23/07/2019
Hummm 2
23:56 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (0)
Humm
Ce que j'ai vu du film ce soir :
Un jeune pilote de chasse anglais en 14, qui rejoint une base d'aviation. Il est inexpérimenté, n'a que 15 heures de vol.
Un pilote de l'équipe qu'il rejoint se sent malade, constamment habité par la peur, et finit par perdre les pédales.
La mort des pilotes est souvent très violente. Si certains meurent sur le coup d'une balle en pleine tête, d'autres sautent de leur avion en flamme, et entament, en torche humaine, une longue chute, pour finir carbonisés.
Un pilote allemand réussit à sauver sa peau car, côté allemand, les pilotes sont dotés de parachute. Pas de parachute côté britannique, car les décideurs ne veulent pas que les hommes, pris de panique, s'élancent trop tôt hors de leur avion, sans finir le travail.
Un pilote commandant dispute la plus jeune recrue, du fait qu'il rejoint les mécaniciens pour manger avec eux et non avec ses collègues pilotes, et ce, pour mieux cuver le chagrin d'avoir perdu un ami en vol. Son supérieur considère qu'il s'humilie en fraternisant avec des mécaniciens. Problème de caste en quelque sorte.
Les hommes se passent des images de femmes nues, et traitent de grosse vache une prostituée bien en chair. Corps des femmes livrés en pâture.
Un des pilotes est homosexuel et, amoureux platonique de la jeune recrue se dit, à un moment, content que la guerre lui ait permis de garder sa moto qui, sinon, aurait fini à la casse. Il est marié et n'a pas l'air de tenir à sa femme.
Hommes pilotes envoyés à la boucherie. Femmes prostituées apparemment dans la joie.
Les humbles mécaniciens font bien leur travail, toujours dans les coulisses du théâtre de guerre. Mais ils ont méprisés par des pilotes dont pourtant la condition est bien moins enviable.
Cela renvoie à une certaine absurdité mais le courage des héros est indéniable.
23:06 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2019
À l'heure qu'il est
Ce matin, j'ai entendu une émission comme quoi un nombre de gens iraniens se convertissent à la religion chrétienne de façon officielle ou institutionnelle.
Je ne suis pas spécialiste des religions, mais arrivé à l'âge mâture, j'ai le sentiment qu'une conversion quelle que soit l'orientation qu'elle prend est un état de conscience qui a changé et cela est intime. Pourquoi vouloir l'étiquette bouddhiste, chrétienne ou mususlmane, ou juive ?
Par exemple, dans le cas de figure de ce matin, j'entendais qu'il s'agissait de musulmans iraniens qui veulent se convertir au christianisme, plutôt catholique. De mon point de vue, il peuvent aimer le christ sans besoin de tourner le dos au Prophète. Le Prophète considère d'ailleurs que Jésus est son frère.
Si je n'avais pas été catholique dès l'âge de bébé, j'aurais je pense choisi la religion bouddhiste à cause de la personnalité Zen de bouddha, même si je pense que cette religion prend aussi parfois d'étranges tournures. D'aucuns l'appliquent à leur façon, qui me semble éloignée de la pensée de Bouddha, en se servant du karma pour justifier une attitude froide.
Il fallait que j'aie sur mon chemin le Christ. Et si, quelle que soit la religion, chaque humain se retrouvait avec le Christ sur son chemin à un moment donné ? Cela signifierait-il qu'ils doivent changer de religion ?
Non, selon moi.
Au niveau de la froideur, idem pour la façon dont certains cathos dévient et interprètent certaines choses au détriment de l'amour du prochain enseigné à la base par le Christ en personne.
Chez les catholiques j'aime la manière de méditer des carmélites du site Hozana par exemple, mais pas de certains curés (même si d'autres "me parlent"). M'institutionnaliser dans une autre religion me semble vain. Je lis donc ou écoute les cathos qui disent des choses qui ont une signification pour moi, je peux aussi lire et écouter des Juifs ou Juives qui, idem, me parlent, sans avoir envie de m'institutionnaliser juive (ou demander une conversion à un rabbin, autrement dit), idem pour les Musulmans.
Se convertir c'est changer de mentalité, on peut le faire à partir de n'importe quelle religion et de ce fait, je pense que, quand il y a aujourd'hui ce que d'aucuns nomment conversion, alors qu'il s'agit d'un simple changement de religion, il y a simplement un acte politique.
Et pour ceux qui n'en n'ont pas, de religion ? Le christ ou Bouddha ou le Prophète peuvent avoir quelque chose à leur dire, d'intime et qui a le droit de rester "clandestin". Ou pas. Mais pourquoi institutionnaliser la chose dans telle ou telle religion ?
08:58 Publié dans Note | Lien permanent | Commentaires (0)