10/07/2019
Lu ce matin sur Prêle
"Le journal de Greenpeace La Bannière nous signale qu'en avril 2018, leur bateau l'Esperanza est parti pour un long voyage d'un an du Pôle Nord au Pôle Sud. Sa mission sera d'explorer les océans et de dénoncer les menaces qui les guettent. En perspective: un traité international sur la haute mer, afin de protéger30% des océans d'ici à 2030. Selon la communauté scientifique, c'est essentiel pour garantir leur bonne santé à long terme.
L'Esperanza avec à son bord une équipe de scientifiques sillonne les mers et rapportera des données pour soutenir la création de réserves marines et sauvegarder ainsi la haute mer. L'expédition a commencé dans l'arctique, où ours polaires et baleines sont affectés par le dérèglement climatique. Elle se continuera par l'Atlantique Nord, puis le récif de l'Amazone, l'Atlantique Sud-Ouest et le voyage devrait se terminer dans l'Antarctique.
Merci à Greenpeace de chercher à protéger nos océans,notamment dans les zones qui échappent aux juridictions nationales, qui attirent des convoitises irresponsables! Les océans sont pourtant "notre principal allié, en tant que puits de carbone pour faire redescendre le thermomètre planétaire".
Pour suivre l'expédition, consulter : www.greenpeace.org/protecttheoceans."
Lyliane
Commentaire : ce matin, en salle d'attente (non médicale, j'attendais mon ami qui faisait une émission de radio locale, non pas des poumons, mais une émission sur un auteur de polar), ce matin donc, j'ai lu un article dans Vocable sur les grands poissons et leur intelligence que des scientifiques, sans en comprendre son fonctionnement, ont décelée du simple fait qu'elle s'est manifestée à eux par des gestes altruistes inattendus. Certains grands poissons, notamment des baleines, sont capables de sauver la vie de poissons qui ne sont pas de leur espèce, et aussi de baleineaux qui ne sont pas leurs petits, ce genre de grands poissons ont aussi sauvé des vies de personnes en train de se noyer. Une femme qui était en plongée pour une équipe scientifique a cru qu'une baleine en voulait à sa vie car la baleine l'avait "crochetée" avec une nageoire pectorale. Jusqu'au moment où la scientifique a compris la manœuvre de la baleine : elle la détournait du sillage d'un requin tigre, une espèce pouvant être agressive envers les humains, et les baleines elles-mêmes éventuellement. Comme les pies et les singes et les hommes, la baleine reconnaît son reflet dans un miroir. Mais cela n'est que le B. A. BA, d'une intelligence qui pourrait conduire la baleine à sauver la vie d'humains en espérant un retour d'ascenseur. Cela, les scientifiques n'ont pas osé clairement l'affirmer, se contentant de dire que certains gros poissons telle cette baleine, peuvent aussi agir pour le bien d'un groupe plus grand que le leur. Le louable mobile se laisse deviner.
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La référence ♣♣♣ Tamise, les esturgeons, la sainte et Baudoin Bras de Fer
Chez les animaux nous est dit que les petits imitent leur mère en tous points. Parfois ils en ont plusieurs comme chez les loups, et il y a une mère dominante à imiter autant que possible (je suppose). N'ayant pas eu l'occasion d'observer les loups, je ne sais pas s'ils les imitent à "la lettre" s'ils en ont "le potentiel".
Pour manger, faire sa toilette, j'ai pu observer que les chatons imitent leur mère. Mais pas sur tout. Juste sur ces deux points en fait concernant certains chatons.
Yoko avait comme mère une chatte chasseresse, qui ramenait des rats pas encore complètement tués à la maison. Lulu, qui faisait partie de la portée, l'a imitée mais pas Yoko.
Yoko n'a jamais chassé de rats ni d'oiseaux et sa mère biologique ne le reconnaissait pas. Il l'a imitée pour la toilette par contre. Mais ce n'était pas suffisant pour elle, et elle crachait sur lui (à la manière des chats) et lui donnait souvent un coup de patte sur la tête. Pas le même traitement pour le chasseur Lulu, qui décapitait à tout va maints oiseaux quand, ni Nono, ni Yoko, ni Tigret ne faisaient cela à l'instar de leur mère.
Lulu avait les faveurs de sa maman biologique qui le léchait pour marquer sa tendresse, bien plus que les autres. Yoko n'a été léché par elle qu'au tout début, puis, quand elle a vu son caractère, elle l'a repoussé.
Donc j'en prends et j'en laisse quand des scientifiques nous parlent d'imitation en tous points. Sinon nous n'aurions pas de diversité par ailleurs. Les bêtes ne sont pas non plus des machines.
Chez les humains, j'ai rencontré une dame, mère de trois enfants. Elle me racontait que l'aîné n'imitait pas ses parents pour manger. Il le faisait avec ses doigts et comme on était dans un contexte occidental c'était gênant pour elle. Mais avec le deuxième fils et la petite qui sont arrivés ensuite, l'imitation s'est faite naturellement. Cette femme était douce, je crois qu'elle vit encore et je suppose qu'elle l'est toujours. Elle aimait naturellement ses trois enfants.
Donc selon moi il faut faire attention avant d'ériger des dogmes à caractère macho.
Je lisais la minute avec Marie ce matin, où Jésus propose que l'on imite plutôt sa mère. Pour ma part, je suis d'accord. C'est du boulot me concernant mais comme je l'aime beaucoup je devrais pouvoir y arriver.
♣♣♣
Quelle histoire, les esturgeons ! Mon nom de jeune fille aurait "esturgeon" pour racine, mais bon. Outre cela j'aime l'histoire des esturgeons dans la Tamise, qui accompagnent la sainte.
Ici :
"Sainte Amalberge (8ème siècle)
Amalberge, patronne de Tamise, était de haute naissance et destinée à posséder des biens considérables, non-seulement dans les Ardennes, où elle était née, mais encore dans les cantons les plus éloignés du pays. Une éducation toute chrétienne lui fit estimer ces avantages à leur juste valeur, et, bien jeune encore, elle était déjà détachée du monde, quand saint Willibrord lui conseilla de se mettre sous la direction de sainte Landrade, au couvent de Belysia, plus tard Munster-Bilsen. Elle s'y affermit dans sa résolution. Toutefois un grand seigneur, qu'on croit avoir été Charles Martel, demanda sa main, mais il essuya un refus. De là, une persécution eut lieu qui obligea la pieuse vierge à se retirer dans ses domaines lointains, d'abord à Materen, près d'Audenarde et ensuite à Tamise. Elle mourut riche de vertus dans ce dernier endroit, qui l'honore comme sa patronne. Si l'on en croit la légende, le vaisseau qui porta les reliques de la sainte à l'abbaye du mont Blandin, sous Baudouin Bras de Fer, fut escorté par une multitude d'esturgeons. De là vient que ce poisson figure toujours dans la représentation de la patronne de Tamise.
Prière
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09/07/2019
Le poète Djalâl-od-Dîn Rûmî
"Ainsi l'être humain est une auberge.
Chaque matin, un nouvel arrivant.
Une joie, un découragement, une méchanceté,
une conscience passagère se présente,
comme un hôte qu'on n'attendait pas.
Accueille-les tous de bon cœur !
Même si c'est une foule de chagrins
qui saccage tout dans ta maison,
et la vide de ses meubles,
traite chaque invité avec honneur.
Il fait peut-être de la place en toi pour de nouveaux plaisirs.
L'idée noire, la honte, la malice,
accueille-les à ta porte avec le sourire
et invite-les à entrer.
Sois reconnaissant à tous ceux qui viennent
car chacun est un guide
qui t'est envoyé de l'au-delà."
Extrait de The Essential Rumi, traduction française de Claude Farni.
Commentaire : je dirais "accueille avec distance" ;
Pour ma part, j'ai été débordée par l'animosité de certaines personnes à mon encontre et je n'ai pas de haine en réponse à cela. Peu à peu, dans la prière, je les accueille parfois en étant parfois capable de prier pour eux. Mais de là à s'exposer directement à eux, non. Car nous ne sommes que des hommes, pas des sur-hommes. Je crois que ce poète parle d'accueillir dans l'absolu. Mais aussi éventuellement d'accueillir la honte, la malice, la méchanceté comme des éléments pouvant nous traverser et accepter d'y avoir cédé parfois, se voir lucidement quitte à se décevoir, afin de ne pas stagner dans un état contraire à notre intérêt. Donc accueillir dans le sens d'être lucidement traversés par certaines choses pénibles, avec la distance du regard sur soi sans s'identifier à ce qui nous traverse (les hindous font cela), pour évoluer en somme.
Quant à accueillir un autre qui incarnerait résolument quelqu'un qui a des idées contraires aux nôtres... fascistes, nazies etc....
La solution que je vois est l'accueil, s'il est possible, si on en a la force, par la prière en ce sens de prier pour demander un changement des mentalités des personnes en question.
Les crimes commis à l'encontre de soi-même (ses proches), de la part de criminels passant à l'acte (je pense à ce qu'a enduré Léon Ichbiah par exemple, dont je viens de lire un livre...) peuvent rendre quasiment impossible la prière pour ses bourreaux.
Quoique, quoi de plus fort en effet que de chambouler la mentalité d'un Hitler, de le rendre humain... cela requiert la force de la sainteté. Que pour ma part je ne détiens pas encore...mais j'y travaille.☺
09:11 Publié dans Poésie, prière | Lien permanent | Commentaires (0)