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25/09/2016

L'inattendu

L'inattendu s'est produit hier. J'avais en tête ma journée bien structurée partagée entre une séance de dessin, de qi gong, d'étirements, de lecture, accompagnés de méditation tout le long, même durant les divers petits travaux que j'avais décidé de faire ce jour-là quand, revenant d'avoir accompli quelques emplettes, je vois venir vers moi le fiancé enjoué de mon aimable voisine,  qui me parle de son chien, me demandant si l'animal ne m'avait pas embêtée par ses aboiements... or je devais dormir à l'heure très matinale où il a aboyé, me dit-on,  car je ne l'ai pas entendu ; l'heureux homme me demande aussi la permission de faire un peu de bruit, ce jour étant particulier car ils vont fêter l'anniversaire du fiston. Je m'acquitte avec amabilité de mes devoirs civiques et me voici invitée à l'apéro. Je signale que je ne peux pas boire d'alcool mais il y aura du jus de fruit me dit-on.

J'étais seule, Patrick participant à un salon du polar à Templemar, près de Lille. Je n'ai plus l'habitude de ce genre de réunions depuis belle lurette et suis quelque peu tourneboulée ; en attendant l'heure du rendez-vous, je n'ai rien fait de ce que j'avais projeté hormis aller à la pharmacie et je dois dire que je tournais un peu en rond, légèrement inquiète ; à midi, je m'y rends comme convenu. Finissent par arriver la quinzaine d'invités officiels :  tous des jeunes adultes de 18 ans, l'âge de leur pote, des copains et copines de classe pour la plupart. Je me revois entourée, dans le patio, de ces jeunes gens "frais et pimpants", respirant la bonne santé et ma foi agréables comme tout, chacun assis sur des chaises qui ont été disposées en rond. Les jeunes ne cessent de blaguer leur copain dont c'est l'anniversaire ; je n'ai tellement plus l'habitude de ce genre de monde que j'ai un léger tournis qui passe inaperçu car les blagues continuent à fuser autour du roi de la fête. Il faut en effet que je remonte à une vingtaine d'années, voire plus ... dans le sud de la France,  à Toulouse, quand nous nous rendions aux concerts ou dans les cafés entre gens de connaissance, pour me retrouver à baigner dans une telle ambiance enjouée.  Je les quitte une heure et demi plus tard, remerciant ma voisine  pour cette invitation. Mais l'après-midi, ayant contre toute attente de ma part, ingurgité deux coupes de vin mousseux... je n'ai rien fait comme d'habitude et me suis endormie quelques minutes.... à la bibliothèque, carrément sonnée. Mes habitudes, stimulantes,  m'avaient sûrement manqué...

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23/09/2016

Les bonheurs de Sophie

Hier soir je me suis adonnée avant le coucher (de la reine), à une séance d'étirement... avec du yoga de l'Inde. J'ai soigneusement choisi les exercices que je ferais, je n'avais d'ailleurs pas d'autre choix avec l'un d'entre eux que de ne même pas  penser à le faire du fait que pour moi il était de toute façon irréalisable : celui du yogi squat. Cependant cette fois-ci, je me suis essayée à quelques torsions en position assise (que j'avais bannies auparavant pour ce qui concernait mon cas)... avec prudence toujours et pondération... et je constatai ce faisant que mon cœur chéri restait bien tranquille à sa place, sans s'affoler le moins du monde. J'ai dormi comme une souche après ces étirements (endormissement à 10h30) et le réveil, à six heures du matin fut accompagné de quelques douleurs légères, très légères au dos, qui disparurent très vite. Au vu de la séance d'hier, pour le yoga de l'Inde je fais donc mienne cette maxime :

Nobody made a bigger mistake than he who did nothing because he could do only a little.

~ Edmund Burke

 

Personne ne fait plus grosse erreur que celui qui ne fait rien parce qu'il ne peut faire qu'un peu.

 

 

Mais qui est ce Burke ? Je suis allée consulter Wikipédia : c'était un conservateur Irlandais qui défendit la cause de catholiques Irlandais qui étaient persécutés à une époque pas si lointaine ; au regard des milliards d'années d'existence de notre planète, c'était hier. Wiki à son sujet :

"Il défend également les catholiques irlandais face aux persécutions dont ils sont victimes et dénonce les abus et la corruption de la Compagnie des Indes orientales."

Comme quoi, tout conservateur qu'il était, il avait aussi du bon.

Je ne vais pas m'attarder plus longtemps sur le sujet car m'attendent les "balancements" bien pensés de Don Fiore avant de vite m'en aller faire les courses du vendredi.

Pour vous balancer en toute sagesse, c'est ici,  Namaste :

https://www.youtube.com/watch?v=EaEZVfhn07o

 

 

22/09/2016

La méditation matinale avec ce dessin et méditation encore avec le poème de Célia

raimu0001.jpg

 

Ce dessin n'est pas académique, c'est peut-être mieux car c'est le geste du personnage qui compte et que je pense avoir bien rendu. Ici un Raimu au long nez, pas emmanché d'un grand cou, respire sa fleur de lotus... le front de son fils. Quand j'ai vu ce matin la photo à partir de laquelle j'ai fait le dessin, (en feuilletant un vieux Télérama) le sujet du post d'hier m'est revenu à l'esprit : le parent qui invite son fils à penser à le quitter avec des mots particuliers. Ici le personnage que joue Raimu a demandé la même chose à son fils mais avec d'autres mots et sans humour, pourtant ce père avait beaucoup souffert quand son fils était parti une première fois. Cependant dans cette histoire, son retour peut causer beaucoup de mal à un ami devenu père adoptif de son petit fils à lui, Raimu (enfin le personnage qu'il joue), c'est pourquoi  il demande au fils, par qui (en partie) le nouveau né est venu au monde,  de repartir... mais tout se fait sur fond d'amour... disons le mot. La capacité d'aimer de tous les personnages dans cette histoire n'est pas entamée mais au contraire accrue.

 

Et maintenant je reviens au poème de Célia Thaxter (et non pas Tatcher) qui s'intitule Le bécasseau, dont j'ai mis le lien, où on l'entend dit en anglais, sous ma traduction des deux premières strophes :

 

 

Sur la plage solitaire, nous voletons

un petit bécasseau et moi

et rapidement je ramasse,

mais par morceaux,

le bois flottant éparpillé, blanchi et sec.

Les vagues farouches joignent leurs mains pour l'atteindre,

le vent sauvage se déchaîne,

la marée monte à toute allure,

comme nous sillonnons la plage

le petit bécasseau et moi.

 

Au-dessus de nos têtes, les nuages menaçants

filent, noirs et rapides dans le ciel.

Comme de silencieux fantômes

dans des linceuls de brume

les phares blancs s'élèvent.

Presque aussi loin que porte mon regard

je vois fuir des vaisseaux aux voiles repliées

alors que nous décampons tout aussi vite,

le petit bécasseau et moi.

 

Intégral en anglais :

http://www.poemhunter.com/poem/the-sandpiper/

  

12:41 Publié dans Dessin | Lien permanent | Commentaires (0)