Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/02/2011

À noter, pour mémoire et partage

Je ne suis pas très portée sur la religion bien que croyante, et très loin de la métaphysique, loin, très loin (hélas) du génie d’un Descartes qui faisait paraît-il d‘incroyables rêves très longs parfois, qu’il interprétait et pour cause, comme étant d’une certaine façon, messianiques, ( pas si rationnel que cela, Descartes, à ce qu’en disent ceux qui ont lu tous ses écrits, courrier compris) et pourtant cette nuit à la défaveur de télescopages d’événements divers de ces derniers jours, j’ai vu en rêve des choses relatives au bout du compte à ce qu’on pourrait appeler de la métaphysique dérivant sur le mystique : une femme ainsi que d’autres personnes qui semblaient être collègues de travail, se trouvaient avec moi dans une ruelle pentue et pavée évoquant vaguement une petite ville du sud ; après d’interminables conversations durant la soirée, elle désira me montrer son œuvre littéraire avant de me quitter ; ses écrits semblaient avoir été le nœud de la longue discussion animée, hors en guise de livre, elle sortit de sa poche une bouteille de jus de fruit, et me la donna à décrypter, le seul écrit qui apparut fut une notice comme en portent tous les produits de consommation alimentaire. Un peu déconcertée car les rêves ne se souciant pas de culture, la démarche artistique d’Andy Wahrol ne m’est pas venue à l’esprit, je lus la courte notice qui ne présentait aucun intérêt particulier ; après qu’elle m’ait demandé comment je trouvais son style d’écriture, j’examinai avec plus d’attention la bouteille et m’apparurent enfin des dessins. Ils représentaient le Christ marchant, un bout de croix sur l’épaule. Au réveil je me suis rappelé avoir vu ces images encadrées et suspendues aux murs de l’appartement de la fervente catholique, alors que je regardais la deuxième version du film de Landru, lorsque celui-ci eût pris possession des lieux après l’assassinat de la dame, mais pas de réminiscence de ce genre dans le rêve, je tournais donc, perplexe, la bouteille où je voyais se continuer des images de Christ en chemin de croix, après quoi je fis part à cette femme de ma surprise

— Ce ne sont pas des écrits, c’est du dessin !

Cela ressemblait à une BD c’était indéniable, mais un fervent collègue répondit à sa place et déclara avec emphase que ces dessins étant à l’encre, ils pouvaient être considérés comme des écrits, "Et oui, la BD, c’est de l’écrit argumenta-t-il, même si le support est une bouteille !  d’ailleurs continua-t-il, ce que tu as pris pour une notice est en fait un message inscrit dans une bulle."

Des bulles, non pas de champagne, mais bien de bande dessinée m’apparurent alors, dans lesquelles étaient inscrites des lettres, en tout petit.

La suite de ce rêve s‘évapore, chacun a dû retourner chez soi je suppose, bien qu’il me semble qu’à un moment donné cette affaire d’œuvre d’art ait tourné en cris, la représentation avait-elle pris vie, le représenté s‘était-il révolté ? Lorsque je me suis réveillée, j’ai eu en effet l’impression d’avoir fait un rêve cette fois encore assez violent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23/02/2011

... for linguistic diversity and multilingualism

 

"The International Mother Language Day (IMLD) was proclaimed by the General Conference of UNESCO in 1999 to promote all the languages of the world. It represents an effective mobilization opportunity for linguistic diversity and multilingualism. This edition of the IMLD focuses on the theme: The information and communication technologies for the safeguarding and promotion of languages and linguistic diversity."

More:http://portal.unesco.org/culture/en/ev.php-URL_ID=34603&a...

Découvertes : http://quaidebruay.blogspot.com/ 

  

 

 

21/02/2011

Avis aux demoiselles

Hier après-midi, j’ai regardé la deuxième version cinématographique de Landru en DVD, (sous l’impulsion philosophique de mon compagnon qui avait grande envie de voir un film à thème). Nous avions déjà vu la première, de Chabrol que nous avions trouvée plutôt réussie. Je n’ai finalement pas regretté cette nouvelle plongée dans l’univers de Landru, trouvant la deuxième version meilleure, en raison de l’interprétation de Timsit dans le rôle de Landru, plus édifiante encore que celle de Charles Denner. Timsit parvient à faire comprendre le processus morbide de l’attirance de ces femmes qui tombent pour certaines (surtout peut-être les bigotes) dans un état proche de la transe sous la fascination de son regard. Elles ont déjà perdu tout discernement, ayant donné à landru tout leur bien sans aucune garantie ou garde-fou quelconque, lorsqu’elles se rendent à la maison de campagne où les crimes ont lieu. Il y avait une deuxième raison à cette préférence : la présence de Catherine Jacob dans le rôle de la prostituée frivole, la seule sans doute à ne pas être tombée sous l’emprise du regard et de la personnalité de Landru, mais sous la poussée d’un épicurisme débordant qui causa sa perte ; Catherine Jacob délivre le spectateur par une sorte d’humour naturel, de l’atmosphère fatalement macabre qui règne autour de Landru ; la lourdeur de la fascination face à sa légèreté papillonnante ne "fait pas le poids", on est rasséréné malgré tout. C’est sans doute afin de rester dans l’ambiance suscitée par le jeu de la comédienne, que le cinéaste zappe cette exécution. C'est un film à développer la fibre philosophique que chacun de nous possède plus ou moins, ainsi que l'humour "à la Cathrine Jacob", espérons-le.