08/08/2014
Cet après-midi
Il faut savoir se détendre un peu de temps à autre, c'est pourquoi nous sommes allés à la terrasse du Brussels, boire un café. Le garçon n'avait pas encore passé commande qu'une jeune femme, accompagnée de son fils, joli brunet aux yeux noirs, à l'air circonspect, aborde Patrick afin de lui demander de faire partie d'un jury dans un cadre scolaire je pense, elle embraye sur le fait qu'elle a beaucoup aimé le Ruisseau rouge, roman qui à son avis met en scène des personnages à la psychologie complexe. Patrick a l'air content, je le comprends... quoique pas vraiment car il me semble que si une personne m'abordait pour me complimenter par exemple sur la nouvelle que j'ai écrite, Les marcheurs, je serais gênée. Non que je n'aime plus ma nouvelle mais parce que ça me donnerait une étrange impression, le temps de l'adaptation peut-être à un climat soudain devenu propice. Ensuite nous sommes allés à la bibliothèque, qui propose la lecture de divers quotidiens exposés sur une étagère : j'ai pris l'Humanité, où j'ai pu lire que les Roms souffrent toujours beaucoup en France. Les intellectuels qui font de leur mieux pour les protéger dénoncent le fait qu'ils soient traités en citoyens de seconde zone et que la rhétorique à leur endroit soit ethnicisée alors qu'il s'agit d'un combat contre la pauvreté. Je suis d'accord. Je ne pourrais pas aller plus avant dans la lecture du journal car la bibliothèque va fermer incessament sous peu m'annonce le Patrick.
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Il faut perdre en certain domaine...
... notamment en ce qui me concerne celui du poids. Je me suis plongée dans la lecture du livre de Montignac, qui décrit le processus d'affolement du cerveau dans certains régimes hypocaloriques : l'organisme, s'affolant, fait des réserves et, à un certain stade on ne maigrit plus mais au contraire le poids augmente. Où j'apprends aussi que le fruit, il faut le manger un quart d'heure avant le repas et non pas en fin de repas, parce que le fruit, ayant un sucre plus rapide que les choses ingurgitées avant, cela perturbe le métabolisme. J'en parle à l'herboriste ce matin, et elle confirme. Femme de confiance sur le sujet et qui peut donner des leçons, c'est véritablement un poids plume. Ce livre de Montignac, je l'ai acheté il y a dix-sept ans dans le Gers et je ne le lis que maintenant! Alors que Sophocle n'a attendu que deux à trois ans avant que j'ouvre le livre... pour en apprendre de belles soit dit en passant (je plaisante), cela dit, il vaut mieux faire des réserves dans ce domaine-là que dans l'autre. Et l'herboriste de m'apprendre presque incidemment qu'un médecin allopathe Américain avait dit à l'un de ses clients, qui était parti se faire soigner là-bas pour raison inconnue, de supprimer de son alimentation notamment le poireau, lequel, si l'on en abuse est mauvais pour les reins et les intestins. Justement, comme si elle l'avait deviné, j'en mange beaucoup ces jours-ci. C'est beau la communication.
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07/08/2014
Terrain vague : film vu hier soir
"L'âge d'or culturel de Boulogne-Billancourt fut sans doute la période de l'entre-deux-guerres, et plus précisément celle des années 1930, dont elle possède le plus important patrimoine architectural de France. C'est également durant la première moitié du XXe siècle que Boulogne deviendra la ville des moteurs d'avion et du cinéma, et verra l'implantation des vastes usines du constructeur automobile Renault. Désormais démolies dans leur quasi-totalité, elles alimentent de nombreuses discussions quant au devenir des terrains laissés vacants." Wikipédia
C'est là, à Billancourt, si j'ai bien lu le générique que fut tourné Terrain Vague, dont les dialogues sont de Carné. Intitulé Wasteland Terre en friche en anglais. Le film a été tourné en 1960, où l'on constate en le visionnant que nombre d'endroits ciblés étaient démolis par on ne sait quoi, les bombardements de quarante ou des démolitions plus récentes. Chose étrange, de nouveau, après les constructions de HLM et l'implantation d'usines, j'apprends dans Wikipédia qu'elles sont désormais démolies dans leur quasi-totalité : une démolition cyclique en ces lieux qu'on dirait maudits pour le coup. Le film pose à son tout début , par le dialogue entre la mère d'un délinquant et la concierge la question du grand air, des espaces verts que n'ont pas les enfants de ces HLM pour s'épanouir. En effet, qu'ils ne soient pas épanouis est le moins que l'on puisse dire et certains tournent même franchement mesquins, se rabougrissent, terrifient un enfant, le harcèlent, le stigmatisent, tuent son chien... la grande laideur à la Stephen King montrée autrement. Mais alors ce désœuvrement des enfants, pourquoi ? Dans quel monde vivent-ils en somme, voilà la question. Ne dirait-on pas que ces grandes constructions de béton, ce bétonnage à tout crin, induit l'enfermement des enfants et adolescents, des parents aussi peut-être. À mon sens, les deux dames du début du film ont raison : de l'air, des jardins et j'ajouterais : un monde équitable et écologique, il est temps de grandir.
Le film complet :
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