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15/11/2016

Les chiens et le froid, cela se passe au Canada ♣♣♣ Maryse, n'a pas la langue de bois

Certains chiens vivant au Canada ne sont plus adaptés pour faire face aux grands froids.  Ici :

 

http://www.ifaw.org/france/actualites/des-niches-pour-sau...

 

♣♣♣

 

Maryse  raconte dans ce post quelques-uns de ses déboires dans le domaine médical, concernant notamment le prix de l'ultra levure, probiotique  nécessaire lorsque l'on prend des antibiotiques, afin de ne pas déglinguer les intestins. Elle parle du conditionnement insensé des médicaments, qui fait monter leurs prix en flèche ; et plus encore. Merci Maryse. C'est ici :

 

http://tisanesplaisir.hautetfort.com/archive/2016/11/15/l...

 

 

Lu ce matin

 

Chateaubriand écrit tel quel, tel qu'il ressent les choses, avec sa langue ; je ne ressens rien d'affecté dans cette écriture bien à lui et de son temps.  S'il se trompe parfois, comme tout le monde,  c'est un  témoin vrai, de son époque ; il est aussi honnête avec lui-même quand il parle de sa vie. Et c'est reposant de le lire, signe de sa sincérité et de son savoir écrire.

L'extrait :

 

"La lagune était terne ; la marée descendante découvrait des bancs de vase. M. Ampère avait vu ce que je voyais, lorsqu'il écrivait ces vers frappants de vérité :
 
 
Cette onde qui sans borne autour de moi s'étend,
D'où l'on distingue à peine une lande mouillée,
Sans habitant, sans arbre et d'herbe dépouillée,
D'où, quand la mer descend, sortent quelques îlots,
Comme une éponge molle imprégnés par les eaux.
 
 
Je suis heureux de croiser encore la route de ce même jeune homme qui, poète français en Italie, littérateur slave en Bohême, marche vers l'avenir, quand je retourne au passé. Ce m'est une consolation de rencontrer à la fin de mon voyage, ces enfants de l'aurore qui m'accompagnent à mon dernier soleil. Tout n'est donc pas épuisé ? Allons ! ces soldats de la jeune Garde rendront au vétéran, le reste du chemin plus court et les bivouacs moins rudes.
 
Philippe de Comines a décrit les lagunes de son temps :
 
" Environ la dite Cité de Venise, y a bien septante monastères, à moins de demie−lieue française, à le prendre en rondeur, et est chose estrange de voir si belles et si grandes églises fondées en la mer... tant de clochers, et si grand maisonnement tout en l'eau et le peuple n'avoir autre forme d'aller qu'en ces petites barques (gondoles) dont je crois qu'il s'en finerait trente mille. "
 
Je fouillais avec mes yeux dans les îles pour retrouver ces couvents : quelques−uns ont été abattus, d'autres convertis en établissements civils ou militaires. Je me promettais de visiter les savants moines orientaux. Mon neveu, Christian de Chateaubriand, a écrit son nom sur leur livre. On l'a pris pour le mien. Ces religieux étrangers ignorent même ce qui se passe à Venise, à peine ont−ils entendu parler de la vie de Lord Byron qui faisait semblant d'étudier l'arménien chez eux. Ils donnent des éditions de saint Chrysostome ; loin de leur patrie, habitant le passé, ils vivent dans la triple solitude, de leur petite île, de leurs études et de leur cloître."
 
Mémoires d'Outre−tombe Chapitre 16
 
 

14/11/2016

Photo by night du ciel béthunois

Positivement influencée par les passionnés d'étoiles, de planètes, de comètes, qui m'envoient des mails d'astronomes, je suis sortie ce soir voir si la lune brillait plus que d'ordinaire comme  il en est question partout  dans le monde, munie de mon appareil photo de poche, plutôt que de rester sur le canapé devant la télé, au risque de somnoler. Je n'ai pas de chien à sortir certes mais j'ai à contempler le ciel derrière mes grands verres de lunette, tel était mon état d'esprit de femme toujours active et réactive. Hélas je ne vis pas la lune.

— Vous avez perdu quelque chose, me demanda un passant, je vous vois scruter là-haut les fils électriques ...

— Oui, ma paire de tennis volée, je me demande si ce ne sont pas celles que l'on voit suspendues là-haut.

— Où vous voyez une paire de tennis ?

— Présentement, le fait est que ...  je cherche la lune...

Quitte à rompre le charme, j'ai inventé ce dialogue.

Je n'ai vu qu'un passant au loin, une silhouette d'ado, et puis c'est tout. Il pleuvinait, et je n'ai pas vu la lune, cela est vrai. Parmi les lampadaires photographiés l'un d'eux  peut parfois faire illusion, mais ce n'est pas elle. Ils avaient du mal à venir à bout de la pénombre ces lampadaires, malgré leur nombre. Comment je m'y suis retrouvée pour rentrer chez moi, mystère et boule de gomme... sans doute l'instinct d'orientation qui me caractérise.

Voici les photos du ciel prises ce soir même :

 

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Lune, tu fais cruellement défaut !

 

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Ce halo brillant est celui d'un lampadaire généreux cette fois.

 

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Gouttes de pluie

 

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Lampadaire beau comme un astre !