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22/09/2016

La méditation matinale avec ce dessin et méditation encore avec le poème de Célia

raimu0001.jpg

 

Ce dessin n'est pas académique, c'est peut-être mieux car c'est le geste du personnage qui compte et que je pense avoir bien rendu. Ici un Raimu au long nez, pas emmanché d'un grand cou, respire sa fleur de lotus... le front de son fils. Quand j'ai vu ce matin la photo à partir de laquelle j'ai fait le dessin, (en feuilletant un vieux Télérama) le sujet du post d'hier m'est revenu à l'esprit : le parent qui invite son fils à penser à le quitter avec des mots particuliers. Ici le personnage que joue Raimu a demandé la même chose à son fils mais avec d'autres mots et sans humour, pourtant ce père avait beaucoup souffert quand son fils était parti une première fois. Cependant dans cette histoire, son retour peut causer beaucoup de mal à un ami devenu père adoptif de son petit fils à lui, Raimu (enfin le personnage qu'il joue), c'est pourquoi  il demande au fils, par qui (en partie) le nouveau né est venu au monde,  de repartir... mais tout se fait sur fond d'amour... disons le mot. La capacité d'aimer de tous les personnages dans cette histoire n'est pas entamée mais au contraire accrue.

 

Et maintenant je reviens au poème de Célia Thaxter (et non pas Tatcher) qui s'intitule Le bécasseau, dont j'ai mis le lien, où on l'entend dit en anglais, sous ma traduction des deux premières strophes :

 

 

Sur la plage solitaire, nous voletons

un petit bécasseau et moi

et rapidement je ramasse,

mais par morceaux,

le bois flottant éparpillé, blanchi et sec.

Les vagues farouches joignent leurs mains pour l'atteindre,

le vent sauvage se déchaîne,

la marée monte à toute allure,

comme nous sillonnons la plage

le petit bécasseau et moi.

 

Au-dessus de nos têtes, les nuages menaçants

filent, noirs et rapides dans le ciel.

Comme de silencieux fantômes

dans des linceuls de brume

les phares blancs s'élèvent.

Presque aussi loin que porte mon regard

je vois fuir des vaisseaux aux voiles repliées

alors que nous décampons tout aussi vite,

le petit bécasseau et moi.

 

Intégral en anglais :

http://www.poemhunter.com/poem/the-sandpiper/

  

12:41 Publié dans Dessin | Lien permanent | Commentaires (0)

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