.be/XCUEL1Vo0dU

 

♣♣♣

 

J'ai rencontré un docteur Claverie à Toulouse, pédiatre d'une grande gentillesse.

Peut-être est-il de la famille de ce Bienheureux.

 

Pour lui, cet extrait de poème d'abord, de Francis Jammes :

 

Alors, sortant de la chapelle où l’a mené

Sa rêverie errante, le poète a refermé

La grille. On voit la lune en métal bosselé.

L’âme garde longtemps le parfum du rosaire

Comme la boite verte garde une odeur de feuilles.

Certes il est bon, quand la Terre vous abandonne,

De méditer, et qu’alors le Ciel vous accueille.

Il est bon, quand sur soi l’orage couve et tonne,

De descendre dans la profondeur des Mystères ;

Il est bon lorsque les hommes vous ont trahi,

Quand on est exilé, quand on n’est pas compris,

De retrouver toujours la Famille divine.

 

Cette Famille est là, qui avec vous chemine

Ou s’arrête avec vous, matin, midi et soir ;

Il est bon de parler à la Vierge et la voir,

Tantôt enfant, avec son voile dans le Temple,

Pure comme elle-même et remplissant sa lampe ;

Tantôt tranquillement belle, puissamment mère ;

Tantôt vieille, voûtée et saintement amère.

Il est bon d’évoquer son Enfant glorieux

Et, banni par les hommes, d’habiter avec Dieu.

 

Francis Jammes

 

 

Pierre Claverie le Bienheureux :

 

 

"Pierre Claverie naît le 8 mai 1938 dans le quartier populaire d’Alger, dans une famille pied-noir. Il choisit la vie religieuse et rejoint l’ordre dominicain. Ordonné prêtre en 1965, il retourne en Algérie en 1967 et apprend l’arabe. Excellent connaisseur de l’islam, il dirige à Alger, à partir de 1973, le Centre des Glycines, un institut d’études arabes et islamiques. Homme de dialogue, il participe à de nombreuses rencontres entre chrétiens et musulmans. Il est nommé évêque d’Oran le 21 mai 1981. À partir de 1992, quand la guerre civile éclate en Algérie, se considérant comme un Algérien, il refuse d’abandonner un peuple auquel son destin est indissolublement lié. Le 26 mai 1996 est perpétré l’assassinat des moines de Tibhirine. Pierre Claverie se sait lui aussi menacé. Le 1er août 1996, il est assassiné devant l’évêché. Il est béatifié le 8 décembre 2018 à Oran, en même temps que dix-huit autres martyrs d’Algérie.

 

 

Méditons avec bienheureux Pierre Claverie

 

Nul ne possède la vérité, chacun la recherche, il y a certainement des vérités objectives, mais qui nous dépassent tous et auxquelles on ne peut accéder que dans un long cheminement et en recomposant peu à peu cette vérité-là, en glanant, dans les autres cultures, dans les autres types d’humanité, ce que les autres aussi ont acquis, ont cherché dans leur propre cheminement vers la vérité.

Je suis croyant, je crois qu’il y a un Dieu, mais je n’ai pas la prétention de posséder ce Dieu-là, ni par le Jésus qui me le révèle, ni par les dogmes de ma foi. On ne possède pas Dieu. On ne possède pas la vérité et j’ai besoin de la vérité des autres. 

C’est l’expérience que je fais aujourd’hui avec des milliers d’Algériens dans le partage d’une existence et des questions que nous nous posons tous. 

Humanité plurielle, Cerf, 2008, p. 137

 

Pour aller plus loin

 

 « Je suis le chemin, la vérité et la vie », dit Jésus. La vérité ce n’est pas une idée, un système, c’est une personne et une personne qui est Dieu. C’est dire que la vérité nous dépasse tous infiniment, que nous ne pouvons l’enfermer dans nos concepts. Notre intelligence devant Dieu doit toujours rester ouverte, se laisser dépasser et cela s’appelle la foi, la remise de soi à ce « quelqu’un » qui est la vérité de tout ce qui existe. C’est la noblesse de notre raison de chercher le vrai dans une alliance avec l’intelligence divine, avec son Verbe. L’Église a toujours dit que, en toutes cultures, le Verbe a déposé des semences de vérité.

 

 

Résolution

 

Si je ne dis pas le chapelet habituellement, prier une dizaine de chapelet."

 

♣♣♣

 

Les incorruptibles :

 

 

"La classique opposition des anges et des hommes était autrefois une chose très importante; les hommes tenaient pour un honneur souverain de révérer les anges. C'est pourquoi il est écrit, à la louange d'Abraham, qu'il a donné aux anges l'hospitalité, et qu'il leur a fait la révérence.

 

Mais qu'un ange fît la révérence à un humain était une chose inouïe avant que l’ange Gabriel eût salué la bienheureuse Vierge, disant : " Je vous salue", au moment de l’Annonciation.

 

La raison pour laquelle, avant l’Annonciation, l'ange ne révérait pas l'homme mais que ce dernier révérait l'ange, vient du fait que l'ange était bien au-dessus de l’homme, et cela sous trois rapports :

 

- Il ne convenait pas que la créature spirituelle et incorruptible révérât la créature corruptible, c'est-à-dire l'homme.

 

- L'ange est le familier du Très-Haut, il est comme son assistant. Le prophète Daniel dit, ch. VII : "Un million d'anges le servaient, et mille millions assistaient devant lui." Mais l'homme est comme étranger, comme exilé loin de Dieu par le péché. Il est écrit, Psaume LIV : "Fuyant, je me suis éloigné."

 

- L'ange lui était supérieur, troisièmement, par la plénitude de la splendeur de la grâce divine. Et c'est ce qui fait qu'il apparaît toujours lumineux. Mais pour les hommes, bien qu'ils aient quelque part à la lumière de la grâce, cette lumière cependant est faible, et ils sont comme dans l'obscurité.

 

Il ne convenait donc pas que l'ange révérât l'homme, jusqu'à ce qu'il se fût trouvé dans la nature humaine quelqu'un qui, sur ces trois points, fût supérieur à l'ange ; et cette créature, ce fut la bienheureuse Vierge.

 

Et c'est pour montrer qu'en ces trois points elle lui était supérieure, qu'il voulut la révérer; ce qui lui fit dire : « Ave », "Je vous salue.""

 

Lu sur le site Une minute avec Marie

 

 

 

 

 

06/10/2019

La télé : Vidocq et Roxane ♣♣♣ Les deux philosophes face à la PMA

 

 Cohen le journaliste. Hier après-midi je l'écoute commenter Vidocq et Roxane, des personnages sado masochistes,  pervers et  branchés sexe. Le journaliste Cohen commente, l'œil pétillant, ce côté amoral qui (d'après ce que j'ai compris), rend le feuilleton intéressant de son point de vue.

  Roxane seule serait amorale selon moi dans ce feuilleton (presque joufflue, très belle) poussant le jeu amoureux sado maso très loin, au bord du passage à l'acte.

Elle est amorale dans le sens où elle veut satisfaire un désir égoïste de possession, ce qui est le grand travers de nombre d'enfants (ce jouet est à moi etc.). Sensualité et jouissance sont à la clé : le jouet est ravissant mais on s'en lasse à la longue.

L'adulte entrant en jeu, il y a prise de conscience du problème et on se retrouve dans la situation plus sophistiquée :

"Je t'aime, en même temps, je te hais."  "Je t'aime" réponse : "moi non plus" ; quelque chose du genre "je souffre de te trouver à mon goût et de te désirer, mais te désirer, en même temps, est tellement jouissif que je craque et c'est si délicieux de craquer".

 

Prenons du recul. Voir par exemple des a moraux comme le sont fascistes et nazis : des gens ennuyeux.

S'imaginer un nazi au physique plaisant (un joufflu genre Presley pour certain(e)s) : la question est : je craque de désir ou pas ?

Même sachant que le gars, avec sa "gueule d'ange", est un nazi ?

Un combat s'engage à moins qu'il n'y ait pas besoin de combat : je suis au-delà de la résistance, étant naturellement plus spirituelle qu'enclin(e) à ne me fier qu'au physique (je crois que ce naturel-là s'acquiert avec la maturité). Ou encore : douleur de s'apercevoir que l'on a quelque chose de nazi en soi (que donc on est malade) du fait que l'on craque : les "barrières morales" sautent.

Dans le cas de Vidocq et Roxane, je pense que les physiques sont secondaires. L'histoire d'amour se passe entre deux personnalités qui se détestent mais s'attirent à cause du charme peut-être que la mort revêt pour eux. Il y a un mystère en fait dans ce genre d'attirance. Pourquoi être attiré par la mort par exemple ? Parce que l'inconnu attire ? On pense y trouver du repos ?

 

Cela dit mon torticolis m'oblige à prendre un repos relatif... non définitif je veux dire.

 

♣♣♣

 

Toujours à la télé hier, j'ai entendu deux philosophes s'exprimer sur la PMA.

Je crois qu'il s'agit pour la femme de pouvoir mettre un enfant au monde sans la présence du géniteur auprès de l'enfant, d'après ce qu'en ont dit les philosophes. Toutefois, un père adoptif peut se trouver dans les parages de la femme en question.

 

L'un dit qu'il ne voit pas en quoi la PMA poserait problème à la médecine, qui est aussi là pour améliorer la condition des gens. En l'occurrence ici, des femmes. À l'argument : "l'enfant a besoin de la figure paternelle", il répond que l'enfant devra la conquérir cette figure du père en passant notamment par la spiritualité et en se choisissant un père par exemple parmi les philosophes. Donc ici on se passe de l'affection du père, pour aller droit au spirituel ?

Le père, c'est aussi le toucher. Le souvenir que j'ai de mon père est qu'il m'emmenait faire des promenades non pas pour des touchers illicites, mais en me donnant la main. Ou en tenant ma selle de vélo et me touchant dans le dos, au début, pour me lancer.

Cela quelqu'un d'autre peut le faire : un aîné dans l'entourage, un grand frère. Pas spécialement le père. 

Focaliser sur le géniteur est peut-être en effet une erreur.

 

L'autre philosophe demande à la femme de fournir l'effort spirituel. Pour lui, la médecine n'est plus dans son rôle, elle entre dans le domaine des apprentis sorciers avec la PMA. Donc l'effort sur soi n'est plus demandé à l'enfant, mais bien à la femme.

La femme qui ne peut pas biologiquement procréer doit faire effort pour surmonter cette frustration quasi animale et aller plus loin.

 

Simone de Beauvoir ne disait-elle pas que la femme ne doit pas être réduite à la procréation ?

Si elle peut biologiquement et en a le désir, qu'elle soit mère ; si elle n'en n'a pas le désir, qu'elle écoute ce désir de ne pas en avoir sans culpabiliser ; si elle veut un enfant mais ne peut pas...

que dirait Simone en ce cas ? Je ne sais pas.

 

Mais le philosophe qui est contre la PMA demande sûrement à la femme dans cette situation de dépasser cette frustration, étant contre la PMA.

 

Selon l'un ou l'autre philosophe, l'effort d'acceptation puis de transcendance est demandé pour l'un, à l'enfant, pour l'autre, à la femme.

 

Celui qui est pour la PMA est sensible à la souffrance des femmes. Pour lui, les femmes dans l'inégalité face au processus de procréation, c'est inacceptable.

 

Pourquoi ?

Peut-être parce qu'il a déjà assisté à des scènes d'humiliation entre femmes : celles qui peuvent et celles qui ne peuvent pas.

Des femmes qui ont oublié Simone, selon qui, en tout cas, une femme ne doit pas se réduire au rôle de reproductrice ; un enfant, il faut être plusieurs femmes et hommes pour l'éveiller.

 

beau.jpg

 

Ce que j'en pense ?

En vrac, ce qui me vient :

Ceux qui ont la chance d'avoir des parents qui les aiment doivent prendre soin d'eux et savourer leur chance.

Il existe des parents qui n'aiment pas leurs enfants, étant probablement restés enfants eux-mêmes ou je ne sais pour quelle autre raison, ceux-là doivent recevoir assistance morale, enfants comme parents, parents comme enfants. ♫♫♫ Etre l'enfant/maman de sa maman/enfant par exemple, est trop lourd pour un  enfant.

La question parentale se complique encore avec la PMA.

La PMA reflète pour moi une sorte d'hystérisation (masculine et féminine), ou une focalisation malsaine sur l'enfant "pour faire comme tout le monde", sinon je suis rejeté, à moins que ce soit autre chose encore, que l'on ne dépasse pas l'instinct de couver un bébé etc., ce qui peut être un instinct très fort, et qui manifestement fait souffrir s'il est frustré. 

La planète regorge d'enfants. Les voir de loin, dans mon cas, me convient. Le destin ayant voulu que, ma préoccupation est de rester dans la bienveillance, en dépassant autant que possible le mépris de l'autre. Je me passe des enfants et je trouve très bien que des parents aimants soient heureux d'avoir beaucoup d'enfants autour d'eux.  Mais s'ils sont vraiment heureux, alors ils ne se valorisent pas par rapport à cela tout le temps sans plus s'intéresser à autre chose qu'au fait d'avoir le statut de parent, qui les mettraient plus "haut" que ceux qui n'ont pas ce statut. Savourer sa chance tranquillement donc, sans nuire à personne. 

Le problème sociétal est : pourquoi ceux qui n'en n'ont pas sont rejetés ?

C'est sans doute ce qui provoque "l'hystérisation" autour des enfants et aboutit à la PMA. 

 

Les responsabilités sont donc partagées.

Médecins justiciers qui veulent réparer une injustice ou qui veulent de l'argent en exploitant ce problème ?

Les deux coexistent peut-être.

 

Et même avec les meilleures intentions humanistes du monde, attention.

 

Les magnifiques moines bouddhistes et chrétiens prient pour les parents et enfants des autres. Ce sont sûrement les plus grandes personnes d'entre nous.

 

Quand la fatalité se fait belle :

 

https://youtu.be/pIkFea5aO1g

 

 

 

 

 

 

 

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