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11/07/2008

Le Temps

« En 1969, la mission spatiale américaine Apollo 11 déposait les premiers hommes sur la Lune. Les images qu'ils ont ramenées, celles de la Terre vue de l'espace, ont profondément bouleversé notre représentation de la planète. Pour la première fois, des images, largement diffusées, montraient que la Terre est un espace irrémédiablement fini, une petite bille bleue sur un fond noir. Tout ce que nous avons est ici, disaient ces clichés spatiaux, toutes nos ressources sont dans cet espace confiné. Et de là sont nés les premiers mouvements écologistes. »

« Les pays les plus pauvres doivent pouvoir reconstituer leur agriculture de subsistance en restant, pour un temps, à l'abri des marchés. En plus d'un soutien ciblé au développement agricole, c'est une digue dont ils ont besoin. Parce qu'on ne retape pas un bateau en pleine mer. » 

 le Temps

Georges Bataille

« Au cours de l’année 1950, ses rencontres avec René Char, son voisin de l’Isle-sur-la-Sorgue, débouchèrent sur une estime et une amitié sincères. Peu après le lancement de la revue Critique que dirigeait Bataille, le poète lui avait écrit : «Toute une région majeure de l’homme dépend aujourd’hui de vous ».

Les discussions entre les deux hommes incitèrent René Char à poser, en mai de cette année, dans sa revue Empédocle, cette question piège : « Y a-t-il des incompatibilités ? » Attendait-il une réponse de la part des écrivains et à des intellectuels sans préjuger du ou des sujets abordés ou, avant tout, espérait-il la contribution de Georges Bataille ? Il ne fut pas déçu.

Elle fut des plus ambitieuses en abordant le problème de l’action opposée au langage, celui du langage comme mode de l’action qui entraîne l’écrivain vers une remise en cause de sa position : « Y a-t-il des incompatibilités entre l’écriture et l’engagement ? ».

Cette analyse, à une époque où l'existentialiste de Sartre pesait de tout son poids, l'entraîna dans la dissection d’un monde en mutation et des rapports de l’intellectuel au pouvoir, questions aussi essentielles qu’intemporelles. » Wikipédia

 

Dominique Autié

« De l’écrivain, j’avais récemment aimé explorer les proses de La Galère espagnole et du Clavier bien tempéré. Nous venions alors tout juste de nous retrouver après des années, échangeant nos tropismes inversés (lui, l’homme du Nord s’étant égaré au Sud, et cet égarement était manifeste chez lui).

Les premiers temps de notre rencontre, c’était à Toulouse, au début des années 80. Dominique était aux manettes (et pour un bail) de la direction éditoriale de la maison Privat, fleuron de l’édition en région. En aîné qu’il était, il me parlait « métier » à grands pas (les siens) place du Capitole sur le chemin invariable de la rue des Arts, derrière le musée des Augustins. Comme l’an passé encore par mail, à ceci près qu’il était entre-temps devenu un pionnier de l’Internet : « (…) le blog, le site professionnel, l’ouverture du domaine à d’autres structures d’édition et de création s’inscrivent sur une sorte de fil rouge dont je discerne parfaitement le tracé : il s’agit d’anticiper la relève, d’assurer d’autres voies, d’autres méthodes de diffusion et de rayonnement à l’écrit (textimage, comme je le professe), et in fine au livre… » Car tout revenait au livre avec Dominique. » Médiapart

11:19 Publié dans Culture | Lien permanent | Commentaires (0)