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13/07/2008

mondialisation

« Une analyse beaucoup plus fine et lucide de l´Histoire nous est donnée par Eric Hobsbawm dans son ouvrage L´Âge des extrêmes. Commentant l´ouvrage, Claude Julien écrit : "L´histoire du monde devait n´être qu´une longue marche - certes cahotante et sujette aux reculs - vers davantage de progrès et de raison". Mais, comme le relève l´historien britannique Eric Hobsbawm, notre siècle a surtout engendré les paradoxes et les paroxysmes, et d´abord les plus meurtriers. La guerre de masse fut rendue possible par la production de masse. En un temps historique très court, passant du stade artisanal à une taille industrielle, l´horreur et le crime ont ainsi changé d´échelle. Aux yeux de l´historien britannique Eric Hobsbawm, un " XIXe siècle long", qui s´étend de 1789 à 1914, avait enregistré un "progrès presque continu dans l´ordre à la fois matériel, intellectuel et moral". Lui succède un "XXe siècle court", qui s´ouvre avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale pour se clore en 1991 sur l´effondrement de l´Union soviétique. Dans tous les domaines, il est marqué par une régression des normes jusqu´alors acceptées, par une montée aux "extrêmes" dans tous les champs de la production comme de la destruction (2). Analysant les étapes qui ont jalonné ce "court siècle" Claude Julien poursuit : "Un grand basculement s´effectue au coup de tonnerre de 1914 : la guerre franco-prussienne de 1870 avait fait quelque 150 000 morts ; la Première Guerre mondiale, elle, mobiliserait 65 millions de soldats, dont 8,5 millions seraient tués. Prodigieux saut quantitatif, la Seconde Guerre mondiale jetterait dans la tourmente 92 millions de combattants et ferait, selon les estimations, de 50 à 60 millions de morts. » Agora Vox

12/07/2008

Le rhinanthe crête des champs

« Le rhinanthe a l'exubérance provocatrice d'un punk des champs. Ses feuilles comme ses fleurs sont tout en pointes, en angles, en couleurs criardes. Les premières se présentent le long de la tige avec des bordures dentées. Les secondes s'affichent en corolles à deux lèvres, avec une babine supérieure proéminente affublée de deux dents. Ou deux cornes, selon l'observateur. D'où une lointaine parenté sémantique, sinon génétique, avec le rhinocéros: le nom rhinanthe se composant des mots anthos, «plante», et rhino, «nez». Voilà qui achève le portrait d'un personnage plutôt brut et moyennement avenant. » Étienne Dubuis  Ici

George Monbiot

"Alors que le sommet de la faim à Rome a été un sommet de l’hypocrisie, le grand éditorialiste britannique, George Monbiot rappelle quelques faits simples : les petits paysans produisent plus que les agromanagers, mais rapportent moins aux multinationales. Bonne lecture." ICI

 

17:28 Publié dans Lecture | Lien permanent | Commentaires (0)