01/11/2011
Nourriture terrestre
Un reportage a été diffusé il y a peu, montrant des étudiants qui faisaient les poubelles pour se nourrir, quelque temps avant, un autre documentaire présentait la situation de jeunes bourlingueurs eux aussi abonnés à la fouille en règle de ces garde-manger pas très ragoûtants. Bientôt nous montrera-t-on des plus vieux, en mal de retraite suffisante, passer par la case poubelle ? Il y eut d’abord la mendicité des enfants Roms, chassés hors des centre-ville de l’élite bien-pensante, puis tout ce cortège de jeunes pas encore insérés aux actifs, et bientôt peut-être, de « vieux » remerciés quant à eux, qui discrètement, si possible à la nuit tombée, essaieront de trouver de quoi manger. Comme quoi la télé peut aussi réveiller les consciences.
Personne ne fouille encore dans les poubelles de cette ville il me semble, si c’était le cas, j’ose espérer qu’au moins je déposerais sur le châssis de fenêtre une part de nourriture, protégée dans un sachet.
La façon de se nourrir, la vie chère, et une digestion difficile me posaient question depuis quelque temps déjà. Hier j’avais laissé sur la table deux bananes trop mûres, presque entièrement noires que d’ordinaire je jette. Ce matin m’est venue l’idée de les passer à la poêle dans un peu d’huile d’olive et d’y ajouter une dizaine de raisins secs préalablement lavés au rhum et rincés à l’eau de source. Un petit déjeuner nourrissant, économique et pas mauvais qui va me faire tenir jusque 13 heures au moins.
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