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24/01/2012

Coeur de Castor

Le castor de la nouvelle d'Arthur MillerDeux hommes tentent de le dissuader de rester dans la hutte qu'il vient de se construire, en tirant des coups de fusil dans la direction de celle-ci, mais il s'obstine et adopte un comportement qui leur paraît incohérent ; au lieu de s'enfuir pour sauver sa peau, le castor se met fébrilement au travail et bouche avec ferveur une conduite d'évacuation du trop-plein de l'étang, à l'aide d'un buisson de noisetier qu'il a déraciné de la berge, d'herbe et de boue, comme s'il avait l'intention de faire monter le niveau de l'eau ; il ne réalise pas où se trouve l'urgence, sa réponse inadaptée finit par produire un effet faussement comique pour les chasseurs qui auraient voulu lui laisser la vie sauve. Ce semblant de "barouf d'honneur" du castor prend une tournure assez tragique non seulement pour l'animal mais aussi pour celui qui a commandité son départ. D'abord perplexe, ce protagoniste se sent ensuite oppressé par le comportement de la bête «  Y avait-il une logique cachée que son esprit trop littéral avait été incapable de saisir ? Se pouvait-il que la bête ait eu une impulsion radicalement différente de celle qui consistait à faire monter le niveau de l'eau ? Mais laquelle ? Qu'aurait-elle pu être cette impulsion ? » Et si dans son inconscience de jeune castor il avait choisi d'ignorer complètement les deux hommes et s'était remis au travail par amour de sa compagne ? Ce castor qui décidément en fait trop laissera plus qu'un regret dans le coeur de l'homme, un arrière goût d'absence.

 



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Les castors de Arthur Miller

Ce matin pour mon petit déjeuner, j'ai avalé une nouvelle de Arthur Miller, Les castors. Ai partagé le casse-croûte avec Pat à qui j'ai lu cette nouvelle assez courte mais génialum. On en apprend beaucoup, notamment sur cet animal, la nature humaine énigmatique et assez proche de celle du castor, quand il perd la boule en l'occurence, la destruction de la forêt d'Argonne durant la Première guerre mondiale ... enfin c'est riche. De quoi méditer un moment. J'aime le style de Arthur Miller. Cette nouvelle m'a rappelé, en différent évidemment, Le Vieil homme et la mer de Hemingway. 

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23/01/2012

Un article de l'été dernier

"Elle raconte la plainte, la présentation des photos au commissariat - « je me sentais obligée de désigner quelqu’un», – la procédure qui s’emballe – «personne n’entendait mes doutes» – puis la prise de conscience violente : « Je venais d’envoyer un pauvre type en prison. Je n’avais jamais pensé que la justice puisse condamner un homme sur mon seul témoignage.»" 

http://prdchroniques.blog.lemonde.fr/2011/07/06/une-vie-en-france-aujourdhui/

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